L'origine de votre roman

[Cerane]

Une bonne question!

Mais dans mon cas c'est assez banal. En tout cas pour ce roman-ci.
Un jour, pendant ma pause déjeuner je ne savais pas quoi faire. J'ai commencé à écrire quelques phrases pour me distraire et je ne me suis arrêtée qu'un an plus tard, après 400 pages.
C'est la première fois que je démarre un roman comme ça, sans idée précise de ce que je vais y mettre, sans même trouver de titre ou de personnage avant de commencer. Et c'est aussi la première fois que je vais aussi loin.
D'ordinaire je commence par les personnages, le titre ou alors l'idée me vient d'un poème que j'ai écrit, d'un autre livre que j'ai lu et dont j'aime refaire l'histoire.

Pour Silmarÿa, tout a été fait à l'envers!
D'abord l'histoire, sans aucun plan, guidant mes personnages au fil de mes humeurs, sans leur fixer un avenir précis. A la question: comment ça se termine? je n'ai trouvé la réponse qu’après avoir mis le point final.
Quant au titre, il n'y en a toujours pas de véritable pour le moment, j'attend d'avoir fini toutes mes corrections.
A l'inverse de d'habitude le récit m'a donné envie d'écrire des poèmes sur l'histoire, de dessiner le personnage principal.

[Karele]

L'origine de Mythe?
Enfin, en dehors du "écris-moi une petite histoire moman" de ma fille (26 ans enfin 20/21 à ce moment là)?
que dire?: la curiosité, la frustration, la soif de "savoir", mon goût incontrôlable pour tout ce qui touche à l'origine de nos croyances, mon désespoir quant à mon manque de connaissances alors qu'il y a tant d'incroyables trésors sur cette terre, l'impression que je n'ai ou n'aurai jamais assez de temps pour "savoir", le sentiment terrible que l'on ne nous dit pas tout ou que tout n'est pas accessible...
Pas certaine que cela se soigne tout ça (y'a pas de grenouille cinglée)

[Zanlicatl]

une prof de français ma conquis (dans l'écriture) en me faisant lire un genre lithéraire que trop peu de gens connaissent les Robinsonnades. J'avais envie de m'essayer a se genre litheraire. J'avais en même temps la puberté un peu précoce dira t'on hahaha, la testostérone en ébullition suite à une musique d'indochine " https://www.youtube.com/watch?v=Qxjtt53pxqw " cette musique à eu un effet étrange, j'ai eu alors, dans mon esprit mon "canary bay" personnel.... avec le temps j'en voulais TOUJOURS PLUS !!!! cette bay était trop petite alors j'en ai fait une ile, puis, une presqu'ile...

avec le temps mes femmes voulaient elle aussi plus, comme affublées d'une volonté propre, elles aussi suivirent mon exemple a vouloir s'étendre alors la presqu'ile, un continent émergea, puis un second, finissant par créer une planète !

désormais j'ai quatre système dans mon univers mais avec d'autres peuples que ses "filles". J'y ai installé un endroit où vivent mes tulpae, parfois j'aime faire des exercices de visualisations en voyageant dans mon monde, je croise des bucherons, des voleurs, des assassins, des chasseurs ceuilleur j'en passe et des meilleurs.

Voila ce qu'une pulsion sexuelle maillé à la robinsonnade à fait hahaha.

[Capucine]

L'origine de mon roman, c'est un peu pareil que l'origine de mon inspiration.

En fait depuis mes treize ans j'ai créé mon personnage principal, sauf que je ne savais pas trop comment créer un monde et une intrigue. J'étais aussi hyper influencée par Harry Potter, le Seigneur des Anneaux et Ewilan.
Et puis vers 19 ans, j'ai commencé les arts martiaux et c'est ce qui m'a inspirée pour donner une direction à mon personnage. Encore plus tard, je me suis intéressée au concept du développement personnel et en menant une réflexion sur moi-même, ça m'a offert d'autres pistes d'écriture.
Du coup avec les années qui passaient, je profitais de mon roman pour extérioriser tout ce que je pensais, ma façon de concevoir le monde, mes rêves, mes idéaux, mes attentes... J'en profitais aussi pour dénoncer certaines choses.

C'est peut-être bizarre à dire, mais l'origine (ou le résultat?) de mon roman, c'est surtout mon besoin d'évasion et l'idée que la réalité n'est pas toujours suffisante ou satisfaisante.
J'ai vu que pour beaucoup vous avez fait un rêve puis en avez écrit une histoire. En fait, je n'y arrive pas car mes rêves sont beaucoup trop loufoques mais souvent je rêve éveillée, j'imagine des scènes que je pourrais faire entrer dans mon histoire. C'est dans un état un peu de "transe" que j'ai des bonnes idées et d'ailleurs je me dépêche de les écrire avant d'oublier, car sur le moment, c'est très spontané, comme si je rêvais.
Je sais pas si ça a beaucoup de sens tout ce que je raconte

[Astraia]

Pour moi, c'était terriblement cliché.

J'ai vu les films du Seigneur des Anneaux pour la première fois à 12 ans, et j'ai aussitôt décidé que je voulais écrire quelque chose du genre. J'écrivais déjà depuis toute petite mais c'était la première fois que je me consacrais à un tel projet. À la base, je voulais écrire une trilogie, comme le Seigneur des Anneaux… En fin de compte, je n'avais assez de matériel que pour un seul livre, et c'est donc ce livre-là que j'ai écrit.

Je ne sais absolument pas d'où l'idée est sortie - c'était sûrement une agglomération de choses que j'avais trouvées dans Narnia, Ewilan, His Dark Materials (de Philip Pullman), Harry Potter et mes autres lectures de l'époque. L'histoire que j'ai produite était bourrée de clichés qui me font encore rougir: l'héroïne était une elfe aux yeux violets, abandonnée par ses parents et élevée par des fermiers, et elle s'est avérée être l'enfant de la prophétie qui détrônerait le roi tyran une fois pour toutes - et n'oublions pas que ce roi était en fait (tin tin tiiiiin) son père! Autant dire que plus stéréotypé, vous ne trouverez pas.

J'ai pris un an et demi à écrire l'histoire, je l'ai réécrite à 14/15 ans, et puis je l'ai abandonnée. Elle n'est pas pour autant sortie de mon esprit, et il faut avouer que bien qu'elle soit pourrie, j'en étais fière, étant donné que je n'avais jamais écrit une histoire aussi longue (80'000 mots, quand même) ni pour un monde que j'avais inventé. Et puis il y a deux ans, durant mes études de Creative Writing en Angleterre, j'ai décidé de la reprendre. J'ai gardé la structure de base, mais quasiment tout le reste a changé: les elfes ont été remplacés par des humains, la séparation elfes/humains a été transformée en un système de haute race (colonisateurs)/basse race (indigènes), l'héroïne est devenue une fille on-ne-peut-plus normale, et le roi est passé de "grand méchant" à "héros", lui aussi. La plus grande modification a été celle du monde lui-même. J'ai toujours eu une passion pour l'Antiquité (d'où mes études actuelles ), et c'est en m'inspirant du monde méditerranéen à l'âge de bronze que j'ai créé mon nouveau monde. J'ai aussi décidé que tous les peuples auraient une apparence allant de méditerranéenne à africaine, tout simplement parce que, vu le climat et la géographie de leurs pays, ce serait plus naturel.

Et bien sûr, l'intrigue elle-même a aussi été débarrassée de tous ces affreux clichés - même si je ne révèlerai pas la nouvelle en détail

Voilà donc d'où mon roman est sorti et comment il est passé de "quelle est cette abomination infantile" à "tiens, c'est possible que ça vaut quelque chose en fin de compte"

[Alcante]

Posséder un personnage à pars entière. Point.
C'est ce désir égoïste qui m'a poussé (et continue toujours à le faire) à plonger dans l'univers des histoires originales.

J'ai été nourri à la fanfiction (rolala elle parle encore de ça ?) dès mes treize ans et à l'époque ça a été une grande révélation pour moi. "Oh mon dieu ! Je peux faire mumuse avec tel et tel personnage ? Vraiment ? Ils peuvent effectuer tout ce que je leur demande ?" Au début ça me suffisait, ne prenant pas vraiment en compte le contexte et les règles imposées dans ces mondes inventés par quelqu'un d'autre. Puis une petite voix a commencé à se faire entendre dans un recoin de mon crâne, elle possédait toujours ce ton railleur et suffisant qui avait la manie de m'agacer facilement : "Tu penses vraiment que Truc ferait ça ? Non, ces deux-là ne se parleraient jamais de cette manière ! Mais qu'est-ce que tu fabriques ça n'existe pas dans cet univers ! Ce que tu t'apprêtes à écrire est complètement hors contexte, ma fille."
A la base, si j'écrivais des fanfictions c'était pour continuer à m'amuser avec des personnages et des histoires que j'affectionnais particulièrement mais plus je prenais mes aises et plus la peur de l'OOC "Out of Character" me perturbait. Je passais plus de temps à réfléchir sur "Comment l'auteur de ce personnage le ferait réagir à ça ?" plutôt qu'à "Comment le personnage va-t-il surmonter ça? ". Comme un insecte hypnotisé par une lampe extérieure en pleine nuit, il fallait que je trouve ABSOLUMENT la réaction qui laisserait à penser que l'auteur lui même venait d'en suggérer l'idée.
A cause d'un truc aussi stupide, j'ai réussi à me dégoûter de l'écriture pendant un petit moment.

Puis un jour, (pendant un examen de Droit Constit" qui était censé durer 4h et que je n'avais absolument pas révisé au préalable), j'ai eu cette pensée complètement saugrenue -qui me caractérise assez bien dans un sens.
" Pourquoi est-ce qu'on ne voit jamais un héros aller aux toilettes ?"
Trois heures trente à tuer (oui, j'avais bâclé ma dissert' en 30min chrono en main), quatre feuilles de brouillon devant moi et un stylo bleu dans ma main,. Qu'est-ce qui m'empêchait d'écrire mon héros en train d'aller aux toilettes juste avant une bataille critique ? Ou même mieux ! Mon héros se rendant compte que son ennemi mortel était assis à l'intérieur de la cabine de toilettes adjacente à la sienne ?
Je me suis donnée quelques minutes pour réfléchir et me questionner sur le fait de ne pas être en train de devenir scatophile, puis je me suis lancée le sourire aux lèvres.

Trois heures plus tard et un examen complètement chié derrière moi (non je ne suis pas scatophile ! D'ailleurs celle là n'était même pas volontaire!), je ressortais de l'amphi avec un duel (prenant place dans les toilettes du personnel du QG des méchants) complètement barge dans les mains. Et surtout, je venais de "mettre au monde" Sirius qui, même s'il a pas mal changé depuis, me colle toujours autant à la peau !

Sirius qui m'a ensuite poussé à lui écrire une histoire, parce qu'il le vaut bien ! (et qu'il en a marre de devoir supporter tous les moments gênants que je lui inflige)

Oh cette belle répétition de "qui" et "qu'il" !

Happy End !

[Crazy]

Trois heures plus tard et un examen complètement chié derrière moi (non je ne suis pas scatophile ! D'ailleurs celle là n'était même pas volontaire!), je ressortais de l'amphi avec un duel (prenant place dans les toilettes du personnel du QG des méchants) complètement barge dans les mains.

Moralité : c'est toujours tout bénef de mettre ses héros dans la merde

[Alcante]

Trois heures plus tard et un examen complètement chié derrière moi (non je ne suis pas scatophile ! D'ailleurs celle là n'était même pas volontaire!), je ressortais de l'amphi avec un duel (prenant place dans les toilettes du personnel du QG des méchants) complètement barge dans les mains.

Moralité : c'est toujours tout bénef de mettre ses héros dans la merde

Ooooh ! I see what you did there ! Héhé !

Tu as bien retenu la partie la plus importante de ma tirade

[Capucine]

J'ai vu les films du Seigneur des Anneaux pour la première fois à 12 ans, et j'ai aussitôt décidé que je voulais écrire quelque chose du genre. J'écrivais déjà depuis toute petite mais c'était la première fois que je me consacrais à un tel projet. À la base, je voulais écrire une trilogie, comme le Seigneur des Anneaux…

Je ne sais absolument pas d'où l'idée est sortie - c'était sûrement une agglomération de choses que j'avais trouvées dans Narnia, Ewilan, His Dark Materials (de Philip Pullman), Harry Potter et mes autres lectures de l'époque

C'était exactement pareil pour moi! Je pense que c'est le Seigneur des Anneaux et donc l'univers de Tolkien qui m'ont donné envie d'écrire. D'ailleurs depuis cette époque, mon rêve est d'aller en Nouvelle-Zélande!
Tout comme toi, à 13 ans j'ai commencé une histoire avec un mix de toutes mes lectures. Mon héroïne aussi avait les yeux violets, des cousins qui vivaient comme les Hobbits et elle était amie avec une princesse magicienne et elle apprenait à se servir d'une arme similaire aux sabres laser!
J'ai du écrire une dizaine de chapitres puis j'ai laissé l'histoire inachevée, car je ne savais pas où j'allais. Et c'est vers 19 ans que j'ai tout recommencé. J'ai repris uniquement le personnage principal et que j'ai commencé à écrire, cette fois avec une intrigue. Et puis il y a deux ans, à 24 ans, j'ai à nouveau repris l'histoire, car je considérais que mon texte n'était pas assez mature. Aujourd'hui je commence à en être un peu satisfaite (suffisamment pour oser le faire lire autour de moi!)

[Ervael]

Pour ma part, il n'y a rien de particulier. J'ai passé des années dans des romans, jeux (de rôle, plateaux, table, vidéo) et des forums rp, en plus d'avoir mon site de fantasy, à travers lesquels j'ai vu pas mal d'univers et créations amatrices ou non avec lesquels je me suis nourris. Je me suis souvent dis comme beaucoup on dû avoir cette pensée également, "ça serait génial si".

A la base ce n'était que des petits morceaux et un jour ça a fait "pouf", l'idée de l'univers est venue dans son ensemble. Du coup je ne vois pas ça forcément comme un déclic ou une révélation. En baignant dans les univers imaginaires depuis longtemps et aimant écrire, que cela soit des articles ou dans les forums rpg depuis longtemps, je vois ça comme finalement comme quelque chose vers laquelle je suis allé naturellement. J'ai pensé un temps que ça pouvait être une lubie, mais après un an bien qu'en ayant eu des périodes où je n'ai pas avancé, j'aime toujours autant travailler dessus (et pourtant j'ai surtout travaillé l'univers, plus que des textes)