[Renseignements] Quid du métier de scénariste en jeux vidéo ?

[Tsyl]

J'ai moi aussi laissé tomber mes études de droit presque achevées mais contrairement à toi, j'avais trouvé mon stage (et j'avais signé pour deux ans...)

Pour être absolument honnête avec vous, parce qu'après tout il n'y a pas de raison d'en faire un secret, j'avais aussi mon stage. En CDI. Malheureusement, la patronne a tenu à me comparer à sa précédente stagiaire, venue d'une fac de Paris et nettement plus compétente, et a jugé que je n'avais pas le niveau. Trois semaines après mon arrivée, je me suis donc fait mettre à la porte, et ça fiche un coup au moral. (Sans compter mon ego qui est en miettes, mais il survivra, comme d'hab'.)

Au pire si le métier de scénariste t'est pour le moment inaccessible (manque d'expérience, de relations, de diplôme...), trouve-toi un "job alimentaire" qui te laisse assez de temps pour te faire ta place dans le monde du jeu vidéo.

C'est sûrement ce que je vais faire. Je ne peux pas dire que ça m'enchante de bosser à McDo après cinq ans et demi sur les bancs de la fac, mais s'il le faut...

Je ne connais pas du tout ce milieu, mais peut-être qu'il existe des formations à distance ?

Y en a. Je ne sais pas si elles sont très efficaces, mais après tout ça ne coûte rien de se renseigner. Dans l'idéal il faudrait que je me lance tout de suite dans du concret sur le Net (du genre Deviantart et autres), mais quand on ne sait ni coder, ni dessiner, ni utiliser le moindre logiciel, c'est coton. (Je m'essaie quand même à la modélisation en 3D sur une version d'essai du logiciel Maya, ça ne peut pas faire de mal). M'est avis cependant que tenter le coup du côté écriture (scénario, fanfic ou que sais-je encore) conviendrait peut-être mieux à mes quelques talents dans le domaine, plutôt que d'essayer des trucs pour lesquels je ne présente pas la moindre prédisposition.

Dans tous les cas, merci pour ton témoignage, je me sens moins seul. (Toujours un soupçon abattu, mais moins seul quand même.)

[Selsynn]

Pour bosser dans un secteur plus ou moins obscurement affilié au jeu vidéo, je ne te dirais qu'une seule chose : fais toi un book, aies des choses à montrer, que ce soit des projets scolaires si tu reprends l'école ou des projets personnels. Fais des choses intéressantes, mais surtout fais des choses finies, qui montrent que tu n'as pas peur d'aller jusqu'au bout, et que tu as la minutie de finir un boulot.
A mon avis, tous les "artistes" que j'ai l'air de croiser sont pas embaucher mais travaille en freelance. Et le plus important, dans le freelance c'est de rendre les projets à temps. Donc bosse sur ton organisation ( bon, si t'as fait du droit pendant six ans, tu dois être assez organisé). Et tiens tes deadline. Et communique. Ce monde du jeu vidéo me semble encore plus restreint que la SFFF. Du coup, communique beaucoup ! Fais toi des contacts.
Présente des projets, bouge toi et sois actif. c'est l'un des principals critères après la qualité qui importe réellement. (mais la qualité est très dur à juger en entretien)


Et bon courage ! (et moi aussi, je me souvenais de toi !)

[Beorn]

J'ai été contacté par un studio de jeux video pour faire de la scénarisation, juste parce qu'ils avaient lu un de mes bouquins. Bon, ça n'aide pas beaucoup, c'était juste pour dire que publier des romans peut aussi y mener.

Pour info : cela se fait à la prestation, par un forfait. Cela me paraît un peu incertain d'en faire un métier. Mais après tout... l'édition, ce n'est pas mieux...

[Tsyl]

Salutations, bonnes gens.

Je suis navré d'exhumer ce topic des limbes dans lesquelles il purgeait son éternité, mais ça fait un petit moment et, même si je suis fort peu présent sur le site (de mauvaises langues diront inexistant, invisible et inodore, et elles auront raison), peut-être que ça en intéressera certains de connaître le fin mot de cette histoire.

Pour faire court, après mûre réflexion et plusieurs nuits à me taper la tête contre les murs en voyant tout ce qu'il faudrait faire pour entrer dans le vaste monde du jeu vidéo, j'ai laissé tomber l'affaire et me suis dirigé vers le second choix, qui n'a fichtrement rien à voir mais est tout à fait honorable malgré tout : je suis devenu prof.

Professeur des écoles, pour être exact. Instit', comme on disait dans l'ancien temps. Ou maître d'école, dénomination que je trouve fort élogieuse (et qui flatte mon ego, tout comme le métier de notaire le flattait à l'époque pour cette même raison). Six mois de service civique de janvier à juillet dans une petite école primaire de campagne, inscription à la fac en septembre, et c'est reparti.

Du coup, soyons précis : je suis juste en M1 à l'ESPE du Mans (si jamais certains ou certaines - plus vraisemblablement certaines, vu le rapport hommes/femmes - s'y trouvent aussi, faites donc un signe de palme), et bosse avec ardeur et enthousiasme pour passer le CRPE en avril. Ensuite de quoi il sera temps de retrouver ces adorables sales gosses et de leur apprendre non pas la vie (quoique, avec une bonne ceinture, tout se fait), mais au moins quelques trucs utiles.

Voilà voilà. Peut-être que tout le monde s'en tamponne les cuisses de grenouille à coups de palmes, peut-être pas ; dans tous les cas,ça me paraissait logique d'apporter une conclusion à cette histoire, toute inintéressante qu'elle soit.

(Et maintenant il faut à tout prix que je me remette à mes bouquins. Trois ans sans écrire, et toujours pas la motivation pour m'y remettre. Peut-être que l'ambiance des lieux saura y remédier.)

Voilà. Merci de votre attention, n'oubliez pas le guide, etc, etc.. *plouf*

[Florie]

Merci beaucoup pour ces nouvelles
Effectivement ce n'est pas le même choix, mais l'enseignement est une belle carrière aussi! Courage pour les concours d'avril

[Akalou]

Bon courage pour la suite Tsyl !