[I] Tuer un personnage, le dilemme

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sherkkhann
C'est moi que tu regardes ?
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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par sherkkhann »

Comme je te comprends :heart:
Y a-t-il d'autres grenouilles dans le même cas et, si oui, que faites-vous pour y remédier ? :perplexe: Ou suis-je la seule à vivre ce problème ? :( Parce que je suis à deux doigts de jeter mon plan à la poubelle et de jardiner mes tomes suivants, juste pour me faire croire que ces persos ne vont pas nécessairement mourir. Il doit y avoir une meilleure solution.
J'ai été exactement dans le même cas l'année dernière. Pour le bien de mon cycle, je devais tuer le meilleur ami d'un de mes perso principaux. Sauf que pendant la rédaction, un de mes personnages préférés s'est imposé comme le meilleur ami en question :psychocoah: et à la base, ce perso avait une longue vie devant lui, je me réjouissais d'écrire un roman sur lui ect...
J'ai chercher toutes les excuses du monde pour ne pas le tuer (tout en sachant très bien que c'était la seule fin possible). J'ai mis beaucoup de temps à finir mon premier jet pour retarder l'échéance parce que j'étais tellement dégoûtée !!! Ecrire la scène a été un vrai déchirement. Et je trouve que les scènes qui arrivent après n'ont pas la même couleur que le reste du roman. Je pleure à chaque fois que je re-travaille la scène en question :wamp: Mais bon, je me dis que si je me suis autant attaché à lui c'est bon signe, peut être que les lecteurs l'aimeront autant que moi, ce qui est très bien pour mon cycle au final :argh:

Peut être que tu pourras les tuer sans regrets quand tu seras sûr à 100% que c'est le meilleur choix possible ?
Perso, j'avais poser la questions aux grenouilles qui suivaient mon challenge et elles m'ont confortée dans mon idée. Ca m'a aidé à passer le cap.

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shalnya
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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par shalnya »

FGFT a écrit :
dim. janv. 14, 2018 9:23 pm
J'ai tendance à croire que l'on aime ses personnages parce que l'on vit avec eux un certain temps, et que l'on traverse des épreuves avec eux. C'est ça qui crée l'amour qu'on leur porte, et il n'y a pas de raison de se murer derrière des boucliers parce que l'on sait qu'ils vont mourir. De toutes façons, quand ils mourront, on pleurera !

Et de toutes les manières, ils mourront un jour, que ce soit avant ou après la fin du roman, et on le sait très bien.
Je sais tout ça rationnellement, bien sûr :P Mais que veux-tu, j'ai un cœur très (trop ?) sensible et je supporte mal la mort des personnages que j'aime. Je vis un phénomène similaire avec certaines séries/romans/etc (Attack on Titan, Walking Dead & Game of Thrones, pour ne pas les nommer :wamp: ): une fois que je sais qu'on est dans un univers où tous les personnages sont à risque de mourir, mon inconscient se dit qu'il a assez souffert suite au massacre des premiers persos auxquels il s'était attaché, et qu'on ne l'y reprendra plus. Du coup, je garde malgré moi plus de distance avec les persos de ces séries qu'avec ceux d'auteurs qui sont moins connus pour massacrer leurs héros. Là c'est un peu la même chose, mais avec des persos particuliers que je sais destinés à mourir parce qu'ils sont dans mon histoire.


sherkkhann a écrit :
dim. janv. 14, 2018 10:16 pm
Pour le bien de mon cycle, je devais tuer le meilleur ami d'un de mes perso principaux. Sauf que pendant la rédaction, un de mes personnages préférés s'est imposé comme le meilleur ami en question :psychocoah: et à la base, ce perso avait une longue vie devant lui, je me réjouissais d'écrire un roman sur lui ect...
J'ai chercher toutes les excuses du monde pour ne pas le tuer (tout en sachant très bien que c'était la seule fin possible). J'ai mis beaucoup de temps à finir mon premier jet pour retarder l'échéance parce que j'étais tellement dégoûtée !!!
(...)
Peut être que tu pourras les tuer sans regrets quand tu seras sûr à 100% que c'est le meilleur choix possible ?
Sherkkhann :heart: C'est exactement ce que je ressens en ce moment ! Vu que je n'avais pas planifié à 100% la fin de ma série, je n'avais pas décidé qui mourrait ou non, donc dans mon cœur, ces persos n'étaient pas censés mourir. L'un d'eux, en particulier, a déjà tellement souffert (et va tellement souffrir) que je m'étais promis qu'à la fin, je lui laisserais l'occasion de vivre un bonheur plus que mérité. Du coup, j'ai carrément l'impression de le trahir :pleure:

Ta dernière remarque me rejoint particulièrement: j'ai exploré plusieurs fins possibles, mais pas toutes. Peut-être que leur mort est vraiment la meilleure fin, peut-être pas. Tant que je ne serai pas certaine qu'elle l'est, je ne pourrai pas l'accepter :wamp: Et si elle l'est, je pourrai au moins me réconforter en me disant que ça donne un meilleur récit au final.
Je ne sais pas encore ce que je ferai pour éviter de créer une distance inconsciente avec ces persos, par contre :ronge:
:stylo: Lentement, mais sûrement...

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Ifuldrita
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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par Ifuldrita »

shalnya a écrit :
dim. janv. 14, 2018 11:21 pm
Je vis un phénomène similaire avec certaines séries/romans/etc (Attack on Titan, Walking Dead & Game of Thrones, pour ne pas les nommer ): une fois que je sais qu'on est dans un univers où tous les personnages sont à risque de mourir, mon inconscient se dit qu'il a assez souffert suite au massacre des premiers persos auxquels il s'était attaché, et qu'on ne l'y reprendra plus. Du coup, je garde malgré moi plus de distance avec les persos de ces séries qu'avec ceux d'auteurs qui sont moins connus pour massacrer leurs héros. Là c'est un peu la même chose, mais avec des persos particuliers que je sais destinés à mourir parce qu'ils sont dans mon histoire
Je suis comme toi pour les séries à meurtre en chaîne, je me blinde et je ne m'attache plus.
Par contre, mes personnages, c'est différents, ils sortent de moi. Je sais qu'ils vont mourir, je sais que c'est ça que je veux (j'ai même lancé tout un roman avec juste la scène finale de l'un d'eux), je sais que je ne changerai pas d'avis. Donc tout ce que je peux faire pour eux, c'est m'attacher autant que je le ferais avec n'importe lequel d'entre eux, et leur offrir de beaux moments (mais qui peuvent quand même être source de souffrance pour eux), des événements où ils vont tellement attirer la lumière (des projecteurs) que le lecteur les aimera et pensera à eux (bon, ça c'est l'intention, reste à voir si j'arrive à transmettre ça, mais c'est un autre problème).
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Mlleluce
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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par Mlleluce »

C'est marrant, moi j'ai le problème inverse j'ai une tendance à tuer "facilement" mes personnages et j'essaye de trouver des alternatives pour les sortir de l'histoire ou pour la fin. J'ai l'impression que j'ai recours à une facilité. La mort c'est choquant, inattendu, ça provoque une réaction, et ça permet de faire progresser l'histoire. Après il n'y a pas pleins de morts, mais le personnage principal ou des secondaires y passent à un moment ou à un autre. Bref, il faudrait que je trouve des alternatives pour enrichir ma rédaction, si vous aviez des pistes je suis preneuse.

Par contre pour le trône de fer, je trouve que dans la série ils tuent bien plus de personnage que dans le livre. Quand on voit la quantité de personnages qu'il y en ait 3-4 qui meurent dans chaque intégrale ce n'est pas du luxe. Très peu de livre que j'ai lu (aucun?) n'a autant de personnages secondaire intéressant/important, donc c'est surtout parce qu'on est attaché à plus de personnage que c'est dure, pas le fait qu'il y ait trop de morts. C'est la série je trouve qui donne cette réputation injustifiée à GRRM car le nombre de protagonistes est réduit et par manque d'inspiration ils tuent tout ceux dont ils n'ont pas eu le temps de développer leur propre trame.
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Rip Rickon
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Aucun POV n'a été tué, excepté Cat qui revient pour appliquer un plan ultra machiavélique et qui risque d'avoir un très grand rôle dans la suite des livres. On peut ne pas aimer la résurrection, moi je la trouve très bien faîte vu qu'elle est bien amenée et qu'elle permet la création d'un nouveau personnage et de faire avancer l'intrigue c'est pas juste "oh elle est morte, oh elle revit" un peu comme ils l'ont fait dans la série avec Jon bref.

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NaNa
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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par NaNa »

Mlleluce a écrit :
jeu. avr. 19, 2018 11:55 am
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Aucun POV n'a été tué, excepté Cat qui revient pour appliquer un plan ultra machiavélique et qui risque d'avoir un très grand rôle dans la suite des livres. On peut ne pas aimer la résurrection, moi je la trouve très bien faîte vu qu'elle est bien amenée et qu'elle permet la création d'un nouveau personnage et de faire avancer l'intrigue c'est pas juste "oh elle est morte, oh elle revit" un peu comme ils l'ont fait dans la série avec Jon bref.
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et Ned alors?
Après je crois que c'est Martin qui a dit qu'une fois qu'on tuait un perso principal, on se met à craindre pour tous les autres?

Pour ce qui est d'utiliser la mort comme rebondissement, pourquoi pas; mais faut pas le faire trop souvent sinon on s'habitue et ça n'a plus le même impact. Y a d'autres trucs pour surprendre ou infléchir le cours d'une histoire : l'arrivée d'un autre personnage, des divergences d'opinions chez les héros, la traîtrise...
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Perosia
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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par Perosia »

Nana a écrit :
jeu. avr. 19, 2018 12:59 pm
Pour ce qui est d'utiliser la mort comme rebondissement, pourquoi pas; mais faut pas le faire trop souvent sinon on s'habitue et ça n'a plus le même impact. Y a d'autres trucs pour surprendre ou infléchir le cours d'une histoire : l'arrivée d'un autre personnage, des divergences d'opinions chez les héros, la traîtrise...
D'accorda vec toi Nana Je 'tue' trois personnages secondaires très importants avant la fin du cycle 1, pas pour mettre un rebondissement, mais parce qu'il le faut pour laisser la place à d'autres...ensuite utiliser de nouveaux personnages, traîtrises, etc.. cela permet d'étoffer le roman :D
Cycle steampunk en cours avec Redornan et Orléane :yata:
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FGFT
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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par FGFT »

Dans Les Messagères, je tue énormément de personnages secondaires.
Je trouve ça pratique, en fait.
Quand j'ai besoin d'un personnage, j'essaye de ne pas en faire un deus ex machina, donc je lui fait un petit background, une petite histoire à lui un peu avant et après le moment où j'en ai besoin. Mais après, le tuer, c'est le plus simple pour qu'il quitte la scène sans faire trop personnage fonction.
Challenge :
- Les Messagères [Public très averti] (Dark fantasy politique)


Nouvelle en BL :
- Dix ans pour Mathilde (OLT) -- (BL ON en bêta-off)

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Hikari
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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par Hikari »

Dans "À quelques pas de l'Enfer", mon perso principal meure à la fin du chapitre/enquête 1 (ensuite il devient un ange, parce qu'il a vendu son âme pour de la crème glacée). J'essaie de ne pas tuer trop souvent de personnages secondaires car sinon j'ai l'impression que le lecteur "s'attends" à ce que les personnages meurent et ça donne moins d'impact/de sens à leur mort. Je prévois tuer au moins 3 autres personnages secondaires importants, mais j'attends de les avoir développés assez pour que les lecteurs s'attachent à eux :hihihi:

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