Hum.Nariel Limbaear a écrit :Hum, à mon avis, aucune idée n'est totalement novatrice, par contre son traitement peut l'être. Et même encore là, je pense qu'il reste assez de force dans un récit pour être une bonne lecture même s'il n'est pas complètement original, et surtout, tout le monde n'a pas tout lu, donc ça sera original au moins pour une personne !
Par contre, à vouloir être original à tout prix, je pense qu'on peut tomber dans quelque chose de ni forcément bon ni forcément original.
Ca me fait dire qu'on est vraiment plongé dans une civilisation de copier/coller.
Je suis surtout d'accord avec la fin de ta réflexion, à savoir qu'à force de vouloir être original, on peut tomber dans une mélasse pas top pas top.
Je pense à Bernard Werber. Pour moi c'est l'exemple typique du type qui a eu une ou deux idées novatrices (si si) avec "Les fourmis" ou les "Thanatonautes" (on pourra toujours dire qu'il a pompé inconsciemment chez un gugusse qui a écrit une thèse sur les fourmis, ou un curé qui prêche pour sa paroisse, mais bon...), et puis, avec son arbre des possibles Werber reste persuadé qu'il est encore capable de pondre quelque chose de neuf. Cela fait des années qu'on attend.
Moi ça me heurte un peu tout de même que l'on puisse penser qu'en littérature tout a déjà été dit, et que tout ne soit devenu que du remaniement d'idées déjà exploitées.
Le petit prince et St Ex se retourneraient dans leur tombe.
Daniel Keyes et sa souris Algernon de même.
Si on transpose ce raisonnement à la musique, ça voudrait dire que Mozart n'a fait qu'arranger à sa sauce les mélodieux tam-tams du Néolitique.
Ou encore, le tout a été dit, d'un célèbre savant du temps de Newton qui disait que la science avait atteint ses limites, que tout l'univers était modélisable, bref qu'il n'y avait plus aucune découverte à attendre. Si ce monsieur avait eu raison, nous correspondrions par lettres (en papier) interposées.
C'est pareil dans le monde de la littérature ?