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Milora
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Message par Milora »

Beorn a écrit :Oui, si on écrit dans un genre, il vaut mieux en connaître les codes. Ce n'est pas une obligation, mais ça aide beaucoup - après, on décide de les suivre ou non, mais au moins, on le fait en connaissance de cause..
Ah oui, là je suis d'accord : si on promet une intrigue policière et qu'au final on sert une histoire de guerre, les lecteurs qui cherchaient du policier vont être déçus. (L'exemple n'est pas le mieux choisi, mais là tout de suite, je n'en trouve pas d'autre)

Mais bon, à mes yeux, ça n'est pas la même chose que cibler un public comme quelqu'un l'avait détaillé pour le public ado. C'est plus le fait d'écrire dans un genre, en jouant avec les attentes d'un Lecteur. Non ?
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Syven
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Re: Votre public cible

Message par Syven »

Mais bon, à mes yeux, ça n'est pas la même chose que cibler un public comme quelqu'un l'avait détaillé pour le public ado. C'est plus le fait d'écrire dans un genre, en jouant avec les attentes d'un Lecteur. Non ?
J'ai l'impression que c'est comparable et que tout est question de compromis en fait. Avoir une idée de son public ou connaître les codes du genre visé, ça permet de savoir où on met les pieds. Je crois que comme le dit Beorn, c'est une question de savoir où soi en tant qu'auteur, on veut aller et de quelle façon.

A mon sens, se définir un public, ça ne peut être qu'une technique pour se fixer un cadre, aussi bien que quand on fait un choix de narration à la première ou à la troisième personne. c'est une commodité. Mais je crois (de façon personnelle), que se définir un public, ce n'est pas une question d'âge, quelqu'un disait plus haut qu'à 15 ans, on peut lire n'importe quoi, ça dépend de sa personnalité et de ses goûts, je suis d'accord. On peut définir son public autrement que par un archétype sociétal.

Des romans YA sont lus par plein de gens d'âges différents, par exemple, même s'ils sont a priori catalogués Young Adult. Pour moi, c'est une façon détournée de parler de codes et j'aurais plutôt tendance à définir mon public en fonction de paramètres comme la définition du degré de violence tolérée, le vocabulaire étendu ou modéré (qui joue sur l'accessibilité du texte - j'ai des critiques pour ASLO sur le vocabulaire comme étant trop précis), le nombre de points de vue, l'identification, ce genre de choses.

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Roanne
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Message par Roanne »

C'est clair que parfois, la subtilité ne tient pas à grand-chose.

En tout cas, Beorn a vu juste, il me semble, en rapprochant le choix du "public cible" de la ligne éditoriale des éditeurs.
Si on ne sait pas, en tant qu'auteur, pour qui on a écrit, il est difficile ensuite de définir quel éditeur pourra ensuite recevoir le texte et lui donner sa chance, enfin je me trompe peut-être. Je connais trop mal le milieu éditorial.

Puis avoir son public cible n'empêche pas d'avoir des difficultés à trouver des noms d'éditeurs. ^^

Dans mon cas perso, pour Romane, c'était simple : j'écris pour ma tranche d'âge (25-40 ans), pour des lecteurs qui ont envie de s'échapper de la "vie réelle" avec une lecture légère, sympa, sans prise de tête, aiment l'aventure, les petits détails du quotidien, les lutins et les chevaux. J'écris pour les adultes qui ont gardé une part d'enfant en eux, aussi.
J'ai conscience que mon écriture est faite pour plaire plus aux femmes qu'aux hommes, parce que c'est lent à démarrer, qu'il n'y a pas beaucoup d'action et pour d'autres détails.
Et je sais les publics que je ne cible pas. C'est important aussi :
- les ados (même si je reste persuadée que certains aimeraient, mais ce n'est pas le public ciblé)
- les amateurs de romance version guimauve (qui seront forcément déçus)
- les amateurs de textes dramatiques et/ou durs et/ou très réalistes et/ou glauque et/ou trash (qui détesteront)
C'est important pour moi de savoir pour qui est et n'est pas mon roman car il y a des choix à faire en cours d'écriture ou de correction qui me sont dictés par ça.

Pourtant, je ne suis pas à l'abri d'avoir des surprises, je suppose.

Et pourtant... à aucun moment je n'ai suivi des codes. J'ai écrit en me faisant ma propre expérience, en réfléchissant à ce que je voulais / ne voulais pas, en changeant d'avis parfois 10 fois sur le même sujet.

Avec le recul, je m'aperçois que ce n'est pas forcément une bonne méthode, et si vraiment j'écris d'autres romans pas la suite, j'espère pouvoir m'aguerrir sur la construction d'un roman, les bases de la dramaturgie, et d'autres techniques parce que j'ai conscience que ça me manque et que mon premier roman en a pâti.

Edit : désolée de ramener à mon propre texte, mais je n'avais pas d'autre exemple concret pour illustrer ce que je voulais dire. :oops:
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Celia
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Message par Celia »

Il y a aussi un autre point qui, il me semble, n'a pas été encore abordé.
Nous (quand je dis nous, ce n'est pas une généralité mais c'est ce que j'ai observé) faisons partie d'une génération très référentielle. Quand on écrit un space op', de base, on a des références marquées que l'on peut utiliser dans ses propres textes (un Empire, une organisation pacifiste, des sauts dans le temps en l'espace, voire même des pyjamas) Quand on écrit de la fantasy, on peut aussi arriver à ce genre de référence. Ou pas d'ailleurs.

De plus, je suppose, quand j'écris un roman comme les Chasseurs ou les Bracelets, que je vais m'adresser à un public qui aime voir du monde, voyager, et qui aura peut-être la même façon d'appréhender le monde que moi.
C'est déjà aussi une façon de cadrer son texte et de définir un certain public (même si on n'y pense pas forcément)

Et pourtant ce sont des éléments qui n'ont ni avoir avec l'âge, ni avec le genre, ni avec une quelconque prédéfinition éditoriale.
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Message par chocolaa »

Roanne a écrit :Bon déjà, je ne reviendrai pas sur le raccourcis pris littérature romanesque = Harlequin, ça me fait faire des bonds.
En plus Chocolaa avait pris cet exemple de la littérature romanesque juste pour ça : un exemple (parce qu'au moins, elle savait le maîtriser).

Là, oui, je me suis aussi sentie insultée à titre personnel, et je ne dois pas être la seule.

Ensuite, même si je ne suis pas fan, je ne critiquerai pas les Harlequins.
Contrairement à l'idée reçue, ils sont (du moins en VO) souvent de très bonne qualité littéraire et beaucoup de leurs détracteurs seraient surpris (mais les a priori, c'est tellement plus facile).
Roanne tu m'a enlevé les mots de la bouche !

Déjà la filiale française d'Harlequin ne publie que des livres d'origine anglophone (ils n'acceptent pas de manuscrit d'auteurs français, du moins aux dernières nouvelles) et ils ne traduisent pas seulement des Blaze ou des Desire (sous-collection du Harlequin américain) mais vont également taper dans d'autres maisons d'édition (qui n'ont pas la même politique qu'Harlequin) pour avoir de nouveaux auteurs inédits dans leurs rayons, qui sont des bestsellers.
C'est ensuite, quand ces derniers passent à la case traduction, que les coupes sont effectuées (ce qui en général enlève pas mal de saveur au bouquin).
Personnellement, j'ai choisi depuis l'année dernière de lire toutes mes romances en vo pour cette principale raison.
Et je vais peut-être surprendre des gens, mais en romance traduite on ne trouve pas que des Harlequins, d'ailleurs j'en ai très peu lu à ce jour :mrgreen:
Les collections J'ai Lu (qui ont une politique moins restrictive en terme de formatage) sont, je pense, mieux côté sur le marché français pour cette raison et gagne de plus en plus à être connu car proposent un choix bien plus vaste.

Désolé pour l'exposé, à la base je n'avais effectivement pris la romance seulement parce que c'est un genre que je connais bien, mais j'aurai aussi pu parler de la littérature dite YA !
En tout cas c'est amusant, car avant de lire le sujet je n'aurai pas cru que je "ciblais" un public en écrivant, pourtant c'est exactement ce que je fais, et sans vraiment m'en rendre compte :lol:
D'ailleurs ce sujet me fait penser à mon précédent challenge où j'avais pas mal de difficultés ; au début j'étais parti du principe que j'écrivais du space-opéra avec une touche de fantasy. Or le space-opéra est à la base un sous-genre de la sf.
Après réflexion je me suis rendu compte que ce j'écrivais n'était clairement pas de la sf, juste parce que l'histoire se déroulait sur plusieurs planète et qu'on allait voir quelques vaisseaux spatiaux... Tout le reste ; des races merveilleuse, une bande de héros, la quête, etc. tendaient vers un public généralement attiré par l'Heroic Fantasy.
A partir de là j'ai commencé à mieux visualiser mon projet car j'avais compris ce que je voulais écrire (et paradoxalement ce que je ne voulais pas écrire).
Mais bon, j'ai quand même arrêté le challenge car il y avait trop de choses à revoir :lol:
La romance c'est bon pour le moral :heart:
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Milora
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Re: Votre public cible

Message par Milora »

En fait je crois que ce qui différencie les avis desgens dans ce fil c'est juste la façon de se positionner entre :
A- ceux qui écrivent pour être édités (sans rien de péjoratif, et ce n'est pas non plus réducteur. Mais qui, en écrivant, se disent qu'ils vont l'envoyer à un éditeur. Ça inclue les auteurs déjà publiés qui savent qu'ils ont la possibilité de renouveler l'expérience - avec des enjeux différents et tout, mais c'est une autre question)
B- ceux qui écrivent, sans penser forcément à l'édition, et se disent qu'ils verront ensuite s'ils essayent ou pas de faire éditer leurs textes.

Pour les premiers, je comprends que la question du public-cible se pose, puisque, comme l'a dit je sais plus qui plus haut, ça recoupe la question de la ligne éditoriale.
Pour le seconds, la question n'est pas du tout forcée de se poser dans les mêmes termes.

Roanne a écrit :C'est clair que parfois, la subtilité ne tient pas à grand-chose.
Au contraire, je trouve que quand il s'agit d'idées, de points de vue, de ressenti et de choix, ce sont les subtilités qui changent tout, parce qu'un même élément, perçu de deux façons sensiblement différente, change tout dans la façon de voir les choses... :roll:
Syven a écrit :Mais je crois (de façon personnelle), que se définir un public, ce n'est pas une question d'âge, quelqu'un disait plus haut qu'à 15 ans, on peut lire n'importe quoi, ça dépend de sa personnalité et de ses goûts, je suis d'accord. On peut définir son public autrement que par un archétype sociétal.
Ouip ! Je suis d'accord... En fait, ça rejoint un peu l'idée que le texte cible lui-même nécessairement son lecteur. (<-- sujet de dissert de khâgne, lol). Un amateur de romans d'action musclé va s'enfuir devant l'incipit de Jane Eyre. Un amateur de romans d'amour bucoliques ne poursuivra pas sa lecture d'un roman d'horreur. (Evidemment, on peut aimer les deux, là n'est pas la question :lol: )
Est-ce que l'auteur doit y réfléchir objectivement avant ?
Hm, pour moi, qui me situe dans la catégorie B que j'évoquais plus haut, ce n'est pas nécessaire : je verrai bien, après avoir fini le livre, à qui c'est susceptible de plaire.
chocolaa a écrit :En tout cas c'est amusant, car avant de lire le sujet je n'aurai pas cru que je "ciblais" un public en écrivant, pourtant c'est exactement ce que je fais, et sans vraiment m'en rendre compte
Oui, voilà : par définition, on cible un public qui aura telles attentes, tels goûts. De ce point de vue-là, c'est inhérent au fait d'écrire.
Mais, à mes yeux, ce n'est pas la même chose que de penser, avant d'écrire : "je vais écrire pour telle catégorie", surtout que d'intellectualiser ce choix de lecteur, ça risque 1/ de reposer sur des catégories un peu artificielles, 2/ d'être limitatif. (J'ai dit "ça risque", et non pas "c'est forcémen").
Célia a écrit :Il y a aussi un autre point qui, il me semble, n'a pas été encore abordé.
Nous (quand je dis nous, ce n'est pas une généralité mais c'est ce que j'ai observé) faisons partie d'une génération très référentielle. Quand on écrit un space op', de base, on a des références marquées que l'on peut utiliser dans ses propres textes (un Empire, une organisation pacifiste, des sauts dans le temps en l'espace, voire même des pyjamas) Quand on écrit de la fantasy, on peut aussi arriver à ce genre de référence. Ou pas d'ailleurs.

De plus, je suppose, quand j'écris un roman comme les Chasseurs ou les Bracelets, que je vais m'adresser à un public qui aime voir du monde, voyager, et qui aura peut-être la même façon d'appréhender le monde que moi.
C'est déjà aussi une façon de cadrer son texte et de définir un certain public (même si on n'y pense pas forcément)

Et pourtant ce sont des éléments qui n'ont ni avoir avec l'âge, ni avec le genre, ni avec une quelconque prédéfinition éditoriale.
J'ai pas compris ce que tu voulais dire...
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Maden
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Re: Votre public cible

Message par Maden »

15 à 30 ans, c'est la cible qu'on appelle maintenant "Young Adult" (en français : "jeunes adultes" ou encore "littérature passerelle").
Ah bah tu vois, je pensais en toute logique que jeunes adultes faisait référence à la tranche 18-25 ans qui sortent fraichement de l'adolescence. Donc finalement, il faut que j'arrête de me prendre la tête avec le sexe et la violence. :yata:

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Re: Votre public cible

Message par Roanne »

Milora a écrit :En fait je crois que ce qui différencie les avis desgens dans ce fil c'est juste la façon de se positionner entre :
A- ceux qui écrivent pour être édités (sans rien de péjoratif, et ce n'est pas non plus réducteur. Mais qui, en écrivant, se disent qu'ils vont l'envoyer à un éditeur. Ça inclue les auteurs déjà publiés qui savent qu'ils ont la possibilité de renouveler l'expérience - avec des enjeux différents et tout, mais c'est une autre question)
B- ceux qui écrivent, sans penser forcément à l'édition, et se disent qu'ils verront ensuite s'ils essayent ou pas de faire éditer leurs textes.

Pour les premiers, je comprends que la question du public-cible se pose, puisque, comme l'a dit je sais plus qui plus haut, ça recoupe la question de la ligne éditoriale.
Pour le seconds, la question n'est pas du tout forcée de se poser dans les mêmes termes.
Je comprends ce que tu veux dire mais je ne suis pas tout à fait d'accord, sauf si je suis l'exception qui confirme ta règle : je ne suis pas plus motivée que ça par le fait d'être éditée, au fond, j'ai même longtemps écrit sur et pour un support blog.
Pourtant, je me suis demandée dès le départ qui lirait ce blog et donc pour qui j'écrivais.
Ecrire n'est pas une question de support à mes yeux mais bien de lecteurs finaux. Après, la façon dont ils accèdent au texte, cela relève du choix de l'auteur (et de sa capacité à fournir tel ou tel support ou à trouver un éditeur si c'est son souhait).

Donc mon avis sur le public cible n'est pas motivé par le fait de vouloir ou non être éditée.
Mon but c'est d'obtenir un roman cohérent avec lui-même et qui plaira aux personnes pour lesquelles je l'ai écrit (et s'il touche un public plus large, tant mieux, mais ça restera un accident).

Et je suis persuadée que dans les auteurs du forum qui veulent absolument être édités, nous allons trouver des auteurs qui ne "pensent" pas du tout en terme de "public cible".
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Re: Votre public cible

Message par Milora »

Je vois ce que tu veux dire (à mon tour), mais je pense que ça ne contredit pas nécessairement ce que je disais : comme tu dis, le support n'est pas le plus important. Si tu cibles ton public pour un blog, c'est une sorte de publication ; au sens où tu écris pour rendre visible ton texte, non ? Ce qui comptait dans ma typologie c'est pas vraiment l'aspect concret de la publication passant par un éditeur, mais plutôt la démarche (écrire pour être visible de tel public / ou écrire, et on verra ensuite pour le public).
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Re: Votre public cible

Message par Bergamote »

Je suis d'accord avec toi Roanne, mais bien choisir sa cible (peu importe quand) aidera je pense à être édité. Pour donner un exemple totalement caricatural et j'insiste sur le complétement :

Il serait dommage qu'un auteur envoie "Lapin et les aventuriers de la carotte perdue" à une maison d'édition qui ne publie que de la littérature gothique. Mais il va en être de même sur le net. Sur un forum SFFF, publier de la littérature blanche ce ne sera pas forcement le bon choix. Sur un blog qui à pour thème "Je deteste les elfes ce sont de gros écologistes extrémistes", on ne va pas publier une ode à Farfadaël, l'herboriste attitré de Galadriel.

Donc oui il faut savoir un minimum savoir pour qui on écrit. Et en plus cela peut aider à donner une cohérence à l'histoire que l'on écrit.

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Re: Votre public cible

Message par Roanne »

Bergamote a écrit :Je suis d'accord avec toi Roanne, mais bien choisir sa cible (peu importe quand) aidera je pense à être édité.
Je n'ai jamais prétendu le contraire. ;)

Milora : merci pour la précision, c'est vrai que ce n'était pas nécessairement contradictoire, mais je ne voulais pas qu'on colle une étiquette "volonté de publication à tout prix" sur les personnes qui ont besoin de savoir pour qui elles écrivent pour concrétiser leur projet de texte (qu'il soit lu ou pas au final).
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Re: Votre public cible

Message par Milora »

Bergamote a écrit :Je suis d'accord avec toi Roanne, mais bien choisir sa cible (peu importe quand) aidera je pense à être édité
Ben, justement : c'est pas "peu importe quand". Le fait même de penser que ça aidera à être édité, c'est se situer dans ce que j'avais appelé "catégorie A". Le "quand" implique une démarche différente de la part de l'auteur, un positionnement différent par rapport à son texte.

Je ne pense pas qu'une des positions soit meilleure que l'autre. L'objectif n'est tout simplement pas exactement le même...

Roanne a écrit :mais je ne voulais pas qu'on colle une étiquette "volonté de publication à tout prix" sur les personnes qui ont besoin de savoir pour qui elles écrivent pour concrétiser leur projet de texte (qu'il soit lu ou pas au final).
Ah, c'est pas non plus ce que je voulais dire. Si on caricature, on pourrait tout aussi bien dire que la "catégorie B" n'est constituée que de dilettantes et pas de vrais auteurs. C'était pas non plus du tout mon intention.
J'expliquais juste ce qui, à mes yeux, divisait les membres sur la question et, en fait, sur beaucoup des questions qui sont posées dans La Plume dans la Palme. :roll:


EDIT : euuuuh, c'est quoi cette citation en vert caca d'oie ??
Modifié en dernier par Milora le mer. août 10, 2011 11:11 am, modifié 1 fois.
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Re: Votre public cible

Message par Roanne »

Il manquait juste un " ] " dans le quote de Bergamote, je t'ai arrangé ça.
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Re: Votre public cible

Message par Milora »

Ah, tout s'explique ! Merci :) Comme quoi, on a beau se relire, on ne voit pas la faute de frppe (j'ai édité 3 fois sans voir qu'il manquait le ] ) ^^

*fin du hors sujet :roll: *
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Re: Votre public cible

Message par Bergamote »

Quand je précise peu importe quand, c'est qu'on peut très bien choisir d'écrire un bouquin pour soi et ensuite le diriger vers les personnes qui nous "ressemble" et donc vers un éditeur qui cible ces gens-là.

Ou se dire, dès le départ, avant même la première phrase de synopsis, se dire : Voilà, je veux écrire pour un public féminin avec une très bonne culture picturale. (Du coup, en effet, ça changera la façon d'écrire je pense, rien qu'au niveau du vocabulaire.)

En fait, le peu importe quand, c'était pour ne pas avoir à justifier de tel ou tel choix. Pour moi tous se valent.

Par contre, là où cela me pose un problème cette histoire de "ciblage" c'est que je crains que cela puisse donner aussi l'effet inverse. C'est-à-dire écrire un texte trop ciblé et qui du coup n'aura que très peu de chance d'être édité sur papier avec contrat à compte d'éditeur. Du fait du côté très spécialisé du texte.

Un peu comme quelqu'un qui passerait sa vie à écrire un bouquin sur la façon d'élever des écrevisses d'eau douce (bon là c'est plus un ouvrage technique mais c'était pour l'exemple) et qui ensuite se retrouverait sans maison d'édition "capable" (du fait de leur ligne éditoriale) de publier ce livre.

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