Semrodia a écrit : ↑mar. janv. 17, 2017 11:30 am
Coucou,
Desienne a écrit de super articles sur les séries (et n'a d'ailleurs pas fini)
Je ne sais pas si ca peut t'aider... et si jamais, contacte donc la grenouille !
CLIC HERE
Merci pour le lien, j'ai lu l'article avec attention.
Crazy a écrit :
En fait, je crois qu'il y a deux sortes de séries :
- les séries comme Hercule Poirot ou le Disque-Monde, qui correspondent à la définition donnée par Uma'
- les "séries littéraires", qui sont plus proches d'une série télé au niveau du découpage (ce dont parle Desienne dans les articles cités plus haut).
=> il faut préciser de quel type on parle ici
vestrit a écrit :
+1 avec Crazy
Et je pense, vu la volonté de couper de nothoi, qu'il s'agit de la seconde.
Pour répondre à nothoi : la série littéraire est un format très spécifique (je conseille la lecture de l'article de desienne linké par Semrodia), qui est dosé avant écriture.
Notamment, chaque épisode a sa propre montée en tension/résolution, en parallèle d'une structure qui s'étend sur tout la série.
En gros, il ne suffit pas de couper un gros pavés en morceaux de taille adéquate pour fabriquer une série.
La conclusion est que dans ton cas, je ne crois pas que tu retrouver avec une série juste pour avoir coupé.
Enfin, sur tes coupes : il vaut mieux le faire de façon adéquate, sinon le lecteur risque de décrocher au tome 1 et ne jamais s'intéresser à la suite, ce serait dommage.
Merci à toutes pour vos remarques. Après lecture de l'article et de vos commentaires, voici la conclusion à laquelle je suis parvenu (en espérant que ça puisse en aider d'autres qui se poseraient les mêmes questions que moi):
En effet, c'est la deuxième solution. J'ai deux arcs narratifs : un premier global qui fait état des différentes avancées de la situation globale géopolitique/social/économique dans les deux mondes que je décris. Avec des changements d'hégémonie, etc. C'est ce qui donne de la cohérence à mes 4 tomes ; c'est ce qui les assemble. Le second arc narratif se focalise davantage autour de mes personnages, avec leur évolution et comment le contexte socio/politico/économique les affecte et quelles décisions est-ce qu'ils prennent.
La coupure entre le tome 2 et le tome 3 est évidente, car, je change d'époque et de personnages principaux. Par contre, là où je te rejoins, Vestrit, c'est la coupure entre tome 1 et 2 ; tome 3 et 4. J'ai déjà coupé là où c'était le plus cohérent, cependant, comme je le disais un peu plus haut, la coupure n'est pas évidente et ça risque de me jouer des tours. D'où mon idée de le passer en série. Cependant, d'après l'article que j'ai pu lire et vos commentaire, je commence à croire que ma démarche n'est pas la bonne : elle ne fait que repousser le problème.
1 : mon roman est conçu sous forme de chroniques, mais il a été conçu à la base pour un format roman : je prends le temps de montrer et développer les personnages, qui s'inscrivent dans une démarche globale qui les dépasse. En d'autres termes, même si mon récit n'est pas trop mal rythmé, il n'a pas le rythme d'une série et ce serait peut-être dommageable pour le lecteur autant que pour l'intrigue. Au vu des exigences scénaristiques/de format (auxquelles je n'avais pas trop pensé, je l'avoue), je ne pense pas non plus que le travail de correction nécessaire pour parvenir à une série mette mieux en valeur mon travail.
2 : si, à raison de 20 000 mots par épisode, j'ai entre 7 et 8 épisodes par saison, ça me fait 4 saisons (une par tome). Seulement, je n'ai pas résolu le problème initial, qui est la coupure entre le tome 1 et 2 (saison 1 et 2 - la plus problématique de mon point de vue parce que c'est vraiment celle que j'ai construit comme un tout). Le format saison ne ferait peut-être qu'exacerber le problème et me faire perdre le peu de lecteurs que j'aurais déjà.
L'autre solution, ce serait de créer une série en deux saisons, mais comme je l'ai dit précédemment, le rythme ne serait peut-être pas le bon. Le problème est encore accentué par le fait que mes éventuels lecteurs se seraient attachés à des personnage, qui dans la saison 2 prendraient alors un rôle secondaire - même si toujours très présent, et ce dès les première scènes.
3 : la dernière solution, ce serait de ne faire que deux tomes, mais je ne pense pas qu'il soit aisé de vendre des livres de plus de 300 000 mots (1 600 000 ksec). C'est personnellement le format que je préfère mais j'ai l'impression que les livres dépassant 300 000 ou 400 000 ksec rebuttent pas mal de lecteurs (manque de temps, culture de l'instantanéité, bla bla bla).
Conclusion : soit j'assume une coupure pertinente à, je dirais, 70%, soit je retravaille la fin de mon tome 1 pour lui donner un meilleur cliffhanger, ou alors laisser tellement de mystère que le lecteur ait envie de continuer à lire. En d'autres termes, a priori, ma quadralogie n'est pas une série.
encore pour votre aide, vous m'avez beaucoup aidé.