Bonjour à toutes et tous,
Ce sujet est très intéressant, et je trouve dommage qu'il se soit endormi car il y a bien des choses à dire sur ce thème qui pourrait intéresser tout auteur de SF, du moins la plupart, ceux qui doivent inventer de nouvelles planètes, de nouveaux monde. Quel plaisir et quel casse-tête !
Amarayan nous résume l'article paru dans Science & Vie récemment :
Amaryan a écrit :Petite remontée de topic !
Je suis tombée il y a peu sur le dernier numéro de Science & vie, qui traite d'un sujet qui à mon avis pourrait en intéresser certains ici,
l'habitabilité d'une planète.
L'article explique en gros que les scientifiques ont pendant longtemps cherché des planètes 'un peu comme la Terre', c-à-d de même taille, distance au soleil, quantité d'eau, autour d'une naine jaune, etc. Or il semblerait que la Terre soit en fait loin des conditions optimales pour la vie. L'article offre une description de ce qui serait l'idéal (et qui visiblement existe en quantité dans l'espace, bien qu'il soit difficile de le prouver) : une planète deux fois plus grosse que la terre, autour d'une naine rouge (qui vit bien plus longtemps qu'une naine jaune et permet donc un développement de la vie plus long) et plus proche de son soleil que nous. Ce qui donnerait une terre avec un climat doux permanent, des petits continents fragmentés baignés d'une lueur de coucher de soleil...
C'est très résumé, mais voilà, si jamais ça en inspire certains...
Cet article, je tiens à le préciser, n'est que de la prospective, et se base sur des notions de probabilité. Il explique quelles sont les conditions pour que la vie ait le plus de chance d'apparaître et de se développer sans anicroches.
Rappelons tout de même que la Terre a subi plusieurs extinctions massives d'espèces avant que l'homme n’apparaisse. Donc, ces conditions ne sont pas forcément indispensables à l'émergence de la vie, voire de l'intelligence, ni à l'habitabilité d'une telle planète.
Imaginons une planète qui montre toujours la même face à son étoile. On aurait un hémisphère très chaud, car il y ferait jour toute l'année (qui peut faire un nombre indéterminé de jours) ; et un hémisphère très froid car perpétuellement plongé dans l'obscurité. A priori un tel monde ne serait pas propice à la vie. Mais qui sait ?
Il est intéressant de noter que sur terre nous avons des espèces vivantes dites extrêmophiles, qui se développent dans des conditions normalement impropres à la vie, par exemple dans les fosses abyssales, dans des milieux acides ou dans la glace.
Pour en revenir à l'exemple ci-dessus, il se pourrait très bien qu'une forme de vie avancée se développe à l'équateur de la planète, dans l'espace où le jour cède peu à peu la place à la nuit. Des colons naufragés pourraient éventuellement tenter de s'y installer.
Dans ce cas, il n'y aurait pas de journées, car la luminosité serait tout le temps la même. On peut également supposé que des vents violents agiteraient l'atmosphère, causés par des échanges thermiques entre les deux faces du globe.
Bref, bien qu'intéressant, à mes yeux l'article de Sciences & Vie ne me convainc pas pour plusieurs raisons. Disons qu'il présente les types de monde où la vie —
telle que nous la connaissons sur Terre — a le plus de chance d'apparaitre et de se développer.
Son seul intérêt, à mon humble avis, est de nous faire prendre conscience que cela désigne plusieurs milliers de planètes dans notre galaxie (ou beaucoup plus, je ne me souviens plus très bien). Mais cela ne signifie nullement que la vie est impossible ailleurs.
J'aimerais beaucoup prolonger ce sujet avec des intervenants s'intéressant à l'exobiologie et à la prospective. Je ne suis pas tout à fait sur, d'ailleurs d'utiliser les bons termes. En fait, j'aimerais beaucoup discuter avec des scientifiques, des amateurs ou des auteurs des divers types de mondes abritant la vie qui
pourraient exister dans notre galaxie, ou dans notre univers.
Quelle influence pourrait avoir la gravité ? Le rythme des saisons dans un système stellaire binaire ou ternaire (il pourrait y avoir de nombreuses saisons avec des rythmes complexes) ?
Est-ce qu'une planète très éloignée de son étoile pourrait néanmoins abriter la vie en raison d'une forte teneur en gaz à effet de serre dû par exemple au volcanisme ?
J'aimerais beaucoup débattre de ces sujets, s'il y a des participants pour ce genre de délire créatif. Mais est-ce un délire ?
A bientôt, et merci de m'avoir lu.