Pour parler plus technique, et revenir au fantastique classique, je distingue deux caractéristiques au fantastique :
1 : la présence d'un élément inexplicable de façon rationnelle (du moins jusqu'à la fin, le doute plane -- et parfois le mystère effraie celui qui doit le supporter - ça c'est le fantastique type Stephen King, par exemple)
2 : l'explication de l'élément en question (parfois, on a une explication "paranormale", du type c'est un vampire, un pouvoir psychique, un fantôme, ou comme le mentionne La_louve, une réincarnation ; mais parfois aussi, le mystère demeure intacte sans explication rationnelle avancée)
Personnellement, je considère qu'il y a du fantastique à partir du moment où l'on a ces deux caractéristiques, sans explication rationnelle à la fin.
Néanmoins, je pense que tout le monde en a une vision un peu différente et le fantastique peut parfois prêter à interprétation : pour certaines personnes il sera évident, pour d'autres non et ils ne le verront pas.
Pour reprendre l'exemple de ma novella
annA : moi, j'y ai inclus un début d'explication fantastique à la fin, mais je pense que certains lecteurs pourraient prendre cette explication pour un simple trait de folie (vu tout ce qui se passe avant, dont de la vraie folie / dédoublement de personnalité, notamment) et donc considérer qu'il n'y a pas de fantastique. Bon, j'avoue, cette deuxième catégorie me gênera un peu, mais pour autant, je n'ai pas envie de dévoiler la fin trop clairement. Pour moi, trop d'explications sur un élément fantastique tue un peu l'effet fantastique, le mystère.
Donc bon, je pense que tout est question à la fois de dosage et de la façon dont tu tournes les choses, puis éventuellement la façon dont tu les expliques une fois arrivée à la fin.
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, je traite plus la romance en expliquant vaguement que c'est leur destiné...
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