Merci pour vos retours ! Mes articles ne sont pas parfaits, et ils bénéficient des commentaires qu'on me fait dessus.
Concernant le droit de courte citation... Cela ne requiert en effet pas d'autorisation tant que le droit moral et certains critères de citations spécifiés par la loi sont respectés.
En revanche, ce n'est pas clair si ce droit s'applique lorsque la citation est reprise au sein d'une autre œuvre littéraire. À en croire Wikipédia, le droit de citation peut être utilisé "afin de rendre compte d'événements d'actualité" ou "à des fins de critique ou de revue" d'après la législation européenne (
http://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_courte_citation), et "aux fins d'étude privée et de recherche (article 29), de critique et de compte-rendu (article 29.1) ou aux fins de communication des nouvelles (article 29.2)" d'après la législation canadienne (
http://fr.wikipedia.org/wiki/Utilisatio ... _au_Canada). C'est très particulier.
Pour ce qui est des corrections, merci pour vos témoignages ! À vrai dire, j'allais moi-même poser la question. J'ai travaillé mon propre contrat d'édition à partir de quelques exemples dont aucun ne mentionnaient ces fameuses "corrections éditoriales"... J'étais assez surprise, et j'ai commencé à me demander s'il était abusif de ma part d'inclure dans le contrat la nécessité pour les auteurs de s'acquitter des corrections demandées.
Roanne : Là, je suis par contre dubitative. Tous les contrats évoquent la correction des "épreuves", qui est effectuée par l'éditeur si l'auteur fait défaut de le faire lui-même avant un certain délai. Cette correction, comme je le comprends, est cependant typographique : les "épreuves" dans l'édition traditionnelle sont des essais d'impression, ce qui indique que l'œuvre a déjà franchi le cap des éventuelles corrections éditoriales. À ce stade, si l'auteur demande à faire des "corrections d'auteur" qui modifient le texte au-delà d'un certain pourcentage, il est même tenu de les payer lui-même...
Je me demande s'il n'y aurait pas confusion entre ces différents types de "correction". Publier au nom de l'auteur quelque chose que l'auteur n'a ni écrit, ni approuvé me semble quand même difficile à soutenir en regard de la loi.