Macada a écrit : ↑mar. mars 06, 2018 7:07 am
Pour la méthode Lofarr, j'ai à peu près la même. Sauf qu'étant jardinière, elle me sert lors de l'écriture de l'histoire, autrement dit, je construis mes héros (et l'histoire) à partir d'elle. Ca me parait plus facile que de devoir modifier une caractérisation (et des contenus) a posteriori.
C'est mon but pour le prochain roman, arrivé à rendre mon personnage actif dès la construction de l'histoire au lieu de devoir recoller les morceaux après
Macada a écrit : ↑mar. mars 06, 2018 7:07 am
Du coup, je me demande pourquoi. Parce que "velléitaire", "soumis", "passifs", ce n'est pas tout à fait la même chose ? Parce que d'autres trucs compensent à côté ?
Ca me donne envie de relire Hobbs pour partir en quête de ce "truc", l'ingrédient magique
Yocko a écrit : ↑mar. mars 06, 2018 7:01 pm
Très intéressant ce fil ! Tout à fait d'accord avec Tanc, je pense que de manière générale il faut que les personnages aient un désir très fort pour casser de manière efficace leur passivité. Leur envie d'accomplir leur but pourra prendre parfois le pas sur leurs véritables actions, donc.
Je suis tout à fait d'accord avec toi et Tanc en ce qui concerne le désir. La technique que j'utilise ne fonctionne d'ailleurs que si au départ il y a un désir fort, mais aussi reconnaissable pour le lecteur.
Lofarr a écrit : ↑lun. mars 05, 2018 3:36 pm
2. Si la scène fournit quelque chose qui rapproche le héros de son but, je regarde qui est à l'origine de ce quelque chose.
Si la réponse n'est pas le héros, je retravaille le texte
Par exemple, lorsqu'il y a une révélation, il faut qu'elle soit provoquée par le héros
Qu'est-ce que tu entends par "il faut qu'elle soit provoquée par le héros" ?
Je te donne un exemple débile.
Camille, le personnage principale, veut libérer son pote, Max, qui est emprisonné dans la tour nord du château des Lambrussac.
Son plan: se faire engager comme servante et enquêter pour trouver les clés de la tour nord
scénario 1: D'une conversation surprise par hasard, elle apprend où se trouve les clés. Elle les vole et libère son ami.
— > engagement du lecteur 0, elle n'a pas mérité le truc et ça n'a rien d'héroïque. Elle peut utiliser l'info sans problème, elle ne lui a rien couté et ne l'engage pas moralement.
Scénario 2: elle sait que le troisième marmiton sait où se trouvent les clés (c'est le beau-frère du majordome) . Elle devient amie avec lui dans le but de lui soutirer l'info (en ayant mauvaise conscience, parce qu'elle doit rester héroïque, hein ). Elle organise une partie de dés avec d'autres membres du personnel, les fait boire et arrive à faire parler le marmiton. Elle parvient à libérer Max, mais doit maintenant vivre avec le fait que les deux autres joueurs de dés risquent de dénoncer le troisième marmiton et qu'il se fasse virer. Par ce beau-frère qu'il déteste par-dessus tout.
Dans cet exemple
super nul, récupérer 'information lui a demandé de l'énergie, mais a aussi un cout pour le protagoniste.
Et pour le lecteur, pauvre marmiton
N'hésitez pas à critiquer la méthode et l'exemple, c'est le but de la discussion