[A] Les faiblesses récurrentes dans nos écrits

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Florie
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Re: Les faiblesses récurrentes dans nos écrits

Message par Florie »

corwinhawk a écrit :Pour en revenir au sujet, j'ai souvent un problème avec les ... dans les dialogues.
Ah, les points de suspension, c'est vrai que c'est un sacré truc à gérer! Chacun son style et sa façon de faire, en effet, mais ce n'est pas toujours bien vu de trop en mettre, d'après ce que j'ai compris.
Je ne suis pas une grande experte du sujet (grenouille de bas niveau!) mais si ça peut aider, dans mes dialogues, je combats activement les ... en essayant de faire passer le message autrement. Par exemple: "il marqua une pause", ou "répondit-elle d'un ton hésitant", ou encore avec des termes du type "doute", "peu sûr" ou des verbes du type "s'avança" (à la place de dire, pas faire un pas en avant).

Exemple:
— Ce ne serait pas... un champignon?
devient
— Ce ne serait pas un champignon? s'avança Maurice.

J'espère que ça apporte un peu d'eau à ton moulin!
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Caffeine
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Re: Les faiblesses récurrentes dans nos écrits

Message par Caffeine »

Je trouve ce sujet très intéressant, et d'ailleurs à l'occasion (si ce n'est déjà fait) il faudrait ouvrir un sujet sur nos points forts, car on a en forcément et obligatoirement des différents.

Pour la personnification des parties du corps, c'est parfaitement possible puisque la personnification c'est un effet de style de toute manière (donc pas de règle de français qui l'interdit), même si c'est vrai que je l'ai très rarement lu et moi-même je l'écris pas ou peu (en tout cas je m'en rappelle pas). Néanmoins ça me parait un moyen comme un autre d'éviter des répétitions de "elle ou il faisait ça". A voir en contexte après, évidemment.

Bon du coup je reste dans le thème, je pense que mon plus gros problème ce sont les répétitions. Non seulement je répète souvent des mots (j'ai beau essayer d'utiliser un vocabulaire très large - je travaille avec deux dicos -, certains mots ne sont pas remplaçables et produisent un effet immédiat que d'autres mots alambiqués n'ont pas) mais en plus parfois je remets plusieurs fois exactement les mêmes formulations. Je décris très très souvent les mouvements de mes personnages, lors d'une discussion par exemple (je vais dire ce qu'ils regardent, ce qu'ils font avec leurs mains, comment ils se tiennent, quelle impression ils donnent à la personne en face, ce qu'ils ne font pas). J'aime beaucoup faire ça, en plus souvent ça plait aux beta (parce que ça rend toutes les situations très ambiguës), mais du coup je passe mon temps à écrire la même chose. Y'a pas trente-six façons de regarder quelqu'un, ou même de sourire (si quelqu'un a un autre verbe, je prends), du coup ça m'agace un peu. Je n'ai pas envie de changer cette façon de faire (ça fait partie de mon style un peu) mais je me rends bien compte que j'atteins les limites de cette méthode.
Sinon j'ai du mal avec les scènes d'actions pures. Les gens qui se battent, qui courent, qui fuient, qui escaladent des trucs... J'ai beaucoup de mal à décrire ça parce que d'un côté, faut que ça aille ville (ce sont des scènes intenses) mais faut aussi qu'on comprenne ce qui se passe. Du coup j'ai une tendance à la sur-description avec de la précision à outrance, ce qui donne une scène lourde et longue à lire, alors que c'est censé aller vite. Puis si je décris pas assez, ça va vite OK mais d'un côté on comprend rien et aucune émotion ne passe. Un vrai casse-tête.
Bon et pour finir, j'aime pas écrire les débuts. Le prologue de mon premier a carrément dû être réécrit (ce qui m'arrive rarement, en général je corrige je réécris pas) tellement il était mauvais. Pour le roman que je travaille actuellement, même problème, le prologue c'est pas ça. En plus je sais pas si c'est parce que je fais beaucoup de traduction en ce moment, mais certaines de mes phrases ne sont pas françaises du tout. Ça dépite un peu. :fatigue:
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Ann Quark
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Re: Les faiblesses récurrentes dans nos écrits

Message par Ann Quark »

corwinhawk a écrit :Pour en revenir au sujet, j'ai souvent un problème avec les ... dans les dialogues.
Ah oui, la ponctuation. Chez moi, les points de suspension sont une espèce quasiment éteinte et le point d'exclamation est un animal assez rare. Par contre, le tiret semi-cadratin et le point-virgule, j'en abuse. Surtout du tiret :love: , d'ailleurs, c'est un tic que j'ai depuis l'adolescence, qui me vient du fait que je trouvais ça so british. Du coup, ça m'est resté.
Je devrais monter la secte des semi-cadratinistes du septième jour, sait-on jamais. :flammes:
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Re: Les faiblesses récurrentes dans nos écrits

Message par Elysha »

Bof arrête toi au sixième jour, le septième on se repose ^^

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corwinhawk
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Re: Les faiblesses récurrentes dans nos écrits

Message par corwinhawk »

Ann Quark a écrit :Je devrais monter la secte des semi-cadratinistes du septième jour, sait-on jamais. :flammes:
Les tirets semi-quadratin... Voilà un signe de ponctuation qui m'a donné bien des réflexions. Je le vois régulièrement dans des bouquins et je le trouve bien utile.
J'aimerais en utiliser plus souvent, mais c'est presque toujours un casse tête : Où placer les espaces insécables ? Comment on fait quand on est en fin de phrase ? Et les majuscules, on en met ou pas ?

Ça vaudrait la peine de créer une discussion dans "masques et tubas".
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Crazy
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Re: Les faiblesses récurrentes dans nos écrits

Message par Crazy »

corwinhawk a écrit :Ça vaudrait la peine de créer une discussion dans "masques et tubas".
Nope, dans l'Ecole des Têtards ^^

Perso, je pense qu'il ne faut pas confondre "faiblesse" et "tic d'écriture". Chacun a son style ; ça n'est une faiblesse que quand ça nuit au récit.

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Ann Quark
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Re: Les faiblesses récurrentes dans nos écrits

Message par Ann Quark »

corwinhawk a écrit :
Ann Quark a écrit :Je devrais monter la secte des semi-cadratinistes du septième jour, sait-on jamais. :flammes:
Les tirets semi-quadratin... Voilà un signe de ponctuation qui m'a donné bien des réflexions. Je le vois régulièrement dans des bouquins et je le trouve bien utile.
J'aimerais en utiliser plus souvent, mais c'est presque toujours un casse tête : Où placer les espaces insécables ? Comment on fait quand on est en fin de phrase ? Et les majuscules, on en met ou pas ?

Ça vaudrait la peine de créer une discussion dans "masques et tubas".
Il me permet d'éviter les parenthèses, animal que je hais au plus haut point, en tout cas dans un écrit fictionnel. Ou encore, pour mettre en exergue une partie d'une phrase qui me semble importante ‒ c'est une alternative au corps gras, si tu veux, plus élégante, en tout cas moins rentre-dedans. C'est une incise, en fait. En fin de phrase, tu mets juste un point après la fin de ta phrase. Pour les espaces insécables, j'en mets un après le tiret ouvrant, un dernier avant le fermant ‒ s'il y en a un. Pour les majuscules, je n'en mets pas.
Enfin bref, c'est vrai que c'est joli et bien pratique ‒ mais j'en mets vraiment beaucoup ‒ parfois plusieurs incises d'affilée dans la même phrase ‒ la preuve supra. :D
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Re: Les faiblesses récurrentes dans nos écrits

Message par Crazy »

Perso, j'en fous partout aussi - pour faire des apartés (sinon, j'utilise parfois des parenthèses).

PS : Sur forum (y compris pour des textes à BL) j'utilise généralement des "-" tous bêtes pour remplacer les quadratins (semi ou entiers).

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Re: Les faiblesses récurrentes dans nos écrits

Message par Umanimo »

Ann Quark a écrit :Il me permet d'éviter les parenthèses, animal que je hais au plus haut point, en tout cas dans un écrit fictionnel.
:heart:

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Re: Les faiblesses récurrentes dans nos écrits

Message par Florie »

Ann Quark a écrit :Je devrais monter la secte des semi-cadratinistes du septième jour, sait-on jamais. :flammes:
J'adhère!
Umanimo a écrit :Ann Quark a écrit :
Il me permet d'éviter les parenthèses, animal que je hais au plus haut point, en tout cas dans un écrit fictionnel.
:heart:
Pareil :heart:

En effet c'est plus un "tic de style" qu'une faiblesse, mais j'utilise beaucoup les tirets aussi. Je crois que j'ai été contaminée par Asimov, dont j'ai lu les 4 premiers tomes de son cycle de la Fondation récemment, il en fout partout. Mais en fait je trouve ça très pratique! Pour éviter les parenthèses, pour marquer une coupure (quelqu'un qui coupe la parole par exemple)
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Re: Les faiblesses récurrentes dans nos écrits

Message par Florie »

Je relance le sujet, parce qu'après plusieurs BL de mon papyrus, j'ai trouvé de nouvelles faiblesses:

- Le manque de caractérisation de la scène et du temps qui passe: je me focalise beaucoup sur les personnages, leurs interactions, et je crois que me faire lire Balzac en cinquième m'a filé une frousse énorme des descriptions trop longues. Le problème, c'est que du coup je n'en fais pas assez, et les lecteurs ont du mal à s'imaginer où se passe la scène, par où arrivent les personnages, où ils se tiennent, quand ils bougent, etc. Je pense que c'est aussi le côté nouvelle qui se transforme en novella: n'ayant pas encore complètement embrassé l'idée de faire un texte plus long, je ne prends peut-être pas assez de temps sur certaines scènes.

- Des problèmes de points de vue: Avec 3 personnages principaux, les points de vue sont amenés à changer. Sauf que j'ai tendance à trop "m'amuser" avec les personnages, faire sauter de lecteur de pdv en pdv, et au final on ne comprend plus rien (couplé à la première faiblesse, c'est fun!) Je dois apprendre à choisir un pdv pour un paragraphe, voire pour un chapitre entier, afin d'éviter de perdre le lecteur avec ces changements. D'autant que parfois le pdv est un peu "omniscient" pour la tête d'un personnage seul...

- Des dialogues un peu maladroits: Et pourtant, c'est ce qui me plaît le plus, l'interaction entre les personnages! Mais j'ai remarqué que les dialogues sont soit mal mis en forme, soit trop répétitifs avec trop d'incises. Dans des dialogues entre plus de deux personnes, il faut que j'arrive à caractériser qui dit quoi par d'autres manières qu'en ajoutant une incise à chaque fois.

- Comment expliquer les technologies/objets/traditions propres à l'univers du livre: Ça s'apparente plus à du fond qu'à de la forme, mais la maladress se ressent dans le récit: comment expliquer au lecteur nouveau venu dans l'univers quel est cet étrange bracelet de communication? Quelle est cette vitre de navette qui n'est pas une vitre en verre (bonjour la solidité de la navette, et puis c'est une faiblesse structuelle comme diraient les Geth) mais un sorte d'écran qui ressemble à s'y méprendre à une vitre de l'intérieur? Etc. Ma manière d'introduire ce genre d'éléments d'univers tend à être un peu trop "visible", à travers une information dans les descriptions, mais qui fait "tell", ou bien à travers un personnage, mais qui fait "j'explique au lecteur", puisque ces choses-là sont naturelles pour eux donc ils ne devraient pas s'expliquer ce genre de choses mutuellement. J'imagine que c'est une difficulté que rencontrent beaucoup d'écrivains qui placent leurs histoires dans des mondes alternatifs...
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Re: Les faiblesses récurrentes dans nos écrits

Message par FGFT »

Florie a écrit :Quelle est cette vitre de navette qui n'est pas une vitre en verre (bonjour la solidité de la navette, et puis c'est une faiblesse structuelle comme diraient les Geth) mais un sorte d'écran qui ressemble à s'y méprendre à une vitre de l'intérieur?
Un peu HS par rapport au sujet d'origine, mais tu peux pas en casser un ? Soit les composants sont apparents parce que l'écran est cassé, ou tout simplement, il est noir alors que les autres montrent l'extérieur.
Challenge :
- Les Messagères [Public très averti] (Dark fantasy politique)


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- Dix ans pour Mathilde (OLT) -- (BL ON en bêta-off)

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Re: Les faiblesses récurrentes dans nos écrits

Message par Florie »

FGFT a écrit :Un peu HS par rapport au sujet d'origine, mais tu peux pas en casser un ? Soit les composants sont apparents parce que l'écran est cassé, ou tout simplement, il est noir alors que les autres montrent l'extérieur.
Ah c'est une idée! Je n'y avais pas pensé. C'est un peu bête de casser la "vitre" dès la première sortie, mais ça peut être un élément à caser à un moment dans le récit pour faire comprendre le truc petit à petit au lecteur.

J'avais pensé à un autre exemple, c'est dans le dernier bouquin que j'ai lu (la Justice de l'Ancillaire, d'Ann Leckie), dans sa civilisation, tout le monde porte des gants, et c'est très impoli de ne pas en mettre niveau pudeur (comme si on se baladait seins nus). Elle a réussi à le faire comprendre de manière très subtile au fil du récit, en décrivant la réaction de ces citoyens par rapport à des étrangers qui n'en portaient pas, ou leur propre gêne quand ils sont mains nues pour une raison X ou Y. Sur l'ensemble du récit, d'indice en indice, ça faisait très fluide et ça passait bien. C'est typiquement le genre de chose que je n'arrive pas (encore) à faire. J'aurais bien été du type à arriver avec mes gros sabots en mode "Machin arriva mains nues en compagnie des citoyens. Ils le regardèrent avec condescendance: comment avait-il pu ne pas mettre de gants, qui sont pourtant essentiels à la pudeur et à une bonne tenue?" (j'exagère la maladresse volontairement, mais c'est l'idée ^^)
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Re: Les faiblesses récurrentes dans nos écrits

Message par Phil »

A la réflexion, au-delà des défauts mentionnés plus haut, je réalise que mes textes manquent souvent de marqueurs de temporalité. On m'a parfois dit que le lecteur aimait se figurer non seulement le moment de la journée où se déroule l'action, mais aussi le temps qui s'écoule. En voulant épurer, j'oublie parfois ces petits mots, j'écrirai "ils étaient visibles à l'œil nu" plutôt que "ils étaient maintenant visibles à l'œil nu", ce qui ne change rien au sens, puisqu'on a déjà le présent de narration, mais le "maintenant" va aider à poser la scène dans la succession d'événements. Bref, un réflexe à adopter.

Une auteure qui cherchait à savoir pourquoi Harry Potter avait si bien marché m'a dit qu'elle soupçonnait que le secret résidait dans ce côté cyclique, avec une routine très marquée par la temporalité ce qui permettrait aux enfants de s'identifier car ils vivent la même chose : Harry se lève, il prend son petit déjeuner, puis il y a les cours, puis l'heure du déjeuner, puis le dîner, il se couche, et le lendemain ça recommence. Un côté rassurant, qui va rendre acceptable tout le reste.
Je n'ai pas encore lu Harry Potter, ceux qui l'ont fait, vous confirmez cette impression ?

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