Co-habitant avec une Muse Hystérique qui sévit sous le vocable appelé "syndrome desienne" ; j'ai appris à la gérer, avec le temps.
Au début, ce n'était pas simple parce qu'effectivement la caractéristique d'une muse c'est :
1/ l'hystérie 2/ s'invite toujours sans prévenir 3/ la durée du squat est très variable 4/ elle est obsessionnelle.
Personnellement, je lui laisse tout l'espace qu'elle veut pour s'exprimer. J'ai appris à maîtriser des outils qui me permettent de mieux la gérer et j'ai aménagé des plages de totale liberté où je laisse mon esprit partir où il veut et imaginer ce qu'il veut. Sans prendre de note.
C'est comme une libération de vapeur et ce qui importe, c'est pas tellement l'idée au fond, c'est l'ambiance de l'idée.
Après quand Muse est bien installée, j'écris jusqu'à ce que j'arrive au point de repos (c'est le moment où Muse me lâche un peu et qu'il faut laisser reposer les idées dans un coin).
J'y reviens plus tard. Parfois c'est rapidement pour incorporer l'idée dans un texte en cours, ou bien des mois plus tard...
Et Muse adore twitter : en discutant avec des personnes, ça a déclenché l'écriture de 3 - 4 pitchs.
1 a déjà donné un texte qui sera publié d'ici quelques jours.
le 2ème est en cours d'écriture
le 3ème sera écrit, c'est certain.
le dernier va attendre un petit peu.
Dans Toxic 06 j'ai incorporé une idée soufflée par Muse. À la correction éditoriale, il a été question de l'écarter, mais Muse a été tenace... Je me suis arrangé pour adapter l'environnement pour que ça fonctionne.
Muse était contente
Une Muse c'est précieux, mais ça se gère et il faut la chouchouter aussi.