L'autoédition et l'Autoimpression : Qui Que Quoi Où Comment ?

Sujets inactifs depuis un an ou plus
Avatar du membre
Horkos
Messages : 11
Enregistré le : sam. févr. 20, 2016 1:14 pm
Rang special : Grenouille Transcendante
Localisation : Toulouse

Re: L'autoédition et l'Autoimpression : Qui Que Quoi Où Comment ?

Message par Horkos »

J'ai été un peu voir le site de Nathalie Bagadey, ça à effectivement l'air d'être un marathon plutôt coriace. Il faut pouvoir y consacrer un temps plein sans gagner un rond, au début (avec un seul livre on a pas l'air d'aller bien loin...).

Pour les sous-sous, je pense que la "marge" se crée quand tu gagner au delà d'un millier d'euros, et que ça devient donc imposable. Certains autoédités se déclarent auto-entrepreneurs car le statut des autoédités reste assez flou dans la législation actuelle... Tant que tu ne dépasses pas on va dire 1K ou 2K€ par an je pense que tu es tranquille...

EDIT : le livre en question sur l'autoédition a beaucoup plus l'air d'une "grande démarche à suivre" (qui me faisait penser au GGG du coup), il n'a pas l'air de "lister" comme le faisait le GGG pour les éditeurs traditionnels... info ou intox ?
Des bidules dessinés : https://www.behance.net/the-artsid3r

Avatar du membre
Ellie
Batracien
Messages : 227
Enregistré le : mer. févr. 14, 2007 12:23 pm
Rang special : Batracien
Localisation : Lyon
Contact :

Re: L'autoédition et l'Autoimpression : Qui Que Quoi Où Comment ?

Message par Ellie »

Je réponds juste là-dessus :
Horkos a écrit :
sam. juil. 15, 2017 9:29 am
Le problème, aussi, c'est que même si on parle d'autoédition on parle assez peu d'autoimpression, où la tout est à faire soi-même, jusqu'à l'ISBN et le dépôt BNF et SGL...
Faut voir ce qu'on appelle auto-impression. Si c'est proposer de l'impression à la demande, maintenant pas mal de plate-formes proposent de prendre en compte l'obtention d'un ISBN (notamment Amazon/Createspace, à qui j'aime pas spécialement faire de pub mais qui en terme de coût/diffusion me semble quand même le plus intéressant). Dans ce cas (mes sources datent un peu mais bon) il me semble que le dépôt BNF on peut un peu passer à trav' puisqu'on fait jamais de vrais tirage (c'est toujours un exemplaire, deux, trois).

S'il s'agit d'imprimer quelques centaines de bouquins pour ensuite les vendre, même là il y a des imprimeurs qui proposent l'ISBN. Après il reste le dépôt BNF pour le coup mais ça me paraît moins pénible que la logistique d'avoir 500 exemplaires chez soi :D (Et SGL je sais pas ce que ça désigne ?  :perplexe: )

Avatar du membre
Macada
Va embrasser le prince grenouille entre deux Nanos réussis
Messages : 6700
Enregistré le : jeu. mars 22, 2007 6:40 pm
Contact :

Re: L'autoédition et l'Autoimpression : Qui Que Quoi Où Comment ?

Message par Macada »

Horkos, j'ai l'impression que tu as dû mal à différencier
- l'auto-édition : l'auteur garde ses droits et fait (faire) tout lui-même (par exe : avec Lulu.com) et tout l'argent récolté est pour lui,
- et l'édition à compte d'auteur (Edilivre et cie) où l'auteur cèdent ses droits (et n'a donc plus leur contrôle ni le droit de publier ailleurs), paie l'éditeur pour différentes prestations ou les fait lui-même (corrections, couverture, maquettage,...), ne touche qu'une partie (faible généralement) de l'argent récolté.

Citarienne et Roanne (entre autres) parlent d'auto-édition réelle.
En cours : Bob le Blob et les Poubelles
100%
Actualité :
Les Garloup, ed.ActuSF
Entre troll et ogre en poche !
Rencontre autrice : "Pass Culture" sur Adage

Avatar du membre
Horkos
Messages : 11
Enregistré le : sam. févr. 20, 2016 1:14 pm
Rang special : Grenouille Transcendante
Localisation : Toulouse

Re: L'autoédition et l'Autoimpression : Qui Que Quoi Où Comment ?

Message par Horkos »

Société des Gens de Lettres (c'est aussi une formalité non impérative mais une précaution que j'aimerais prendre si mon livre n'est pas officiellement édité par un dur de dur...)

Après, la demande d'ISBN est gratuite, nah ? :perplexe: pourquoi les faire payer chez les autoéditeurs ?
Macada a écrit :
sam. juil. 15, 2017 10:53 am
Horkos, j'ai l'impression que tu as dû mal à différencier
- l'auto-édition : l'auteur garde ses droits et fait (faire) tout lui-même (par exe : avec Lulu.com) et tout l'argent récolté est pour lui,
- et l'édition à compte d'auteur (Edilivre et cie) où l'auteur cèdent ses droits (et n'a donc plus leur contrôle ni le droit de publier ailleurs), paie l'éditeur pour différentes prestations ou les fait lui-même (corrections, couverture, maquettage,...), ne touche qu'une partie (faible généralement) de l'argent récolté.

Citarienne et Roanne (entre autres) parlent d'auto-édition réelle.
Et bien vois tu, j'ai du traîner avec des gens bêtes comme des tables qui ne m"ont jamais précisé la dif entre les deux... :rougit: My baaad !
Quand bien même, alors laissons les comptes d'aut*tousse*ESCROC*tousse* de côté... pour ce qui est de l'autoédition la vraie, elle passe quand même par des médiats type Lulu, et c'est là que j'aurai voulu savoir quelles étaient les autres possibilités...

( moi → :fatigue: :fouet: ← La clarté d'esprit)
Des bidules dessinés : https://www.behance.net/the-artsid3r

Avatar du membre
Ellie
Batracien
Messages : 227
Enregistré le : mer. févr. 14, 2007 12:23 pm
Rang special : Batracien
Localisation : Lyon
Contact :

Re: L'autoédition et l'Autoimpression : Qui Que Quoi Où Comment ?

Message par Ellie »

Horkos a écrit :
sam. juil. 15, 2017 10:14 am
J'ai été un peu voir le site de Nathalie Bagadey, ça à effectivement l'air d'être un marathon plutôt coriace. Il faut pouvoir y consacrer un temps plein sans gagner un rond, au début (avec un seul livre on a pas l'air d'aller bien loin...).

Pour les sous-sous, je pense que la "marge" se crée quand tu gagner au delà d'un millier d'euros, et que ça devient donc imposable. Certains autoédités se déclarent auto-entrepreneurs car le statut des autoédités reste assez flou dans la législation actuelle... Tant que tu ne dépasses pas on va dire 1K ou 2K€ par an je pense que tu es tranquille...
En vrai ça dépend un peu. Évidemment pour quelques euros (ou même plus mais c'est un peu plus tendu après) tu peux ne rien déclarer et espérer que personne ne le remarque. Sinon tu peux déclarer en BNC, et ce sera ajouté à ce que tu gagnes par ailleurs... sachant que par ailleurs pour déclarer à la CAF (si tu touches le RSA) ça peut être un peu compliqué.
Spoiler: montrer
Perso au départ j'avais essayé de déclarer en BNC. Je sais pas si c'est ma CAF locale qui avait rien compris, ou parce que le BNC tu peux le déclarer pour compléter une activité mais quand t'as pas d'autres activités principales, mais toujours est-il qu'ils m'ont envoyé les papiers "travailleur indépendant". J'ai pris ça un peu comme une incitation et je me suis déclarée en micro-entreprise (auto-entrepreneur quoi), sachant que là du coup faut reverser un pourcentage dès les premiers euros que tu gagnes pour le RSI. Bref je sais pas trop si j'aurais pu faire autrement, après moi ça m'arrangeait parce que du coup j'ai plus la pression de Pôle Emploi pour trouver un vrai boulot, mais si ça s'est bien régularisé j'ai quand même mis un peu de temps avec le RSA suspendu et à me demander «mais pourquoi j'ai pas tout proposé gratuitement».
EDIT : le livre en question sur l'autoédition a beaucoup plus l'air d'une "grande démarche à suivre" (qui me faisait penser au GGG du coup), il n'a pas l'air de "lister" comme le faisait le GGG pour les éditeurs traditionnels... info ou intox ?
Bah de toute façon pour l'auto-édition au format numérique le plus gros ça reste Amazon, donc faut déjà commencer par diffuser là je pense. (Ils proposent aussi l'impression à la demande, soit directement via leur plate-forme KDP soit via Createspace).

Après (à moins de s'engager pour leur programme KDP select et de s'engager à ce que le livre numérique soit disponible exclusivement sur Amazon, y'a des avantages mais perso j'aime vraiment pas ça) y'a des trucs comme Smashwords qui permettent de distribuer sur pas mal d'autres plate-formes et qui a une interface rustique, mais je trouve que c'est réglo. Comme c'est un distributeur, ils prennent une part sur les livres vendus sur d'autres plate-formes mais ça reste honnête et ça permet de toucher Kobo, Apple (et plein de trucs américains mais pour un texte en français ça sert pas à grand-chose). Si y'a la motiv', l'interface pour publier sur Kobo est assez simple aussi et ça permet de toucher un peu plus de pourcentage (pas d'intermédiaire), par contre ils paient qu'à partir d'un certain seuil (50€ de gagné? 100? je sais plus trop) du coup si tu penses juste vendre quelques exemplaires vaut mieux (à mon avis) passer par Smashwords (ou autre, mais au moins Amazon et Smashwords ont l'avantage d'être réglo là-dessus et de payer tes royalties même pour des petites sommes).

Après y'a d'autres sites qui permettent de distribuer un livre numérique, faut regarder les conditions, certains demandent de payer (à éviter).

Pour le livre papier y'en a pas mal aussi qui vendent une super distribution mais en vrai en général ça se limite à être référencé dans un annuaire et c'est pas comme ça que tu feras des ventes en librairie, donc pareil s'ils demandent de la thune, à éviter à mon avis. (Je parle pas des imprimeurs où c'est normal qu'ils demandent de l'argent avant d'imprimer 500 exemplaires :D)
Modifié en dernier par Ellie le sam. juil. 15, 2017 11:24 am, modifié 1 fois.

Avatar du membre
Ellie
Batracien
Messages : 227
Enregistré le : mer. févr. 14, 2007 12:23 pm
Rang special : Batracien
Localisation : Lyon
Contact :

Re: L'autoédition et l'Autoimpression : Qui Que Quoi Où Comment ?

Message par Ellie »

Horkos a écrit :
sam. juil. 15, 2017 11:00 am
Après, la demande d'ISBN est gratuite, nah ? :perplexe: pourquoi les faire payer chez les autoéditeurs ?
Y'en a qui te font payer mais ceux qui sont corrects c'est gratuit. Sur Createspace par exemple t'as une case à cocher "m'attribuer un ISBN" ou "j'ai déjà mon ISBN" et voilà c'est réglé. Pareil pour les livres numériques d'ailleurs, la plupart des plate-formes t'attribuent un ISBN gratuitement quand tu le publies.

Avatar du membre
Horkos
Messages : 11
Enregistré le : sam. févr. 20, 2016 1:14 pm
Rang special : Grenouille Transcendante
Localisation : Toulouse

Re: L'autoédition et l'Autoimpression : Qui Que Quoi Où Comment ?

Message par Horkos »

Okay, mais je pense que demander l'ISBN a l'AFPA est gratis quand tu leur fait le formulaire (et vu qu'un ISBN se fiche un peu de la "version" de ton bouquin et qu'il est attribué par titre, tu peux le garder indépendamment des versions auto-produites)...

Et pour ce qui est de l'autoédition papier (celle qui m'intéresse, en fait), quelqu'un aurait des préférences ? Je ne sais pas si Lulu est parfaitement pertinent avec un système majoritairement anglophone, j'avais regardé Bookellis qui semblait sympa... Du reste, je le redis mais c'est surtout pour "attendre" une véritable édition et avoir le livre en low-cost (moins de 10e), donc pour ce qui est de la distribution, c'est loin d'être mon problème principal. L'intérêt est surtout d'avoir ma couverture à moi (#LaFiertéAvantTout) et la possibilité d'en commander pour les copains
Des bidules dessinés : https://www.behance.net/the-artsid3r

Avatar du membre
Ellie
Batracien
Messages : 227
Enregistré le : mer. févr. 14, 2007 12:23 pm
Rang special : Batracien
Localisation : Lyon
Contact :

Re: L'autoédition et l'Autoimpression : Qui Que Quoi Où Comment ?

Message par Ellie »

De ceux que j'ai testés (mais bon ça évolue régulièrement, et ça dépend pas mal des formats du livre), pour des petites quantités c'est Amazon (ou Createspace mais en commandant par Amazon) qui revient le moins cher frais de port compris. Après ça demande de le mettre en public (au moins le temps que tu les commandes ^^), mais le gros avantage qu'a Amazon c'est que forcément ils ont des meilleurs tarifs pour les frais de port (à 0,01€ forcément). À l'époque où je l'avais testé (ça remonte), Lulu par exemple avait des tarifs intéressants... mais dès que s'ajoutent les frais de ports ça l'était moins.

Sinon, précision pinaillage :
(et vu qu'un ISBN se fiche un peu de la "version" de ton bouquin et qu'il est attribué par titre, tu peux le garder indépendamment des versions auto-produites)
Non, normalement un ISBN = une édition. Après avec le livre numérique ou l'impression à demande je trouve que la notion "d'édition" a moins de sens et c'est pas évident de dire à partir de quel moment c'est différent (exemple : ok le fichier numérique et livre papier c'est 2 éditions différentes, mais le même fichier converti en MOBI pour amazon et en EPUB pour le reste du monde ? est-ce qu'une correction de quelques fautes comptent comme une nouvelle édition ou une réimpression à l'identique ? :perplexe: )

Avatar du membre
Stef-
Maquettiste d'Ayanar et amateur de papyrus
Messages : 1730
Enregistré le : ven. janv. 23, 2009 1:52 pm
Rang special : Un jour...
Contact :

Re: L'autoédition et l'Autoimpression : Qui Que Quoi Où Comment ?

Message par Stef- »

J'appuie le message de Macada. Je crois qu'on sera à peu près tous d'accord ici pour dire qu'il faut éviter tout ce qui est de près ou de loin de l'édition à compte d'auteur : payer une prestation en cédant (en plus) ses droits. Quel intérêt pour l'auteur ? Aucun.

Les deux avantages de l'auto-édition, c'est :
1. de garder ses droits (l'auteur fait ce qu'il veut quand il veut, en respectant les règles évidemment)
2. de toucher un revenu plus conséquent sur ses livres s'il a la chance de vendre

L'inconvénient principal, c'est qu'un auteur auto-édité est à la fois auteur, correcteur, éditeur et libraire. Ça fait beaucoup de casquettes à assumer... Mais bon, avec les outils actuels, et surtout les services d'impression à la demande, cela semble faisable et il y en a qui s'en sortent bien :)

Avatar du membre
Yannick A R FRADIN
Cache sa barbe mais pas sa motivation !
Messages : 307
Enregistré le : lun. janv. 04, 2016 11:19 am
Rang special : Grenouille Fantasyste
Localisation : Dans la mare pardi !
Contact :

Re: L'autoédition et l'Autoimpression : Qui Que Quoi Où Comment ?

Message par Yannick A R FRADIN »

Bonjour Horkos et les grenouilles :-)

Je viens de voir ce sujet et de lire vos échanges.
Du coup, j'en profite pour apporter ma petite expérience avec certains des medias cités.

Monbestseller est une plate-forme de promotion et d'échanges.
A la base, n'importe qui peut déposer un livre ou un extrait gratuitement, et même anonymement si souhaité.
On peut déposer plusieurs textes soit en créant un nouveau profil par texte soit en souscrivant à une option payante (c'est comme un abonnement mensuel, qui donne accès à d'autres outils utiles et intéressants).
On peut se limiter à une expérience gratuite de la chose, comme c'est mon cas depuis bientôt 4 ans avec le premier volet de ma saga de merveilleux héroïque, et intervenir sur les différents sujets, ateliers, articles qui accompagnent les centaines (milliers même maintenant) de textes en lecture libre sur la plate-forme.
Le principal intérêt est à mon sens de pouvoir prendre la température de ses textes auprès de parfaits inconnus, d'échanger avec d'autres auteurs, mais aussi des lecteurs, et de s'instruire en participant (activement ou passivement, c'est selon ce que chacun souhaite) à la vie de la plate-forme, que ce soit en rédigeant des article, en les commentant, ou simplement en les lisant.
monBestSeller propose aussi pas mal d'outils et d'opportunités intéressantes pour les auteurs, en particulier pour ceux qui comptent s'auto-éditer.
Parmi ces outils et opportunités je ne citerai que les suivants :
- des concours de nouvelles avec édition des textes sélectionnés dans un recueil numérique (et papier pour les 10 premières)
- des nominations mensuelles avec élection par les lecteurs (et le MCL, club des lecteurs de mBS) d'un parmi les 12 sélectionnés pour être le gagnant du Prix Concours mBS, lequel s'est soldé ces deux dernières années par des éditions auprès de ME pour les gagnants, mais pas que (Michel Lafon et La Martinière pour les ME par exemple, mais aussi chapitre.com, etc)
- des réductions auprès de partenaires (par exemple 5% sur les services Bookelis, et bien d'autres)
Personnellement, mais c'est mon parcours qui veut ça, j'en suis très content.
mBS a été ma première expérience en termes de diffusion de mes écrits et de retour du public.
C'est aussi sur mBS que j'ai appris à me familiariser avec le monde du livre et de l'édition, et j'ai ensuite enrichi avec des blogs et sites divers.
C'est encore grâce aux retours de lecteurs sur mBS que je me suis mis en quête de bêta-lecteurs, et que j'ai fini par arriver dans la mare, ainsi que sur un autre forum de bêta-lecture pour les écrits de l'imaginaire que vous connaissez peut-être : l'Orée des Conteurs
Bref, je trouve que c'est un outil formidable et facilement adaptable sur mesure selon les attentes et besoins de chacun.

Edilivre, pour moi, c'est comme Librinova & co
Pour moi (cet avis n'engage bien sûr que moi), ce sont des prestataires de services qui se présentent à tort et abusivement comme des éditeurs.
Ce sont tout juste des imprimeurs à compte d'auteurs qui impriment les textes proposés, et proposent des services payants en parallèle (correction, mise en page, couverture, etc.). J'appelle ça "arnaquer" joyeusement les auteurs qui méconnaissent le milieu.
La grande majorité des livres estampillés Edilivre, Librinova & co que j'ai eus entre les mains étaient des torchons illisibles, bourrés de fautes, avec une mise en page à coucher dehors, des cartes faites à la main que même mon fils de 7 ans aurait mieux réussies, et j'en passe.
Il y a probablement quelques "bons" écrits dans le lot, mais il faut savoir les trouver, et ils me paraissent très minoritaires.
Je me méfie de ces prestataires de service comme de la peste en tant que lecteur, et en tant qu'auteur, je les fuis encore plus^^

Bookelis (français), au même titre que CreateSpace (américain) et Ingram Spark (britannique), propose de l'impression à la demande, ainsi qu'un réseau de diffusion notamment celui d'Hachette, qui reste l'un des réseaux les plus puissants en France, sinon le plus puissant.
Globalement, on peut trouver des torchons aussi estampillés Bookelis, car ils impriment les textes proposés en l'état.
Toutefois, les chances d'en trouver me paraissent moins élevées, car ils mettent à disposition un véritable arsenal qui devrait permettre à ceux qui prennent la peine de lire leur page d'éviter bien des boulettes. Bon, tout le monde ne fera pas cet effort, j'en conviens, et c'est bien dommage.
La différence avec Edilivre & co, c'est qu'il s'agit de vrais professionnels qui appellent un chat un chat et un chien un chien.
Je pense que c'est une chance d'avoir un imprimeur diffuseur à la française, et à vue de nez, ils ont l'air de faire du bon boulot.
J'ai peu de recul pour le moment (je n'ai eu que 5 livres édités chez Bookelis entre les mains à ce jour), donc difficile de se prononcer.
Peut-être que des grenouilles pourront nous faire part de leur expérience chez l'un (ou plusieurs) de ces imprimeurs ?

Après il conviendra de différencier les moyens de diffusion du numérique et du papier.
A vue de nez et suite aux recherches faites à ce jour, j'ai :
Numérique : KDP, Kobo-FNAC, YouScribe, YouBoox, Smashwords qui m'ont l'air pas mal
Papier : CreateSpace, Ingram Spark et Bookelis qui m'ont l'air également pas mal

Je sais que personnellement, pour les écrits que je vais publier en auto-édition, je vais passer par l'un de ces vecteurs, et même sûrement plusieurs, sinon tous, selon les écrits, leur taille, leur public, etc.
Couvertures, résumés et extraits de mes ouvrages sur mon site officiel

Retrouvez-moi sur les réseaux sociaux :
Facebook
Twitter
Instagram

:viva:

Avatar du membre
Lady Célia
Messages : 457
Enregistré le : sam. avr. 18, 2015 3:21 pm
Rang special : Etoile de Jour

Re: L'autoédition et l'Autoimpression : Qui Que Quoi Où Comment ?

Message par Lady Célia »

Toutes ces infos sont assez intéressantes je dois dire ! Moi-même je ne sais pas encore trop si j'envisagerait l'auto-édition ou pas. J'aime avoir la validation d'un éditeur sur mon travail (j'ai encore rien publié de moi, donc si ça se trouve je dis n'importe quoi), mais l'accessibilité et les bons résultats de l'auto-édition me séduisent beaucoup, surtout depuis que j'ai ouvert une maison d'édition et que j'ai donc l'expérience pour le faire.

Mais je me posais surtout une question de curiosité. Vous citez beaucoup d'organismes, mais j'ai l'impression que ce ne sont en réalité que des diffuseurs, des distributeurs et pas des "entreprises d'auto-édition". Je m'explique.
Quand je vais sur le site de Bookelis, ils me disent "publier votre livre en trois clics", ça l'air chouette comme ça, mais je sais pertinemment qu'éditer un livre ne prend pas trois clics. Il y a des corrections, des réécritures, une illustration, des démarches administratives, de la mise en page et de l'activité de vente en jeu... Et j'ai bien l'impression que toutes entreprises et tous ces sites ne proposent rien de tout cela. Alors que justement, les gens qui s'auto-éditent auraient peut-être besoin de tous ces services... Non ?

Donc voilà, je me demandais s'il existait des entreprises qui proposaient, à ceux qui veulent s'éditeur eux-mêmes, de faire tout le travail de l'éditeur (excepté la sélection éditoriale bien entendu) et sans non plus chercher à s'octroyer les droits comme le font les "maisons d'édition" à compte d'auteur. En gros, juste un organisme qui dit : vous voulez vous éditer ? Bonne nouvelle, on vous propose de faire la mise en page, de vous trouver un illustrateur, de faire avec vous les corrections et de vous donner des conseils quand à la meilleure façon de diffuser au maximum le projet. ça coûte XX.

En fait, je pose la question, parce que je me disais (en lien avec la discussion sur les revenus difficiles de l'auteur dans le sujet de l'écriture à plein temps) qu'un moyen de compenser cela serait peut-être d'avoir accès à ce type de service éditorial.
Je m'explique. Imaginez une entreprise comme je la décris qui demande à l'auteur de payer 500 euros pour ses services (somme totalement arbitraire, ne surtout pas s'y fier). Sauf qu'au lieu de demander à ce que l'auteur allonge le chèque, faire le minimum syndical et se barrer, l'idée serait que l'entreprise reçoive un pourcentage sur la vente du livre... jusqu'à ce que la somme soit rassemblée. Genre, prendre 15% du prix de vente jusqu'à avoir touché les 500 euros. Et ensuite, tout va directement à l'auteur lui-même, comme en auto-édition normale. (j'espère que c'est compréhensible :/ )
L'avantage, ce serait d'avoir pour l'auteur une prestation bien réelle, mais ça forcerait aussi l'entreprise à faire du bon travail puisqu'elle n'est payée que si l'ouvrage se vend...

Bref, je me posais la question : est-ce que ça existe ? Est-ce que ça vous paraît être un système intelligent/honnête ? Bref, ça me trotte dans la tête depuis quelques jours et je voulais avoir votre avis.
Challenge 2017 : Camille de Hanoeuvre (Roman - Low Fantasy)

Ma maison d'édition : Les Planètes Orphelines (Space Opera ou SF uniquement)

Mon blog de conseils d'écriture : Story Teller

Avatar du membre
Colcoriane
Maîtresse dentelière des mots
Messages : 1259
Enregistré le : jeu. nov. 24, 2011 1:47 am
Rang special : -
Contact :

Re: L'autoédition et l'Autoimpression : Qui Que Quoi Où Comment ?

Message par Colcoriane »

Je ne sais pas si ça existe, mais je trouve l'idée très bonne !
Une structure qui propose ces services sans récupérer les droits d'auteurs, il me semble que ça existe déjà, en tout cas certains se présentent comme ça ; après, je pense qu'il faut faire bien attention à lire toutes les petites lignes...

Mais l'idée que l'entreprise se paie par un pourcentage sur le prix de vente est originale et très intéressante aussi.
Déjà, j'aime assez l'idée de renverser le rapport auteur/éditeur ^^ Et le fait d'intéresser l'entreprises à la vente de l'ouvrage de cette façon l'oblige effectivement à faire le boulot correctement. Par contre, je ne suis pas sûre qu'elle puisse fonctionner en ne prélevant sa part que jusqu'à ce que la somme correspondant à ses services soit atteinte. Il y a trop de risque qu'une partie des textes n'atteigne jamais ce seuil, quel que soit le soin apporté à l'ouvrage. Il faudrait un moyen pour compenser ce manque à gagner sans quoi elle risque de mettre rapidement la clé sous la porte.
Colcoriane
Anim'autrice : animatrice indépendante d'ateliers d'écriture :stylo:
Venez travailler vos techniques d'écriture dans mes ateliers en visioconférence !
Site internet ~ Facebook

Avatar du membre
Amaryan
Messages : 1416
Enregistré le : sam. mars 01, 2014 7:37 pm
Rang special : Petite baleine
Contact :

Re: L'autoédition et l'Autoimpression : Qui Que Quoi Où Comment ?

Message par Amaryan »

Il y a Publishroom qui se désigne comme maison d'auto-édition. Elle propose différents forfaits entre 480 et 590 euros (+ frais d'impression) (avec aussi des services à la carte si on ne veut pas la totale) qui vont "de la relecture critique de votre manuscrit à sa diffusion sur plus de 100 e-libraires (Fnac.com, Amazon, Ibookstore, Cultura...) en passant par l'ISBN, la préparation de copie, la maquette, la création d'une couverture originale" (je cite). L'auteur garde 100% de ses droits d'auteur. Il est aussi possible d'intégrer un illustrateur de son choix dans la boucle. J'ai rencontré en salon leur directrice éditoriale qui est très sympa et sérieuse.

Avatar du membre
Lady Célia
Messages : 457
Enregistré le : sam. avr. 18, 2015 3:21 pm
Rang special : Etoile de Jour

Re: L'autoédition et l'Autoimpression : Qui Que Quoi Où Comment ?

Message par Lady Célia »

Donc ça existe bel et bien ! Merci beaucoup Amaryan !
Cela-dit, ce n'est pas tout à fait ce que j'avais en tête, puisque l'auteur avance l'argent de la publication ici (même si le service est le même). Donc l'éditeur n'est pas intéressé à la vente (même si c'est a l'air hyper sérieux comme machin). Et le fait que, si c'est pas si exceptionnel que ça de se rembourser avec cette plateforme (à 3 euros le livre, vous en vendez 300 ou 400 et c'est fait), ça reste un peu problématique (parce qu'aller au-delà des 300/400 vente, c'est compliqué justement... En fait, aller jusque-là risque déjà de poser des problèmes en fait). Du coup, la rentabilité de l'exercice devient problématique pour l'auteur... :/

Et comme Colcoriane le souligne, avec mon d'idée d'intéressement à la vente, c'est l'éditeur qui risque de ne plus être très rentable.

Cela-dit, maintenant que j'y réfléchis, le coût de revient de l'édition d'un livre n'est pas si élevé que ça en fait, si l'éditeur n'a plus à sa charge l'investissement financier. Son activité se résumé à du conseil, de la supervision, de la mise en relation, de la correction, de la mise en page etc. Bref, à du temps plus qu'autre chose. Avec une machine et une équipe bien rodée, ça doit être possible de faire tout ça très bien et très rapidement et donc de limiter grandement le coût, non ?
A partir de là, l'éditeur peut voir assez rapidement ce que lui rapporte "de base" un livre. Et faire un calcul assez simple pour limiter ses pertes.

Admettons que son intervention revienne à quelque chose comme 300 euros. Mais qu'en prenant 50% de ce que touche l'auteur sur ses premières ventes, il touche généralement plutôt 150 euros au minimum : 50% de 3 euros, sur 50 exemplaires vendus. Du coup, il peu proposer un prix de 600 euros et ainsi, avec un seul "succès", il rembourse sans problème l'investissement de temps de trois livres différents. Sauf que par "succès", il faut en réalité entendre une vente de 200 exemplaires seulement, ce qui est loin d'être pharaonique à atteindre pour lui. Et au delà de 200 exemplaires vendus, tout revient à l'auteur, ce qui fait qu'il y a un réel potentiel...
Bon tous ces chiffres sont complètement farfelus et théoriques, mais j'ai l'impression que c'est pas si impossible que ça de suivre ce principe là, non ?

Je sais pas, je trouve l'idée assez intéressante en réalité et à creuser. Parce que malgré la qualité du service proposé par publishroom, avancer au minimum 500 euros (et encore, ça compte l'illu ça ?) c'est hyper lourd pour l'auteur :/ Mon idée c'était justement d'éviter d'avoir à avancer plus que ce qui est déjà avancé dans l'auto-édition classique...
Challenge 2017 : Camille de Hanoeuvre (Roman - Low Fantasy)

Ma maison d'édition : Les Planètes Orphelines (Space Opera ou SF uniquement)

Mon blog de conseils d'écriture : Story Teller

Répondre