Animaux de compagnie en SFFF

[Maden]

L'animal de compagnie est souvent un personnage à part entière en SFFF. Pourtant, il doit être traité différemment (tout simplement parce qu'il a des réactions, des gestes, des moyens de communication différents).

Dans les livres que je lis, je trouve parfois les relations personnage/animal peu crédibles, voire naïves et c'est surtout à cause de l'animal, ou plutôt de la manière dont il est représenté par l'auteur. Un animal avec un caractère plat, qui n'est que le robot téléguidé du personnage principal, ce n'est pas intéressant ! Surtout, quand le lien affectif est artificiel (justement, c'est souvent parce que l'animal n'est pas traité comme un personnage, mais comme un objet sans personnalité ou profondeur).

Je m'intéresse surtout à ce que vous en pensez. Avez-vous des animaux de compagnie dans vos romans ? Sont-ils inventés, magiques ? Avez-vous des conseils pour développer une relation qui tienne la route ?

J'ai remarqué qu'il y avait, en gros, deux "catégories" :

- Les animaux "normaux" : Hedwige et Harry Potter par exemple. Bref, l'animal qui reste un animal, même si celui-ci est atypique ou inventé.

- Les animaux "connectés" : dans l'Assassin Royal ou Le Trône de Fer dans lesquels les personnages ont un contact particulier, et surtout magique, avec leurs animaux.

Je n'inclue pas les animaux qui ont des attributs humains (parole, physique...) car ils ne sont presque jamais des animaux de compagnie, mais plutôt des êtres indépendants.

[Sayou]

C'est vrai que ce n'est pas évident.

Dans la toute première version de mon roman, les seuls animaux qui étaient toujours présents dans le récit étaient les montures. Malheureusement à l'époque, je n'ai beaucoup travaillé sur le lien qu'il pouvait y avoir. J'y travaillerai pour cette version.

Pour m'inspirer, je prendrais l'exemple de la relation qu'avait ma fille avec notre lapin (décédée [c'était une femelle] il y a peu). Généralement, on dit que les lapins sont craintif. Pas la mienne. Elle avait vraiment un caractère bien à elle. Elle était très sociable et espiègle. Gourmande aussi, mais ça je pense que la plupart des animaux, comme les humains le sont . Pour donner un exemple, le jour du premier anniversaire de ma fille, on avait inviter des amis proches et nous avions fait un barbecue (c'était en juillet). Profitant qu'il y avait du monde, j'ai laisser ma lapine ganbader dans le jardin. Trop de personnes dans le jardins, les chats n'auraient pas oser s'approcher. Tout les invités s'étaient mis dans un coin exprès pour ne pas l'effrayer. Quelle ne fut pas leur surprise quand ma lapine venait d'elle-même s'étendre à leur pieds pour recevoir des caresses =)

Pour en revenir sur la relation de ma fille avec elle, quand Evey est née ma lapine est restée 4 jours (presque) toute seule. Quand nous sommes rentrée avec le bébé, elle nous a bouder pendant deux jours. Puis elle a commencer à jalouser ma puce. Quand Evey a commencé à marcher et approcher de la cage pour découvrir l'animal, elles se sont mutuellement découverte. Depuis, Evey allait régulièrement près d'elle pour la toucher, la caresser et même lui faire des bisous. Sans que mon lapin ne se cache ou ne griffe. Il y a même une fois, où Evey a réussi à la soulever et elle n'a pas du tout bouger. Elle a sagement attendu d'être reposée. Grâce à elle, ma fille n'est pas craintive avec les animaux. Sauf les chevaux, ils l'impressionnent Mais les grands chiens, il n'y a aucun problème! Et les chats n'en parlons pas! Dès qu'il y en a un, c'est la fête!

Bref, il ne faut pas prendre les animaux pour des êtres sans personnalité =)

[Coby Wilson]

L'animal de compagnie, c'est un sujet auquel je n'avais jamais songé !

Vous l'aurez compris, mes personnages n'ont pas d'animal de compagnie. C'est assez étonnant de ma part, d'ailleurs, puisque je suis plutôt fan de bestiaux en tous genres.



Et Hop ! un nouvel objectif à rajouter à tous mes projets !

[dravic]

Dans le roman sur lequel je bosse, il y a deux catégorie d'animaux : des animaux personnages, qui ont une identité et une indépendance personnelle. Ce sont des personnages à part entière.
La deuxième catégorie, ce sont des animaux de type familiers. Qui servent le personnage. Tout comme toi, je trouvais le principe nul. Un animal qui serait juste un objet utile, c'était pas fun. Alors j'ai décidé de faire de cet animal l'élément comique récurrent. Ce n'est pas un personnage mais il agit indépendamment de son maître.
J'ai trouvé que c'était un bon mixe pour une créature qui ne parlait pas.

[Claude Thivet]

Pour ma part, il n'y a pas, dans mon roman en cours de création, d'animaux de compagnie à proprement parler, même si un insecte tient compagnie à un de mes personnages secondaires.

Ceci-dit la question est intéressante et mérite d'être posée, en ouvrant de nouvelles perspectives de développement pour un manuscrit en cours, quel qu'en soit le genre, et à condition que ce compagnon soit traité comme un personnage.

Dans mon adolescence tardive, j'aimais beaucoup les romans de la série Fleuve Noir Anticipation, et un auteur avait développé un animal de compagnie intéressant. Il s'agit du Pstor, monstre ailé en forme de bouledogue-chauve-souris qui communique télépathiquement avec son maître, le Chevalier Coqdor (Je ne suis plus très sur de l'orthographe précises de ces noms). Maurice Limat est l'auteur de ces personnages récurrents que l'on peut retrouver dans plusieurs de ses romans. Pour ceux qui seraient tentés, je précise que si j'étais fan de cet auteur lors de mon adolescence, mes critères de qualité ont changé, et je ne recommanderais pas forcément cet auteur à un lecteur exigeant.
Mais comme le sujet portait sur les animaux de compagnie... je me suis permis d'intervenir.