Ce que l'on ressent en écrivant

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Umanimo
La preuve par neuf que le rock et le folk sont nés en Mongolie
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Re: Ce que l'on ressent en écrivant

Message par Umanimo »

Dawood a écrit :...ce que je chéris par dessus tout, c'est l'histoire. C'est elle que je sers, et les personnages ne sont que des outils pour cela.
C'est marrant, parce que c'est exactement le contraire pour moi. Les personnages viennent d'abord et l'histoire se construit autour d'après leur caractère et leurs aspirations. Je ne les vois pas du tout comme des outils. Ils ont presque leur vie propre (bien qu'ils n'agissent pas par eux-mêmes par contre, je ne me souviens pas m'être dit que tel perso agissait différemment que ce que j'imaginais).

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Dawood
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Re: Ce que l'on ressent en écrivant

Message par Dawood »

Umanimo a écrit :
Dawood a écrit :...ce que je chéris par dessus tout, c'est l'histoire. C'est elle que je sers, et les personnages ne sont que des outils pour cela.
C'est marrant, parce que c'est exactement le contraire pour moi. Les personnages viennent d'abord et l'histoire se construit autour d'après leur caractère et leurs aspirations. Je ne les vois pas du tout comme des outils. Ils ont presque leur vie propre (bien qu'ils n'agissent pas par eux-mêmes par contre, je ne me souviens pas m'être dit que tel perso agissait différemment que ce que j'imaginais).
Tu n'es pas le seul à avoir cette approche, au vu des autres réponses.
Après, que je vois les personnages comme des outils ne les empêche pas d'avoir leur vie propre, comme tu dis, mais je ne les laisse pas faire tout ce qu'ils veulent. S'ils dirigent l'histoire dans une direction que je ne souhaite pas lui voir prendre, je trouve un moyen de les recadrer pour ne pas mettre le script en péril.
En gros, je suis ouvert à leurs suggestions, mais c'est quand même moi qui décide ^^
Wyvern is coming.

(challenge à venir... :stylo: )

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JHL
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Re: Ce que l'on ressent en écrivant

Message par JHL »

Plénitude, sérénité, frénésie des mots, mains qui courent sur le clavier à vitesse folle, cœur qui s'affole avec les personnages, et ma plume qui fonce sans me consulter. Autrement dit, je n'existe pas quand j'écris, parce que je laisse la place à mes aventures et à mes personnages. Je ne les bride pas, mais je garde quand même un œil sur eux. En plus, il faut que je remette ma plume en place quand elle se rebelle. C'est pas croyable à quel point ma bien-aimée est indisciplinée. Et puis quand je n'écris plus, je me sens molle et j'ai envie d'y retourner.

Une phrase qui m'avait bien plu et que j'ai vu sur un réseau social quelconque. De mémoire "quand je n'écris pas, je suis chiante et énervante, mais quand j'écris, je suis trop obsédée et encore plus chiante." Je ne sais pas pour vous, mais pour moi et ma plume, c'est exactement à peu près ça.
Flaubert se disait homme-plume.
Moi, je suis fille-plume.
Mais on m'appelle bichette-plume.

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Liya
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Re: Ce que l'on ressent en écrivant

Message par Liya »

Allez, je me lance aussi !

Que ressentez-vous réellement, profondément lorsque vous écrivez ? Je suis dans ma bulle, musique sur les oreilles, je suis concentrée dans mon histoire et je ressens la même chose que mes personnages. C'est comme quand je lis un livre ou que je regarde un film au ciné, je suis à fond dedans et quand je relève la tête il me faut quelques secondes pour me reconnecter à la réalité. :psychocoah:
Que voyez-vous ? Je vois l'histoire se dérouler devant mes yeux, comme si je regardais un film. Non, je ne suis pas folle, pourquoi ?? ^^
Vous arrive-t-il de vivre la scène avec la même intensité que si vous y étiez ? Ah oui constamment. Sauf quand les scènes nécessitent des recherches sur Google, Wikipédia ou Google Maps.
Vous arrive-t-il de voir une scène déraper, de voir vos personnages prendre le contrôle de l'histoire et faire comme bon leur semblent ? Question difficile pour moi. J'ai l'impression d'être spectatrice et de n'être là que pour décrire et relater ce que font mes personnages. Je leur laisse une grande liberté. Mais s'ils partent trop en vrille et qu'ils s'éloignent trop du chemin initial, je me charge de les recadrer :mouahaha: En conclusion, je dirais que dans les grandes lignes, ils ont le contrôle, mais pour les détails, c'est moi qui décide.
Êtes-vous fusionnels ou distants avec vos personnages ? Plutôt fusionnelle, mais je sais faire la part des choses, et prendre les décisions qui s'imposent pour le bien de l'histoire.
Et quand vous émergez après avoir écrit des heures, êtes-vous super content de vous ou complètement crevé ? Les deux mon capitaine :hihihi:
“La patience est une vertu qui s’acquiert avec de la patience.”

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K-rine
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Re: Ce que l'on ressent en écrivant

Message par K-rine »

Quand j'écris, je suis traversée par différentes émotions. Elles peuvent être complètement différentes, selon mon humeur, mais toujours extrêmes.

Par exemple, si je suis très inspirée et que les phrases coulent toutes seules, je peux être excitée comme une puce, avec un sourire béat sur le visage, en train de ricaner toute seule lorsque j'écris une phrase piquantes ou une réplique (censée être) drôle. C'est mon moment préféré de l'écriture. J'ai presque l'impression d'y être, que tout se déroule dans ma tête de façon totalement logique et que je n'ai plus qu'à écrire. Si quelqu'un arrive, alors que je traverse cette phase de joie intense, il peut 1/ me prendre pour une folle à sautiller sur mon lit et à rire aux éclats de manière hystérique 2/ se voir crier dessus parce qu'il me dérange (et accessoirement parce qu'il a cassé cette sensation magique....)

Parfois, au contraire, je peux m'énerver : ne pas arriver retranscrire sur l'ordi la scène que j'ai dans mon esprit me frustre beaucoup.... J'ai l'impression que j'écris de la bouse, pour être polie. Que mes personnages ne réagissent pas de façon logique, que mes comparaisons et autres jeux stylistiques sont foireux, que mon intrigue ne tient pas, etc. Il m'est arrivé de pleurer, carrément, pour une nouvelle que je devais envoyer à un concours (bon... la date limite était le lendemain et j'étais en pleine nuit blanche, sans avoir fini le premier jet, m'y prenant au dernier moment).

Dans une même session d'écriture, ces phases peuvent alterner plusieurs fois.

Si mes personnages prennent le contrôle de l'histoire, je me laisse porter. Je suis contente. Après tout, c'est leur histoire. Pourquoi vouloir les enfermer dans un récit qui ne leur correspond pas ? Souvent, je suis excitée quand ils prennent le contrôle (cf paragraphe 1).

Voilà. J'ai l'impression de passer pour une folle à chaque fois que j'écris ^^. Mais c'est ce que j'aime dans l'écriture. Et quand je m'arrête je suis contente de moi, quoiqu'il arrive (si je suis pas contente, je m'acharne jusqu'à l'être). Je pense avoir accompli mon "devoir" et je peux aller dormir en paix.

La_louve

Re: Ce que l'on ressent en écrivant

Message par La_louve »

Que ressentez-vous réellement, profondément lorsque vous écrivez ?
Je pense que comme beaucoup ça dépends du passage, de la manière dont il coule tout seul ou pas. Il m'arrive de galérer, d'avoir des scènes, des dialogues qui ne veulent pas... dans ce cas là en général je me disperse et je suis assez frustrée (genre je vais sur la mare toutes les 40 secondes au cas où il y aurait un nouveau message), je me ballade sur le net, bref, ça ne coule pas, mais c'est plutôt rare.
La plupart du temps je suis vraiment à fond dedans et c'est un sentiment qui peut-être très intense. Je me souviens d'une scène de combat que j'ai écris pendant une pause de midi, ça faisait longtemps que je l'attendais. J'ai terminé la scène et refermé l'ordi il était 13h55, j'avais les mains qui tremblaient, j'étais bourrée d'adrénaline et j'ai pensé "je me ferais bien un bon geiko là maintenant tout de suite !" (Geiko c'est combat libre dans l'art martial que je pratique).

Que voyez-vous ?
C'est une question que j'ai mis longtemps à résoudre. J'ai tendance à dire que je ne suis pas très visuelle parce que j'ai du mal à avoir une image précise du physique de mes persos, des lieux. Pourtant, quand j'écris, je dirais que je les vois, même si certains éléments restent un peu flou, je vois les mouvements, j'entends les paroles et surtout, je ressens leurs émotions.

Vous arrive-t-il de vivre la scène avec la même intensité que si vous y étiez ?
Ben voilà, cf réponses au dessus :hihihi:

Vous arrive-t-il de voir une scène déraper, de voir vos personnages prendre le contrôle de l'histoire et faire comme bon leur semblent ?
Oui. Dans un dialogue qui était prévu de longue date, j'ai un personnage qui a fondu en larmes au milieu. Là je me suis arrêtée une minute et je me suis dit "merde, c'était pas prévu ça, et je fais quoi maintenant?". J'ai laissé, parce que c'est venu tellement naturellement que ça ne pouvait pas être changé. Et la suite de la scène m'a quand même permis de retomber sur mes pieds.
Si les personnages décident quelque chose, je les laisse faire, parce que comme ça a déjà été dit, l'important pour moi c'est les personnages. S'ils font ça, c'est parce que c'est eux, parce que ça correspond à ce qu'ils sont et tenter de forcer les choses pour rentrer dans une case serait comme une trahison envers eux, leur histoire, leur caractère...

Êtes-vous fusionnels ou distants avec vos personnages ?
Complètement fusionnelle ! Bien que je ne pleure jamais quand j'écris. Alors que quand je lis le texte d'un autre, je suis une vraie madeleine. Je n'ai jamais compris...

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cedricg
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Re: Ce que l'on ressent en écrivant

Message par cedricg »

J'apporte mon témoignage : quand j'écris un premier jet, généralement je kiffe parce qu'une fois que l'esprit critique est parti faire un tour ailleurs, c'est plutôt facile d'écrire, et je suis à fond dans mon histoire. Je suis un peu jardinier, un peu architecte, donc j'ai autant de mal à écrire sans aucun plan (sauf s'il est venu intuitivement) que de rester strictement dans les clous (parce que je n'ai pas tout prévu et que j'apprends pleins de choses sur mon histoire au moment où j'écris). Pendant mon premier roman, j'étais perdu à un moment, totalement paumé parce que mon plan faisait une grosse ellipse entre le milieu et la fin, j'ai donc dû le compléter avant de continuer. Généralement, à la fin d'un premier jet je suis plutôt content de mon travail.
Pendant les corrections, j'apprécie l'exercice (que je travaille par moi même ou avec l'aide d'un logiciel), mais je me met à douter de mon histoire à force de la décortiquer dans tous les sens. Et donc je publie ma V1 sur le Port en craignant que l'histoire soit un peu faible, généralement. Et même si j'aime corriger, j'épuise plus vite ma motivation et ma capacité de concentration que quand j'écris le premier jet. A un moment, j'ai besoin de faire autre chose, je ne vois plus le texte et même il commence à m'ennuyer, j'ai envie de passer au suivant.
Rêve vert, nouvelle qui aura bientôt une V2

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sherkkhann
C'est moi que tu regardes ?
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Re: Ce que l'on ressent en écrivant

Message par sherkkhann »

Que ressentez-vous réellement, profondément lorsque vous écrivez ?

Beaucoup de choses. Quand je commence un projet où que j'écris une scène que j'attend depuis longtemps, je ressens une grande excitation avant de m'y mettre ; j'écris d'ailleurs hyper rapidement dans ces moments-là. Sinon tout dépend des scènes, mais je ressens toujours les émotions des personnages présents.

Que voyez-vous ? L'écran de votre ordinateur, vos personnages en train d'interagir ?

Je vois la scène que j'écris dans les moindres détails ; physique des personnages, les couleurs des vêtements et du mobilier, les sons, les odeurs, et maintenant à force d'entraînement, j'ai même les voix :P C'est comme un hologramme hyper réaliste : je suis consciente du réel mais complètement plongé dans l'imaginaire. Parfois je décroche complètement du réel ; je bloque, regard dans le vide, je n'écris plus ; on peut me parler j'entend rien, jusqu'à ce que l'intensité retombe et que j'émerge.

Vous arrive-t-il de vivre la scène avec la même intensité que si vous y étiez ? D'être tellement dans l'histoire que vous n'entendez plus ou ne voyez plus vos mains écrire ? Ou êtes-vous toujours connecté au réel ?

Cf plus haut :lol:

Vous arrive-t-il de voir une scène déraper, de voir vos personnages prendre le contrôle de l'histoire et faire comme bon leur semblent ? D'un coup, vous n'écrivez plus du tout ce que vous aviez prévu, et c'est mieux parce que vos personnages sont authentiques ? Ou bien gardez-vous toujours le contrôle de votre histoire ?

Je ne contrôle pas mes personnages en phase de création. Quand je commence un roman, je pars de rien et je découvre fur et à mesure.

Êtes-vous fusionnels ou distants avec vos personnages ?

Très fusionnel.

Et quand vous émergez après avoir écrit des heures, êtes-vous super content de vous ou complètement crevé ?

Les deux.

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Arthi
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Re: Ce que l'on ressent en écrivant

Message par Arthi »

C'est sûr que c'est intéressant de lire certains ressentis, certains avis d'autres personnes qui écrivent. C'est à ce moment qu'on se rend compte que chacun est unique et a une vision différente de son voisin. :)

Pour ma part, il y a 2 cas biens distincts:
- L'écriture sous la contrainte. Attention, n'imaginez pas qu'un bourreau se cache derrière moi et m'oblige parfois à écrire à défaut de quoi son courroux s’abattrait sur moi, non pas du tout. C'est simplement que sur un autre forum, je participe assez souvent à des duels d'écritures avec un thème, des restrictions et un temps imparti. Or, parfois, l'inspiration ne vient pas, ou tout simplement l'envie n'est pas là, mais il faut que je rend un texte. C'est dans ces cas-là, que je me retrouve à écrire pleins de tests sans qu'il n'y en ait qui me plaise vraiment. Parfois, une pièce se déverrouille et alors c'est parti, je suis dans la même sensation que la 2nde que je vais tenter d'expliquer. Sinon, j'écris en cherchant à raconter quelque chose mais c'est assez maladroit, des syntaxes peu joyeuses et/ou une histoire sans trop d'intérêt.

- L'écriture qui sort de moi sans trop forcer. Dans cette hypothèse, je dois avouer que c'est un certain enivrement. Les premières phrases sont parfois difficiles, mais dès que j'ai commencé le texte, l'histoire se déroule toute seule, telle une pelote de laine tirée par un chat joueur. Dès lors, je ne suis plus maître de rien. Souvent, je commence à écrire un texte en m'imaginant le début, une intrigue approximative et la fin, et presque à chaque fois ça finit autrement. L'intrigue change et la fin aussi (parfois le début n'est pas non plus celui de départ). En fait, dès qu'il y a des personnages en jeu, dès lors qu'ils sont présents sur la scène, c'est entre leurs mains que se trouve la pièce. Ce sont eux qui font les choix auxquels ils peuvent être confrontés, ce sont eux qui sont maître de leur avenir.
Ça peut sembler assez fou, mais il m'est déjà arrivé d'écrire un texte sur un coup de tête sans trop savoir sur le moment ce que j'écrivais. Je pense notamment à un texte que j'ai écrit pour l'un de mes duels d'écriture, où après plusieurs tentatives j'ai trouvé une idée qui me plaisait. Puis environ 5 ou 6.000 caractères après, j'ai fini le texte, je l'ai envoyé à la personne concernée après une brève relecture. Puis, ce n'est qu'en lisant les votes et commentaires qui étaient faits en retour à mon histoire, que je me suis rendu-compte de la portée et de la signification possible celui-ci. En effet, ce n'est qu'après coup, en relisant le texte un mois après, que j'ai découvert le sens que pouvait avoir mon texte. De même, un autre exemple quand j'ai écrit un texte (sous forme de pièce de théâtre) en 5 ou 6h acharnés pour un stage BAFA (pour être animateur, je devais imaginer un spectacle), les mots me venaient naturellement. Ce n'est que quelques semaines plus tard, nostalgique du petit spectacle que je l'ai relu et que j'ai été très étonné de certains passages bien imaginés, bien écrits voire poétiques, alors que pour atteindre un tel niveau j'ai beaucoup de mal et encore si j'arrive à l'atteindre.

Donc pour moi, quand je suis parti à fond dans un texte, le monde extérieur n'est plus qu'une brume qui m'entoure. Je pioche dans cette brume divers éléments, mais dans ma tête, c'est une véritable course d'images sélectionnées pour l'histoire ou recalées. Ceci a aussi été le cas lorsque j'ai écrit les derniers chapitres de mon récit où j'ai écrit environ 25.000 mots en 3-4 jours. A ce moment, en connaissant les personnages, les lieux et les événements passés presque sur le bout de doigts, je ne me souciais plus trop de la vie réelle, du monde qui m'entourait et de l'heure qu'il était (ce qui peut aussi s'expliquer par le fait que pendant ces quelques jours j'étais seul dans ma chambre étudiant à ne voir personne pour cause de pseudo-révisions).

Pour conclure, pour moi, l'écriture est tantôt une véritable drogue qui m'emmène dans un autre monde, tantôt un moyen de rejeter un sentiment trop fort que je ne peux exprimer à l'oral face à un(e) proche, ou encore parfois une contrainte (mais c'est rare). Donc en général, le clavier je n'y fais pas attention. :P


Edit : Aussi, une chose que je n'ai pas précisé vu que pour moi ça semble évident. C'est que j'écris toujours en écoutant de la musique! :pompom: Et souvent des musiques en rapport avec l'émotion dans laquelle je suis ou que je souhaite retranscrire dans mon texte. :hihihi:

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