[I] Tuer un personnage, le dilemme

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Claude Thivet
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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par Claude Thivet »

Merci Ilham, pour ces précisions utiles. Je n'avais effectivement pas compris cela.
Il faudrait que je relise son livre qui est excellent.

Ceci-dit le fait de tuer un personnage peut être très utile dans un roman. Tout dépend du type de romans que l'on écrit. Et tout dépend de l'utilité de cette mort dans l'intrigue, dans l'évolution des personnages, etc.

Cordialement.
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Capucine
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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par Capucine »

Quand j'ai commencé à écrire le premier jet de mon roman (ainsi qu'un brouillon des tomes 2 et 3), je me suis aperçue que je ne faisais mourir PERSONNE! Ou alors juste les méchants ^^ j'ai alors commencé à ajouter des morts, et ça tombait sur des personnages sans importance (ce qui n'est pas une grande amélioration!).

Depuis peu, je retravaille certains personnages pour les rendre attachants, et ensuite je réfléchis à la mise en scène de la mort et surtout l'impact que ça aura sur les personnages principaux. Je trouve ça hyper dur à faire! En plus, je suis tellement "préparée" mentalement à la mort du personnage, que je n'éprouve rien à sa mort. Donc pour l’instant je n'ai pas assez de recul pour savoir si le lecteur y croira (en gros s'il sera triste) ou non.

En tant que lectrice, je suis particulièrement touchée par la mort des personnages. Je suis même du genre à en vouloir à l'auteur de tuer mes personnages préférés. Mais je sais que c'est là toute la force de l'écriture. L'auteur a vraiment réussi à me faire entrer dans son univers et à me faire croire que tout est vrai. Parfois, je peux me sentir "mal" pendant quelques jours après avoir fini de lire un roman qui avait une fin douloureuse...
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Claude Thivet
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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par Claude Thivet »

Bonjour et merci.

Capucine, j'apprécie beaucoup ton commentaire. Il m'est arrivé un peu la même chose avec mes personnages. Au début mon Héros était tout lisse et sans aucun intérêt. Puis j'ai commencé à lui ajouter des failles, et il a commencé à prendre une certaine épaisseur. Je lui ai adjoint, dès le début des alliés de circonstances. Eux aussi étaient lisses et transparents. J'ai également développé leur caractère, leurs sentiments, et ils ont commencé à avoir une consistance plus charnelle, plus crédible.
Mon premier jet n'est pas encore terminé, mais je sais que l'un de mes personnages va mourir. Si je n'ai pas encore écrit le chapitre où cela se produira, j'en connais les circonstances. Et je sais que cela provoquera un changement crucial pour l'évolution des deux autres. Je l'ai décidé ainsi car j'avais besoin d'un évènement qui permette la transformation radicale d'un de mes personnages.

Les émotions sont la matière sur laquelle nous travaillons, et c'est de cette matière que doivent être construits nos personnages. La mort de l'un d'entre eux n'est pas obligatoire, évidemment. Elle n'a de sens que si elle sert le propos, fait avancer l'histoire, évoluer les autres personnages. J'ai souvent râlé contre les auteurs (dans les livres ou au cinéma) qui pondaient des fins tristes. Mais le fait est que je me souviens probablement mieux, des années plus tard, de ces œuvres là que de celles innombrables se concluant sur une "happy end".

Ce n'est évidemment que mon humble sentiment.
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Crazy
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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par Crazy »

A la réflexion, je me dis que c'est plus facile de créer des persos déjà morts : de partir du fait qu'ils ne seront plus vivants dans l'histoire au moment où ils "interviendront", et d'étoffer leur background ensuite.

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Lilie
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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par Lilie »

Personnellement, je n'ai pas d'état d'âme. Pour obtenir un final ou un climax flamboyant, je suis capable de massacrer mes héros :wamp:
Alors, il y a quand même quelques éléments (certains déjà cités dans la discussion) auquel à mon avis, on peut réfléchir pour se simplifier la tâche :
Est-ce que le personnage en question, sous la forme présente, apporte quelque chose à ton intrigue? à ton univers ?
Des fois, on s'en rend compte en cours d'écriture du roman. Le personnage ne nous semble pas avoir évolué ; il fait doublon avec un autre ; il freine la marche du récit ; on ne sait pas très bien quoi en faire, comme un bout de pâte à cookie qui reste collée aux doigts et qu'on aimerait bien réussir à enlever (dans ce cas là, la meilleure solution c'est de la manger... )

Lorsque je me rends compte de ça, j'essaie de trouver une solution pour le faire "disparaître".

Sur mon cycle en cours, par exemple, j'ai réparti le personnage en question sur 2 autres (quand je dis "répartir", c'est qu'il avait certains traits de caractère que je souhaitais conserver, mais que je n'avais pas besoin d'une personne entière pour les incarner > donc je l'ai en quelque sorte refondu dans 2 autres personnages existants). C'est d'autant plus simple lorsqu'on se trouve dans un roman avec une galerie de personnages à gérer.

Il y a aussi la solution de le zigouiller, mais pas n'importe comment. J'essaie de penser à une "disparition" qui provoque un remous (soit sur l'intrigue, soit sur l'univers, soit sur les personnages autour). Peut-être même que tuer le personnage peut servir de base de construction à un autre (la mort qui devient motivation ?). Il y a des cas aussi où la mort d'un personnage peut se révéler nécessaire. Je me souviens avoir lu quelque chose en dramaturgie sur le passage aux 2 tiers du livre, vous savez, juste avant le climax. On nomme parfois ce moment-là le "tout est perdu". Il y a plusieurs façons de négocier ce moment, mais lorsqu'on le souhaite vraiment négatif pour les personnages, alors mettre le paquet est une bonne chose.
Et quoi de mieux que d'invoquer (ou d'évoquer, de façon symbolique, c'est pour cela que je préfère parler de "disparition" du personnage) la mort pour ça ? :wamp: En terme de perte et de désespoir, elle se pose là, la grande faucheuse :wamp:

Et vraiment, si rien de tout ça n'est possible afin d'améliorer le récit, je réfléchis à réécrire l'histoire sans ce personnage-là du tout, dès le départ. À la relecture, c'est presque la solution la moins douloureuse : il n'a jamais existé :wamp:
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Capucine
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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par Capucine »

Jolie la métaphore de la pâte de cookie qui reste collée! ;) à mon avis dans ces cas-là, faire disparaître le personnage qui n'évolue pas, ça va de soi. Ce que je trouve poignant, c'est de tuer un personnage qui avait encore des chances d'évoluer/d'apprendre de ses erreurs/progresser et qui soudain n'a plus cette opportunité car la vie est injuste. Ou alors tuer un personnage qui est un peu le guide/protecteur du héros et qui marque un tournant dans l'histoire car cette mort est nécessaire pour que le héros grandisse (du coup il apprend un peu à la manière forte)

Ce fil de discussion me fait penser à une auteure que j'apprécie beaucoup: Fiona McIntosh. Est-ce que certains ont déjà lu ses trilogies? Pour moi elle est vraiment douée pour faire souffrir et tuer ses personnages principaux! Il y en a beaucoup mais elle en tue beaucoup. Et à chaque fois je suis prise dans l'histoire, et les scènes où les personnages meurent ont du sens pour la suite.
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Ypsen
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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par Ypsen »

J'ignore si je suis bien placé pour parler, mais je n'émets aucune réserve lorsqu'il s'agit d'imaginer la mort de mes personnages. :wamp:

Je ne suis qu'au premier tome de ma saga, donc il reste toujours la probabilité que je m'attache suffisamment à eux pour me raviser, mais cela m'étonnerait beaucoup. Cela vient sûrement du fait que j'ai planifié très tôt la mort de certains de mes personnages, ce qui m'a amené à influencer le développement de certains d'entre eux en fonction de leur mort.
En fait, mon principal soucis concerne la pertinence de leur mort (et dans une moindre mesure, la mise en scène). Pourquoi, où, quand , comment ? En quoi cela affectera la suite du récit, la mentalité des personnages, et bien sûr le ressenti du lecteur ? Quelles perspectives s'ouvrent à moi, et de quelles restrictions je vais devoir prendre compte après ces disparitions ? J'en passe et des meilleurs... Finalement le dilemme est toujours présent.
Les univers à la sauce J-RPG vous bottent ? :yata:
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Cerane
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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par Cerane »

BettyLMDO a écrit :Je vois que ce débat continue à passionner les grenouilles !

Je suis contente d'écrire un livre actuellement où personne n'a à mourir (ce qui n'empêchera pas de lourds sacrifices par certains personnages !).

Mais du coup, je me pose une autre question pour mon projet suivant : est-ce que certains ici pratiquent la résurrection ? Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que des fois ça vous semble bien justifié et un bon retournement de situation ?

Je parle ici par exemple d'un personnage qu'on croit mort pendant un long temps de l'histoire et qui finalement ne l'est pas (pour X ou Y raison, plus ou moins crédibles).
Coucou Betty,

Pour répondre à ta question, je crois que je suis une adepte de la résurrection.
Certains personnages restent "morts" plus longtemps que d'autres et certains "meurent" plus souvent que d'autres dans mes récits.

Cela vient de la nécessité de faire évoluer certains personnages différemment, sans l'influence d'un héro.

Dans mon diptyque l'un des personnages principaux disparaît pendant les 2/3 du livre, on ne le retrouver qu'à la toute fin. Si je ne l'ai pas tué véritablement c'est parce que sans lui, la quête des autres héros se solderait par un échec. Néanmoins, s'il les avait accompagné tout au long de l'histoire, leur parcours n'aurait pas été le même et encore une fois, ils auraient échoué.

Je crois qu'il ne faut pas faire mourir et ressusciter ses personnages par simple plaisir. Il faut que ça ait un sens pour le lecteur et que ça fasse avancer ou reculer l'histoire selon ce qu'on souhaite.

Il m'arrive de faire croire qu'un autre personnage est mort plusieurs fois, mais le suspens ne dure que quelques chapitres, afin que les autres personnages puissent se rapprocher ou se perdre...

Au final, personne ne meurt vraiment... :mouahaha:
Et pourtant j'ai longtemps hésité mais il faut que la disparition du personnage devienne un moteur de l'histoire, pas juste un ras le bol.
(¯`°v°`¯)
..(_.^._)..
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Umanimo
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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par Umanimo »

BettyLMDO a écrit :Mais du coup, je me pose une autre question pour mon projet suivant : est-ce que certains ici pratiquent la résurrection ? Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que des fois ça vous semble bien justifié et un bon retournement de situation ?

Je parle ici par exemple d'un personnage qu'on croit mort pendant un long temps de l'histoire et qui finalement ne l'est pas (pour X ou Y raison, plus ou moins crédibles).
Oui, j'ai utilisé ce truc. La "mort" d'un des personnage va être un moteur important pour un autre. Mais son retour aussi. C'est dans Les Chroniques d'Elfia.
En fait, je me rend compte que j'ai aussi utilisé ça pour Le Baron. Bien que de façon moins importante.

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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par Crazy »

BettyLMDO a écrit :Mais du coup, je me pose une autre question pour mon projet suivant : est-ce que certains ici pratiquent la résurrection ? Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que des fois ça vous semble bien justifié et un bon retournement de situation ?
J'ai trop vu ce trope dans les comics (ah, Phénix... ^^) pour vouloir l'utiliser. Jusqu'à présent, quand mes persos sont confrontés à la mort d'un adversaire, ils s'assurent que ledit adversaire est bien mort ^^
Je peux éventuellement jouer avec le trope, mais jamais pour tromper le lecteur.

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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par Peewee »

BettyLMDO a écrit : Mais du coup, je me pose une autre question pour mon projet suivant
:hiii: :hiii: :hiii: C'est un projet inédit ? C'est pour Le Masque d'or ? :wow:
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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par Eva »

Crazy a écrit : J'ai trop vu ce trope dans les comics (ah, Phénix... ^^) pour vouloir l'utiliser.
+1

Je trouve ce trope rarement convaincant. Ça passe si le personnage a disparu dans des circonstances difficiles et est présumé mort. Ça passe aussi si l'histoire se place dans un univers où la résurrection existe (même si elle reste rare) et qu'on ne l'apprend pas au moment même où le personnage est ramené à la vie. Dans tous les autres cas, je trouve que c'est juste une facilité pour créer un twist, de l'émotion, etc. et que ces éléments ont d'autant moins de valeur.
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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par Eva »

Au fait, la question de la résurrection a déjà été abordée dans un autre fil (merci pour tes index, Crazy :) ) :
Les dangers de la résurrection
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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par K-rine »

Suis-je la seule sadique à adorer tuer mes personnages ? Je trouve que donner une mort héroïque à un héros, c'est aussi lui rendre hommage. J'aime les martyrs. ^^ Après il faut éviter de tomber dans le pathos, ce qui est assez difficile.

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Re: Tuer un personnage, le dilemme

Message par Florie »

Pour moi, ces questions de tuer ses personnages, et/ou de les faire "disparaître" et "revenir" dépend vraiment du scénario, du but dans la narration et de l'effet sur les autres personnages. Ca fait très général ce que je dis, mais perso, je ne me verrais pas tuer un personnage parce que "il faut le faire". Pour moi c'est un moyen d'arriver à une fin narrative autre, et pas une fin en soi, si ça a du sens?

Quant à la "résurrection", c'est en effet un twist beaucoup utilisé et qui peut vite paraître éculé s'il n'est pas bien amené. L'idée de vraiment ressusciter un personnage (c'est à dire pas en mode "en fait il était pas mort" mais plutôt vraiment faire un rituel et le faire revenir) en soi ne me dérange pas, à condition que ce soit cohérent avec le type d'univers dans lequel on évolue. Si c'est juste une excuse pour faire revenir un personnage et que les rouages de cette "résurrection" ne sont pas exploités/expliqués, en effet ça fait un peu artificiel...

Mais pour en revenir au sujet initial de ce fil, tuer un personnage est une décision hyper difficile, et qui peut être traumatisante pour le lecteur aussi s'il s'y est attaché, voire le faire décrocher (comme quand ton personnage préféré de la série TV s'en va parce que l'acteur n'a pas renouvelé son contrat, un peu...)
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