Je suis tout à fait d'accord avec Roanne à ce sujet. Je pense même que plus une description est précise, détaillée, plus elle risque de perdre en impact émotionnel. Sans compter que, comme on peut le voir dans ce fil, un même terme n'a pas la même signification pour tout le monde.Roanne a écrit : Du coup, à titre perso, je décris le moins possible et je me concentre, si besoin uniquement, sur les particularités (surtout si elles sont importantes pour la caractérisation du personnage / son relationnel aux autres).
La plupart du temps (du moins de plus en plus souvent) je décris très peu, plutôt par le biais des origines évidentes du personnages ou par l'impression qu'il donne / fait, et ça suffit aux lecteurs : ils vont appliquer leur propre grille de lecture, leurs propres expériences, pour s'imaginer le personnage.
Un exemple tout bête : si je dis / sous-entend que mon personnage est en obésité morbide... je n'ai absolument pas besoin de décrire son visage. Parce que la quasi-totalité des lecteurs saura de quelle façon l'obésité a joué sur les traits.
Par contre, je peux m'amuser sur cette base.
Ajouter qu'il a malgré tout de grands yeux doux, qui lui donnent un air poupin (= je déclenche la sympathie, la confiance, peut-être à tort ) ou un regard porcin (= effet complètement inverse).
Pour les visages, j'aime bien laisser le lecteur se faire une idée en ne donnant que quelques éléments clés. Parfois même - et j'aime bien faire ça pour les "méchants" - je m'amuse à ne décrire qu'une allure générale mais à bien cerner la psychologie. À tous les coups, on va imaginer que le personnage a une sale trogne... Mais chacun mettra sa sale trogne à lui, ça permet au lecteur de s'approprier le personnage