[A] Au secours, j'ai écrit une romance !

[LaPlume]

Bon, je vais aller écrire un roman de métalleuse déboulonnée avec un triangle amoureux. Bousculons les codes !

Je veux lire ça !! File nous l'écrire


(Désolé Crazy, pas trop d'avis objectif sur certaines "romances", même si j'ai lu CQVDSV je préfère ne pas intervenir pour cette fois, d'autant que les autres grenouilles me semblent exprimer avec beaucoup de justesse leurs points de vue)

[Roanne]

Donc, moi, c'est ce genre de truc que j'ai envie d'écrire. De l'aventure et des rebondissements pour la fille que j'étais à cette époque en me disant qu'aujourd'hui, 35 ans après, il y en aura peut être à qui ça plaira.
Et peut-être, que ça ne déplaira pas à des garçons.

Comme je te comprends !
C'est vrai qu'en ayant grandi dans les années 80, j'avais de super héroïnes auxquelles m'identifier, quand j'y pense.

Aaaah, Marion !

Et j'aimais aussi énormément l'héroïne de Conan, celui avec Schwarzy, qui allait complètement à contre-courant des bimbos habituelles de fantasy (mais ça, je ne le savais pas puisque j'étais trop petite pour lire de la fantasy ). Ce qu'elle envoit dans les dents des deux mecs au début, quand elle les prend vraiment (à raison) pour des bouffons.
(le dernier Conan ma parait d'autant plus raté en comparaison, d'ailleurs...)

Il faut aussi écrire pour soi et pour son propre plaisir. Je me vois mal consacrer des mois voire des années de boulot à un truc qui ne me correspondrait pas.

C'est exactement ce que je ressens. Je sais que si j'écrivais d'autres trucs je les éditerais plus facilement, mais ça pose la question du "pourquoi j'écris" et ça rentre en conflit avec quelque chose d'assez viscéral.
Comme je ne vis pas de l'écriture, vu son côté chronophage, la moindre des choses c'est que j'y prenne plaisir.

Alors si cela consiste à écrire des comédies romantiques pour moi, ou de la science-fiction déboulonnée pour toi, aucun scrupule !

En fait, j'ai même plutôt le problème inverse de Crazy sur un projet en cours de correction : il est trop "sérieux" à mon goût et du coup j'ai du mal avec, je n'arrive pas à me positionner dessus, à savoir comment en parler / le défendre.
Du coup, alors que je comptais la virer, il me semble impératif d'y conserver la romance ou un semblant de romance pour que ça ne devienne pas trop rébarbatif.
C'est le pompom, ça...

[tomate]

Dur de trouver l'équilibre entre ce qui est commercialement intéressant et ce que vous voulez écrire! Je crois qu'il faut juste prendre le risque et plonger!

Exemple au début des années 90: un héros qui est un assassin professionnel et se laisse manipuler alors qu'on est encore en plein Robert Jordan, Tad Williams et autres succédanés de Tolkien. Le succès n'a pas été immédiat, mais l'Assassin a fini par devenir une série culte! Idem, pour le premier "Game of Thrones", sans héros et surtout sans gentil!

Peut-être leur succès tenait-il justement à ce que les lecteurs commençaient à se lasser des schémas à la Tolkien.

[Nyaoh]

Le titre m'a bien fait rire en tout cas... ça arrive à des gens très bien

Je pense que tu as eu beaucoup de réponses, je n'apporterais rien de plus, j'avoue ce post inutile o.O

[Anonyme_Quatre]

En passant, la figure de l'amoureux et les relations amoureuses dans les romans sentimentaux :
http://www.cairn.info/revue-questions-d ... ge-317.htm
ça en intéressera certains et certaines

http://www.cairn.info/revue-le-temps-de ... age-87.htm
Et celui ci tombe bien dans le sujet : (EDIT : mais apparemment, il n'est pas disponible gratuitement, sauf si disposez d'un partenariat/abo à Cairn )

Depuis longtemps, les romances sont dévaluées et stigmatisées, Emma Bovary en ayant fait les frais bien avant nos contemporains. De l’objet-livre à son lectorat, il n’y a qu’un pas : les lecteurs sont tout autant que leurs lectures fustigés et subissent une forme de déclassement. Les romances seraient une sorte d’opium du peuple, à l’instar des romans-feuilletons en leur temps

[Roanne]

Flûte, il faut acheter pour pouvoir lire ces articles ?

[ilham]

Il s'agit de revues universitaires (accessoirement le premier article a été écrit par une de mes profs... ) C'est assez normal que cela soit payant, je trouve. Je sais que le net a habitué au tout gratuit, mais ces revues ne peuvent exister sans abonnement. Pour les chanceux habitants près d'une bibliothèque universitaire, cela doit être facilement trouvable.

[Roanne]

Merci pour les explications.

(je n'ai contre le principe, c'est juste que ça aurait été sympa de prévenir je me suis demandée au départ si ma connexion buguait)

[ilham]

Oui, mieux vaut prévenir, c'est vrai. Ca peut embêter des personnes qui n'ont pas de carte de crédit ( ou pas de crédit du tout pour ce genre d'achat) ou ne veulent pas faire d'achat sur le net.
Ce qui est bien par contre c'est qu'on peut se procurer seulement l'article sans se coltiner toute la revue.
5 euros pour un article au contenu scientifique, c'est abordable, je trouve. Certains peuvent être très riches et intéressants.

[Roanne]

En fait, j'ai bien accès à l'article du 1er lien, pas au 2ème, c'est bizarre... Enfin bref, merci pour la source, en tout cas !

[ilham]

Sans doute un choix différent des revues et des auteurs. Le premier est assez court.
Tant mieux.

[Roanne]

Justement, j'allais dire que c'est long (et intéressant, donc j'y reviendrai plus tard, pas le temps de tout lire, là...).

[ilham]

C'est un article court ça, pour moi !
Les articles des revues universitaires peuvent atteindre plusieurs dizaines de pages. C'est vrai que ça n'a rien à voir avec les revues classiques.

[Anonyme_Quatre]

Oh zut je suis désolée Roanne j'ai accès à Cairn depuis le boulot, je suppose qu'on est abonnés à certaines revues et du coup... je vais modifier ça tout de suite ! (effectivement, depuis chez moi je n'ai plus accès à celui sur la romance, seulement sur la figure de l'amoureux :/)

[Roanne]

Merci Nariel !

J'ai enfin pu lire celui sur la figure de l'amoureux, très intéressant !

Par contre, Harlequin a évolué : avec la collection Mosaïc, ça tient presque plus de la chick-lit que de leurs romances habituelles (bon, ok, tout est dans le "presque") mais avec des auteurs comme Kristan Higgins, ça dépoussière bien et ça varie de leur "moule" habituel.
Et je n'ai pas encore attaqué les collections numériques ouvertes aux auteurs français, mais avec Kira dedans, j'ai bon espoir !

C'est un article court ça, pour moi !
Les articles des revues universitaires peuvent atteindre plusieurs dizaines de pages. C'est vrai que ça n'a rien à voir avec les revues classiques.

Je comprends beaucoup mieux...
(désolée, le monde universitaire est un truc inconnu et nébuleux pour moi, même si je me retrouve à travailler avec des scientifiques de haut niveau, la seule et unique fois où j'ai mis les pieds dans une bibliothèque universitaire je suis repartie en courant et en jurant de ne plus jamais il poser un orteil... ce que j'ai appliqué à la lettre)