[A] Langue étrangère (réelle) dans un roman

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Niniane
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[A] Langue étrangère (réelle) dans un roman

Message par Niniane »

Dans mes romans, j'ai tendance à utiliser beaucoup de mots en anglais et en espagnol. C'est des expressions ou des formulations, pas toujours typique. Je sais ce que ça veut dire et pourquoi je le mets à cet endroit-là, il y a également une raison à l'utilisation de ces mots en anglais (assez importante, en plus).

Je me demande juste si ça ne risquerait pas de poser un problème aux lecteurs non anglophones, et si, du coup, si un jour j'envisage l'édition, cela me pénaliserait ?

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Iluinar
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Re: Langue étrangère (réelle) dans un roman

Message par Iluinar »

J'y vois deux risques :

- Si ton lecteur ne parle pas la ou les langues en question, va-t-il comprendre quand même ? Même si l'Anglais et l'Espagnol sont des langues très pratiquées, ce n'est pas le cas de tout le monde. Un texte où je ne comprends pas tous les mots, ça me fait vite décrocher.

- L'usage de mots anglais quand l'équivalent français existe, ça peut agacer certains puristes (dont je suis) et passer pour une forme de snobisme.

Maintenant, si tu évites ces deux écueils là, je n'y vois pas d'opposition sur le principe. Comme toujours, on a le droit de tout faire à condition que l'histoire le justifie.

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Pandora
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Re: Langue étrangère (réelle) dans un roman

Message par Pandora »

Je ne pense pas, s'il y a de bonnes raisons et que ce n'est pas à chaque ligne.
Il y a toujours moyen de les traduire en nbp pour les non anglophones... mais trop de nbp tue les nbp ^^

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illiane
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Re: Langue étrangère (réelle) dans un roman

Message par illiane »

Je n'ai jamais publié mais je rejoins Pandora et Iluinar.
Par ailleurs je suis déja tombée sur des romans (donc publiés) où il y avait des phrases dans une autre langue (de l'anglais il me semble) parce que ça se justifiait (l'un des protagonistes rencontrait un homme qui parlait anglais mais pas lui. Du coup j'avais trouvé que ça renforçait bien le caractère d'incompréhension que vivait le protagoniste)
Je m'en sortirais, je te le jure ! A coup de livres je franchirais tous ces murs !

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Maden
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Re: Langue étrangère (réelle) dans un roman

Message par Maden »

Aurais-tu un exemple concret ? (un mot ou une expression que tu utilises et comment tu la justifies)

Je pense qu'il est difficile d'avoir un avis sur ce genre de choses sans précisions.

Pour répondre rapidement, dans un dialogue, si le personnage est anglophone, un mot étranger me choquera moins que dans la narration.

Mariedelabas
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Re: Langue étrangère (réelle) dans un roman

Message par Mariedelabas »

J'ai eu une expérience avec une langue régionale. Un grand auteur français a utilisé dans une de ses uchronies la langue de sa région, car il l'aime bien et il voulait lui rendre hommage. (le bouquin a décroché un grand prix des Imaginales, quand même)
Je suis d'une autre région et ne parle aucune langue régionale. J'ai lu le tome 1 jusqu'au bout en me forçant et en me disant :"Il va bien finir par passer au français normal, sacrebleu. Parce que moi, le patois...". Et le héros parle en patois tout le long. J'ai été incapable de m'attacher à lui, de me sentir concernée par ses sentiments. Donc le tome 2 est resté (et restera) sur le rayon de la bibliothèque.
Donc, en tant que lectrice, je rejoins les avis où 'point trop n'en faut'.

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ilham
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Re: Langue étrangère (réelle) dans un roman

Message par ilham »

Je mets quelques termes d'arabe parfois dans mes romans.
soit que ce soient des termes devenus relativement communs (si je parle de nikab, tout le monde comprendra, je pense) soit que le contexte soit compréhensible, par exemple le fajr quand il s'agit de la première prière de la journée. Ou des interjections quand d'habitude dans le roman les personnages parlent une autre langue (le français, par exemple) et passent d'un coup à leur langue maternelle ( donc souvent des insultes, mais aussi des mots doux)
Mais je n'en mets pas à toutes les lignes car ce serait imbuvable ( et je remarque que les auteurs francophones de ces pays n'utilisent quasi aucun mot d'arabe d'ailleurs)
Par contre, j'aime bien chercher des formules idiomatiques spécifiques à la langue... y'a des expressions marrantes à utiliser dans les dialogues.
Pour des termes moins fréquents, je fais aussi la traduction avec une note de bas de page, ou carrément un propos du narrateur à ce sujet. Je pense notamment à un personnage qui utilise une expression en arabe libanais, inconnue au bataillon de la plupart des lecteurs français je pense, dans un dialogue. J'ai mis juste en dessous, en italique, la traduction et puis après le narrateur explique que c'est un terme qui lui est resté de sa petite enfance...
Bon, peu de gens connaissent l'arabe. Pour l'anglais on peut estimer que le lecteur moyen a quand même un peu plus de vocabulaire de base, on va dire, et la tolérance peut sans doute être plus élevée. Si l'usage en est justifié.
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Niniane
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Re: Langue étrangère (réelle) dans un roman

Message par Niniane »

Merci à tous pour vos réponses.

Iluinar : J'ai du mal à voir en quoi de l'anglais dans un roman est du snobisme. Je crois que je ne comprends pas trop ce que tu veux dire. Quand je parlais de justification de l'anglais, c'est au niveau du contexte général du roman, qui est dans une ville souterraine aux USA. Les personnages ont donc un langage "mixte", et l'anglais et l'espagnol en font partie.

Pandora : Ce n'est pas à chaque ligne, mais ça revient fréquemment. C'est un peu un "tic" d'écriture, je crois.

Maden : Un exemple concret serait "icing on the cake" pour dire la cerise sur le gâteau. Les titres des romans sont aussi en anglais.

Mariedelabas : La majorité du roman est en français. L'utilisation de l'anglais est fréquente, mais pas trop intrusive (je crois - la seule personne qui a lu plus que le premier chapitre parle également anglais, aussi cela n'est peut-être pas très représentatif.)

ilham : J'utilise également des expressions idiomatiques. La traduction en bas de page, c'est quelque chose que je n'aime pas trop, donc j'évite de l'utiliser.

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Maden
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Re: Langue étrangère (réelle) dans un roman

Message par Maden »

Niniane a écrit : Maden : Un exemple concret serait "icing on the cake" pour dire la cerise sur le gâteau. Les titres des romans sont aussi en anglais.
Et donc dans ce cas pourquoi as-tu choisis de garder "icing on the cake" plutôt que "cerise sur le gâteau" ?

En plus, cette expression est, selon moi, doublement difficile car déjà le sens n'est pas donné à tout le monde (cake ok, mais icing moins) mais en plus il y a le côté culturel (le "glaçage" que les anglais mettent sur tous les gâteaux ou presque, ce que nous ne faisons pas en France = image perdue pour le lecteur français qui n'est pas familier avec la culture anglaise).

Dans un exemple comme celui-là, je pense que le risque est surtout d'affaiblir la portée de l'expression utilisée.

En général je n'aime pas trop les titres anglais pour des livres écrits en français car il y a souvent une traduction possible et tout à fait adaptée. Encore une fois, sans les titres en question sous les yeux, difficile de se faire un avis parce que je n'aime pas faire de généralités et je suis sûre que certains titres anglais peuvent se garder (notamment si la traduction est difficile ou si on perd une partie du sens etc.)

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blackwatch
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Re: Langue étrangère (réelle) dans un roman

Message par blackwatch »

Mariedelabas a écrit :J'ai eu une expérience avec une langue régionale. Un grand auteur français a utilisé dans une de ses uchronies la langue de sa région, car il l'aime bien et il voulait lui rendre hommage. (le bouquin a décroché un grand prix des Imaginales, quand même)
Je suis d'une autre région et ne parle aucune langue régionale. J'ai lu le tome 1 jusqu'au bout en me forçant et en me disant :"Il va bien finir par passer au français normal, sacrebleu. Parce que moi, le patois...". Et le héros parle en patois tout le long. J'ai été incapable de m'attacher à lui, de me sentir concernée par ses sentiments. Donc le tome 2 est resté (et restera) sur le rayon de la bibliothèque.
Donc, en tant que lectrice, je rejoins les avis où 'point trop n'en faut'.
Je crois savoir de quel bouquin tu parles ^^ car j'ai rencontré le même souci avec la langue utilisée (et je suis d'accord, c'était pénible. En plus d'autres problèmes inhérents au bouquin ! Mais bref.)
Pour revenir à ta question Niniane, ca dépend effectivement du contexte et de la fréquence avec laquelle tu utilises ces mots/expressions. Perso, l'usage de l'anglais ne me dérange pas, j'aime bien cette langue mais pour l'espagnol, par contre, je n'y connais que dalle. Je me mets dans la peau d'un lecteur qui n'est pas spécialiste de ces langues : ca peut être déstabilisant. Je rejoins Maden sur l'exemple "icing on the cake", l'image n'est pas forcément évidente à saisir, surtout s'il existe un référent en français ;) A toi de voir ;)

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ilham
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Re: Langue étrangère (réelle) dans un roman

Message par ilham »

Pour les formules idiomatiques, j'ai pas mal réfléchi à la chose.
Y'a différents cas de figure, je crois..

Si c'est la copie exacte de celle en français, je garde la formule française. Aucun intérêt, je trouve, de la remplacer par la transcription, incompréhensible, en arabe.
Si c'est une copie un peu tronquée, par exemple ton "icing on the cake", là aussi je garde la formule française car le lecteur qui ne connait pas l'arabe (ou l'anglais) pensera plus à une erreur de l'auteur qu'à une spécificité de la langue...
Enfin, il y a des expressions réellement typiques, dont on ne retrouve pas l'équivalent en français, et ce sont celles là que je vais employer. Mais dans 99 % des cas, ce sera traduit en français car si je mets la transcription arabe, ça ne va pas dire grand chose au lecteur lambda ( je dis 99 % parce qu'il y a toujours des exceptions : salam aleikoum, je vais laisser... ) Et pour l'anglais, ça va être pareil, je pense... je ne suis pas certaine (malgré un niveau d 'anglais pas trop nul) de comprendre une formule idiomatique, écrite en anglais, que je ne connais pas... Là, en fait, je me pose la question ;)

donc je rejoins Maden sur la formule idiomatique dont tu parles.
Pour les titres, je n'y vois pas trop d'inconvénient, d'autant que l'histoire se passe aux USA ( ce serait plus bizarre, si c'était au brésil)

en fait, je pense que ça doit apporter un plus au texte que le français ne permettrait pas.
Icing on the cake, tu as l'expression cerise sur le gateau. Mais, si ton personnage est un pâtissier brittanique, ça peut prendre toute sa valeur aussi... S'il est bilingue, ça peut, pourquoi pas, s'intégrer en anglais dans un dialogue, mais il vaudrait mieux que le passage en anglais soit justifié, je pense, d'une façon ou d'une autre (émotion, colère, il ne trouve pas ses mots en français... )
Mais après, c'est aussi une histoire de sensibilité... chacun fait sa tambouille.. procéder autrement ne veut pas dire que c'est mauvais. D'autant que ça se juge dans le contexte. Donc le mieux serait peut-être de faire lire ton texte par quelqu'un qui a des connaissances lambda en anglais ?
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Beorn
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Re: Langue étrangère (réelle) dans un roman

Message par Beorn »

C'est une question qui me touche de près car je viens de faire la même chose et j'ai donc eu l'occasion de réfléchir à la question.
Il y a des écueils et je pense qu'il faut faire attention. Moyennant quoi, je trouve que c'est un excellent moyen de créer un effet d'immersion si on le fait bien.

J'ai écrit un roman qui contient un certain nombre de phrases, expressions et termes en occitan.
Pour info, le roman vient d'être publié chez Mnémos (Les derniers Parfaits), donc pour répondre à ta première question : sur le principe, cela n'empêche pas d'être publié. ;)

Après avoir longuement pesé le pour et le contre, je me suis donné les règles suivantes :
1) réserver cette technique aux dialogues et faire en sorte qu'elle reste marginale
2) jamais de phrases trop longues (pas plus d'une ligne à chaque fois, éventuellement, deux lignes, mais rarement)
3) utiliser le plus possible des mots que le lecteur français moyen peut comprendre : soit des expressions connues, soit des mots de racine latine (il arrive qu'on n'ait pas le choix, mais parfois, il existe deux mots possibles et l'un d'eux ressemble au français)
4) se servir du contexte pour que ces mots/phrases/expressions soient le plus possible faciles à comprendre
5) le plus possible, traduire par une note de bas de page (sauf quand le sens est vraiment évident, l'expression vraiment connue, ou quand elle a déjà été utilisée et traduite avant dans le roman)

Ces règles ne sont pas gravées dans le marbre, bien entendu, mais je les ai appliquées et j'en ai été content.

Je commence à avoir des retours sur ce roman, dans des blogs ou sur des sites connus, et cela ne personne avoir choqué personne. Si : une blogueuse a indiqué que les notes de bas de page étaient inutiles et qu'on comprenait déjà très bien la langue. J'aurais peut-être pu mettre moins de notes de bas de page, mais je pense que la plupart étaient quand même essentielles (pour ne pas perdre la nuance, pour ne pas couper le lecteur du texte). A l'inverse, une autre critique a au contraire insisté sur le fait que l'utilisation de l'occitan était une bonne chose.
Les autres n'ont même pas évoqué la question, donc ça ne devait pas être un problème pour eux. ;)
Site officiel
Bragelonne : Le 7ème Guerrier-Mage / Calame T1
Castelmore : Le jour où... / 14-14 / Un ogre en cavale / Lune rousse
Rageot : Le club des chasseurs de fantômes 1 et 2

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blackwatch
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Re: Langue étrangère (réelle) dans un roman

Message par blackwatch »

4) se servir du contexte pour que ces mots/phrases/expressions soient le plus possible facile à comprendre
Yep, je trouve cette tactique excellente. Ca permet d'immerger le lecteur sans ce que ce dernier doive faire référence soit à une note de bas de page (bon, ce n'est pas vraiment dérangeant à mon sens quand elles ne sont pas présentes à chaque page, mais ca implique quand même une coupure d'avec le récit) et ca ne stoppe pas le rythme de lecture non plus.

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Milora
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Re: Langue étrangère (réelle) dans un roman

Message par Milora »

Je viens de terminer Le prince et le moine, un chouette roman historique de Robert Hasz, où les personnages dialoguent parfois... en latin et grec ancien... Le narrateur ne traduit pas, mais on n'est pas du tout déstabilisé par le dialogue. L'auteur semble appliquer la même méthode que décrit Beorn, et ça passe très bien.


Après, si c'est juste un mot par-ci par-là, même si on ne comprend pas ça devrait aller, ça ne gêne pas. Fais, peut-être, comme si c'était un mot inventé dans un univers de fantasy ? De sorte que le lecteur non-averti comprenne tout de même.
Jour de pluie dans une cuisine (Le Mammouth éclairé)

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desienne
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Re: Langue étrangère (réelle) dans un roman

Message par desienne »

+1 avec Beorn
1) réserver cette technique aux dialogues et faire en sorte qu'elle reste marginale
2) jamais de phrases trop longues (pas plus d'une ligne à chaque fois, éventuellement, deux lignes, mais rarement)
3) utiliser le plus possible des mots que le lecteur français moyen peut comprendre : soit des expressions connues, soit des mots de racine latine (il arrive qu'on n'ait pas le choix, mais parfois, il existe deux mots possibles et l'un d'eux ressemble au français)
4) se servir du contexte pour que ces mots/phrases/expressions soient le plus possible faciles à comprendre
5) le plus possible, traduire par une note de bas de page (sauf quand le sens est vraiment évident, l'expression vraiment connue, ou quand elle a déjà été utilisée et traduite avant dans le roman)
Il est parfois facile de rendre compréhensible le texte étranger en contexte, la réponse de l'interlocuteur permettant eu lecteur de "traduire" la répartie précédente ce qui évite la note de bas de page.
Je l'ai fait avec du Russe et du Swahili, ça passe très bien.

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