La mare aux nénuphars

Je vais avoir l'air de pinailler mais il manque l'échelle sur la photo du carnet

et pour le fun :
Moleskine ou la magie du marketing

Bon, j'arrête d'embêter les gens et je retourne bosser.

M'en fout.
J'ai acheté le premier carnet grâce au marketing, certes.
Mais j'en suis à mon 5e Moleskine, c'est dire s'il me plaît.
Il est sobre, sa couverture rigide est très pratique et c'est celui qui marche le mieux pour avoir des idées. J'ai essayé avec d'autres, ça marche pas.

Ce n'est pas la taille qui importe, c'est la densité de texte.

Je le sais aussi, mais c'est la seule marque de carnet qui résiste à mes voyages et aux autres objets dans mon sac, sans devenir moche et sale au bout de 2 mois...

Je découpe, parce que ça m'intéresse.

Au début où j'écrivais, il me fallait un cahier spécial (je n'ai jamais tenté le moleskine, perso). Et, si je n'avais pas ce cahier, j'étais incapable d'écrire !

Au bout d'un moment (3 romans plus tard), j'ai pu gribouiller sur n'importe quel support, sans problème (mais il me fallait encore un "bon" stylo). Peu à peu, le stylo à pu aussi devenir n'importe lequel, mais c'est resté : si j'ai un coup de mou, que je bloque, hop ! Un beau cahier et ça repart !

Visiblement, je ne suis pas la seule, mais quelqu'un a-t-il une explication ?

Pas d'explication désolé. Moi, il faut que mon stylo ait des touches.

NB a écrit : Visiblement, je ne suis pas la seule, mais quelqu'un a-t-il une explication ?

- Parlez-moi de votre mère...


Avant de , non je n'ai pas d'explication mais moi j'en suis à n'importe quelle feuille mais toujours un certain type de stylo.

J'ai aussi des tas de carnets... j'en ai toujours un sur moi. J'en ai griffonné des dizaines de notes. Là, dernièrement, j'ai décidé de prendre un beau carnet relié avec une fermeture par un système d'aimant sur un recouvroir.

Je l'adore.

Par contre, pour moi, l'arme ultime est le crayon à papier ou le criterium. Je n'écris qu'avec ça.

Une image en dira plus qu'autre chose (la photo n'est pas le mien, ma couverture n'a pas le même thème) :

Mon moleskine est noir, petit format, lignes ou carreaux, avec élastique de fermeture et ruban marque-page, couture sur le côté.
J'ai essayé les rouges : ils ne marchent pas. Y'a rien qui s'écrit dessus.
Je suis revenu aux noirs.
Le stylo doit être lourd dans la main et son écriture fiable, sans raté, sinon je jette.
J'ai un Rotring 2 couleurs et un Lamy 4 couleurs. Ce sont mes fétiches. Pas question d'écrire avec un vulgaire bic en plastique.
J'aurais bien pris un petit Mont Blanc, mais les autorités matrimoniales ont mus le holà à l'escalade. Le Lamy suffit bien.

Perso, j'étais plutôt adepte des cahiers clairefontaine (une gamme de couleur par tome) 24X32, gros carreaux, à spirales.
Et un stylo feutre pointe fine noir ou bleu (pas de bic non plus, ça fait mal à la main trop vite et j'en passe un par chapitre).

Ah bon ? Avec mes Bic que je ne perds pas (j'en ai un qui date de quatre ans), que je finis souvent (surtout les rouges... ), j'ai aussi deux stylos-plumes. Souvenir des concours, quand un seul stylo finissait par mal écrire sur le papier de mauvaise qualité des feuilles fournies à chaque concours blanc.

Sinon, mes carnets sont de modestes blocs-notes Rhodia. Ils contiennent même quelques autographes, des résultats de parties de cartes, des numéros de téléphone... Pas mal de souvenirs. Sinon, j'ai profité d'une promo monstrueuse sur les cahiers 96 pages, un peu plus grands que A4, il y a des années et le stock est loin d'être épuisé !
(3 cahiers de bonne qualité pour 3 euros. Rare de trouver d'aussi bons marchés !)

Ni carnet, ni donc stylo spécial, sauf en voyage... là j'emmène un beau carnet pour le voyage et un cahier quelconque pour les petites histoires du soir.
Une amie m'a offert 2 petits moleskine mais je n'ai pas le réflexe d'y écrire mes "idées subites".
Les rares cas où ça arrive, soit j'en fais rapidement quelque chose en commençant un texte ou une nouvelle, soit elle s'ancre dans un coin de ma tête pour servir plus tard, soit je l'oublie... Je postule, probablement à tort, que les bonnes idées ne s'oublient pas

Le moleskine est vraiment un outil nomade pour moi, c'est un carnet de notes avant d'être un carnet d'écriture. D'ailleurs, si je devais écrire à la main, je prendrai un cahier et non un carnet...

J'ai une grande pochette super belle, achetée dans une papeterie florentine, et le simple souvenir de ce voyage me permet de débloquer le torrent de mots, quand c'est nécessaire.

J'associe le support à un souvenir agréable, à l'image de l'écrivain en plein travail, à la figure même de la Muse (après tout, mon carnet Moleskine est un peu ma muse, puisque j'y note toutes mes idées !!), et... cet inconscient pèse dans la balance : ça m'inspire plus qu'une page word, il faut dire.

j'écris sur tout ce qui me tombe sous la main.. d'ailleurs j'ai un tiroir rempli de bouts de papiers et de feuille...

J'ai oublié de parler de mes innombrables notes, personnages, éléments d'intrigues, noms imaginaires, que j'ai jetées sur des copies de bac pendant mes surveillances... Je suis le seul à faire ça ?

Non. Moi, mes feuilles de réunion, de conseil de classe, de surveillance du DNB, de conseil pédagogique, de conseil d'administration... sont remplis de cartes imaginaires.