[A] Tutoriel sur la fabrication et la vente de livres via Amazon

[Fishdrake]

Pour info, Fishdrake, le bêta-lecteur ne corrige pas le texte de l'auteur : il pointe ce qui le gêne.

Ce qui ne l’empêche pas de signaler les fautes quand il en trouve, mais je suis au courant de cette distinction.


Après le problème, c'est que pour bénéficier d'une correction, il faut qu'un éditeur accepte de publier l'ouvrage.

Comment faire quand on passe par Amazon sans passer au préalable par un éditeur ?

[Macada]

Argh ! un éditeur non plus n'est pas un correcteur, il va juste - au mieux - traquer ou faire traquer les dernières coquilles.

Ainsi, je dirais que pour les temps et les concordances, il faut que le problème soit réglé avant soumission pour que le manuscrit ait une chance d'être lu

"Et on peut corriger un ebook en très peu de temps"
C'est a dire en très peu de temps ?

Je pense que Jean-Claude veut dire qu'éditer le fichier puis le ré-engistrer au bon format est très rapide par rapport à une modification d'une version papier déjà imprimée (en gros il faut attendre un prochain tirage).

[MarquiseArtémise]

Fishdrake si tu t'auto-édites et que tu veux traquer les fautes (coquilles, concordance et autres) parce que tu n'as personne de qualifié pour ce faire, il te faut contacter un (e) correcteur pro, que tu devras rémunérer.
C'est d'autant plus important que si trop de textes numériques paraissent pleins de fautes, de problèmes de mise en page, etc... beaucoup de lecteurs (comme c'est déjà le cas) vont se méfier des auteurs indépendants. Il n'y a qu'à jeter un œil sur le forum du Kindle pour s'en rendre compte.

[Jean-Claude Dunyach]

Argh ! un éditeur non plus n'est pas un correcteur, il va juste - au mieux - traquer ou faire traquer les dernières coquilles.

Ainsi, je dirais que pour les temps et les concordances, il faut que le problème soit réglé avant soumission pour que le manuscrit ait une chance d'être lu

"Et on peut corriger un ebook en très peu de temps"
C'est a dire en très peu de temps ?

Je pense que Jean-Claude veut dire qu'éditer le fichier puis le ré-engistrer au bon format est très rapide par rapport à une modification d'une version papier déjà imprimée (en gros il faut attendre un prochain tirage).

Exact. C'est bien ça (voir mon tutoriel). Il faut compter deux heures pour mettre à jour un fichier numérique - parfois moins si les modifications sont légères.

Pour ce qui est des corrections, la plupart des coquilles peuvent être repérées par un outil de correction professionnel de type Antidote. Mais ça ne résout pas le problème de l'édition, c'est-à-dire du retravaillage/polissage d'un texte jusqu'à sa finalisation. Et aussi du fait que les éditeurs sont avant tout là pour trier et éliminer de la pile des soumissions les 90% de bouquins qui ne sont tout simplement pas publiables. C'est dur à dire comme ça, mais c'est malheureusement la vérité.

[desienne]

...c'est-à-dire du retravaillage/polissage d'un texte jusqu'à sa finalisation...
Il me vient une citation que je l'ai lue je ne sais plus où :
" Un auteur peut s'auto-publier, il ne pourra jamais s'auto-éditer. "
L'édition est notre alliée

[Roanne]

Je crois qu'Amazon (en tant que diffuseur, pour la peine) prend une commission : savez-vous quel est son montant ?
Est-elle fixe ou bien s'agit-il d'un pourcentage du prix de l'ebook ?

Sinon, de quelle façon le propriétaire de l'ebook récupère-t-il ses rémunérations (qu'il soit auteur, éditeur, association ou autre) ?
Y a-t-il un contrôle possible ? Comment s'assurer de la fiabilité du nombre de ventes déclarées par Amazon ?

Je cherche des informations sur la mise en ligne d'ebooks, Amazon possède un large spectre de diffusion mais j'ai peur que ce soit peu compatible avec les ovni qu'on veut (re)mettre à disposition à petit prix.

[Jean-Claude Dunyach]

Je crois qu'Amazon (en tant que diffuseur, pour la peine) prend une commission : savez-vous quel est son montant ?
Est-elle fixe ou bien s'agit-il d'un pourcentage du prix de l'ebook ?

Amazon prend 30% du prix H.T. des livres. 70% revient à l'éditeur/auteur (bref, à celui qui met le livre en vente).

Sinon, de quelle façon le propriétaire de l'ebook récupère-t-il ses rémunérations (qu'il soit auteur, éditeur, association ou autre) ?
Y a-t-il un contrôle possible ? Comment s'assurer de la fiabilité du nombre de ventes déclarées par Amazon ?

Amazon verse directement sur ton compte le montant de ce qu'il te doit (ou t'envoie un chèque, si tu préfères) quand le montant dépasse 20 euros. Il y a un délai de 45 jours pour les calculs des ventes (au cas où il y aurait des annulations de vente).
On ne peut pas vérifier la fiabilité des chiffres d'Amazon à ma connaissance, mais aux USA il n'y a pas eu de gros scandales sur le sujet.

Je cherche des informations sur la mise en ligne d'ebooks, Amazon possède un large spectre de diffusion mais j'ai peur que ce soit peu compatible avec les ovni qu'on veut (re)mettre à disposition à petit prix.

Amazon le fait, et plutôt bien. Il y a aussi Lulu.com, qui marche sur le même principe qu'Amazon. Entre les deux, on couvre pas mal de lecteurs potentiels...

[Roanne]

Merci beaucoup Jean-Claude d'avoir pris le temps de me répondre en détail.

[takisys]

Je cherche des informations sur la mise en ligne d'ebooks, Amazon possède un large spectre de diffusion mais j'ai peur que ce soit peu compatible avec les ovni qu'on veut (re)mettre à disposition à petit prix.

Pour avoir pas mal fureté sur amazon, je pense que la visibilité d'un livre dépend pas mal des mots clefs qui lui sont rattachés : plus il en aura, plus souvent, il apparaitra au terme d'une recherche

[Jean-Claude Dunyach]

Je cherche des informations sur la mise en ligne d'ebooks, Amazon possède un large spectre de diffusion mais j'ai peur que ce soit peu compatible avec les ovni qu'on veut (re)mettre à disposition à petit prix.

Pour avoir pas mal fureté sur amazon, je pense que la visibilité d'un livre dépend pas mal des mots clefs qui lui sont rattachés : plus il en aura, plus souvent, il apparaitra au terme d'une recherche

C'est exact - on a droit à 7 mots-clés, plus 2 catégories prédéfinies.
Mais la visibilité dépend avant tout du nombre de "j'aime", d'évaluations de lecteurs (en nombre d'étoiles), et, bien sur, de critiques postées sur la page du livre. En fait, si on veut rendre service à un auteur qu'on aime, il faut s'imposer de se connecter à Amazon et d'aller sur la page de ses livres pour les évaluer. Voire copier/coller un bout de critique.
Ca, ça augmente énormément la visibilité. C'est incomparable...

[Celia]

Je cherche des informations sur la mise en ligne d'ebooks, Amazon possède un large spectre de diffusion mais j'ai peur que ce soit peu compatible avec les ovni qu'on veut (re)mettre à disposition à petit prix.

Pour avoir pas mal fureté sur amazon, je pense que la visibilité d'un livre dépend pas mal des mots clefs qui lui sont rattachés : plus il en aura, plus souvent, il apparaitra au terme d'une recherche

C'est exact - on a droit à 7 mots-clés, plus 2 catégories prédéfinies.
Mais la visibilité dépend avant tout du nombre de "j'aime", d'évaluations de lecteurs (en nombre d'étoiles), et, bien sur, de critiques postées sur la page du livre. En fait, si on veut rendre service à un auteur qu'on aime, il faut s'imposer de se connecter à Amazon et d'aller sur la page de ses livres pour les évaluer. Voire copier/coller un bout de critique.
Ca, ça augmente énormément la visibilité. C'est incomparable...

Hm, voilà qui va rendre mes heures de pause aujourd'hui des plus productives

[Roanne]

Hop, je remonte le fil parce que je suis en pleine cogitation pour Romane, qui ne séduira jamais un éditeur.
Ce roman n'entre pas dans le cadre d'une édition numérique mais dans celui d'une potentielle auto-publication numérique.

(Jean-Claude, si tu passes par là...)

Quand un auteur est parfaitement inconnu et invisible, en toute sincérité, il doit pouvoir placer une dizaine ou une quinzaine d'ouvrages numériques (les copains...), sans doute, pas plus.
Du coup, est-ce que ça vaut la peine de se lancer dans l'auto-publication numérique, avec toutes ses contraintes ?
Et de faire payer les copains en question ?... ça pose question après tout, ce ne sont pas de "simples lecteurs".
Quand on veut juste ne pas mettre dans un tiroir quelque chose sur lequel on a passé du temps mais qui ne bénéficiera ni d'une direction littéraire ni de la revue d'un correcteur pro, est-ce qu'il n'est pas plus honnête mais surtout moins prise de tête de l'offrir à ses proches à la demande ?
Dans ce cas, doit-on quand même faire une demande d'ISBN ?

[desienne]

Rassures-toi, Roanne, t'es pas la seule qui cogite sur le sujet.
J'y pense pour mes zombies et ça ferait un excellent test.
Maintenant, il faut que je comprenne bien où je mets les pieds. C'est pas encore le cas.

[Ellie]

Bon c'est mon avis personnel là-dessus, je dis pas qu'il soit particulièrement valable ou quoi que ce soit...

Hop, je remonte le fil parce que je suis en pleine cogitation pour Romane, qui ne séduira jamais un éditeur.
Ce roman n'entre pas dans le cadre d'une édition numérique mais dans celui d'une potentielle auto-publication numérique.

(Jean-Claude, si tu passes par là...)

Quand un auteur est parfaitement inconnu et invisible, en toute sincérité, il doit pouvoir placer une dizaine ou une quinzaine d'ouvrages numériques (les copains...), sans doute, pas plus.
Du coup, est-ce que ça vaut la peine de se lancer dans l'auto-publication numérique, avec toutes ses contraintes ?
Et de faire payer les copains en question ?... ça pose question après tout, ce ne sont pas de "simples lecteurs".
Quand on veut juste ne pas mettre dans un tiroir quelque chose sur lequel on a passé du temps mais qui ne bénéficiera ni d'une direction littéraire ni de la revue d'un correcteur pro, est-ce qu'il n'est pas plus honnête mais surtout moins prise de tête de l'offrir à ses proches à la demande ?

Une autre option, ça peut être de le diffuser de façon gratuite, non ? Ce qui limite a priori les contraintes, surtout en ayant déjà un site (ou un blog), ainsi que la culpabilité de «devoir faire payer ses potes» (pour ça il y a aussi l'option de le mettre de façon payante et de le filer gratuitement à ses potes).
Après ça dépend aussi de ce que tu veux faire : le proposer en version payante sur amazon, je trouve pas que ce soit un investissement en temps énorme (bon un peu quand même, surtout la première fois). Après ça fera des ventes limitées, mais le seul risque quelque part c'est d'avoir récupéré 8 euros et de pas pouvoir les toucher parce qu'il faut atteindre une somme minimale pour avoir un chèque. Vouloir le proposer sur plein de sites différents c'est déjà plus compliqué, vouloir avoir sur son site sa solution de paiement-puis-téléchargement encore plus (même si je serais très heureuse si des gens disaient «mais non c'est simple, y'a tel truc»).

Dans ce cas, doit-on quand même faire une demande d'ISBN ?

Je suis à peu près sûre que non...

[Koïnsky]

Tes interrogations me paraissent complètement fondées, Roanne, et elles m'interpellent, même si je n'ai aucun roman sous le coude. Je n'ai pas de réponse, mais je me demande s'il n'est pas possible de combiner les deux approches que tu évoques (vente numérique vs don aux amis). Après tout, certains groupes de musique ont déjà vendu leur album par un système de "give what you want". En gros, tu mets le livre numérique à disposition gratuite, mais tu poses un lien qui permet aux lecteurs contents de faire un don.

Avec cette approche, je ne sais pas s'il faudrait un numéro ISBN.