Re: Travailler la psychologie des personnages
Posté : mar. juin 05, 2018 1:55 pm
Je m'incruste dans la conversation parce que c'est un sujet intéressant: pourquoi tu crains avoir considéré ton personnage surdoué comme un personnage "normal"? Du coup, je viens d'apprendre que je suis anormal
Avec un QI de 136 (mon frère est à 142), c'est vrai que j'ai eu une enfance difficile, mais ce n'est pas à cause de ma douance ou de mon "émotivité". Nah. Le "problème" avec les surdoués, surtout les enfants, c'est que les autres les ennuient. Je me rapelle que je détestait les autres enfants, et même certains profs, parce que certaines choses qu'ils faisaient ou disaient n'avaient, pour moi, aucune logique. Du coup, je préférais me tenir loin des autres enfants pour éviter de leur crier que "non, les carottes ne vont pas te donner une vision nocturne comme dans les jeux vidéos" et que "non, c'est pas parce que t'as des souliers à 100$ qui brille dans le noir que ton rang social est plus élevé". Il y a aussi le fait que quand t'as des notes trop élevées, les autres te détestent parce que tu augmentes la moyenne de la classe. Du coup, il faut que tu "te force" pour avoir une note "normale", et tes parents se fâchent. Tu n'y échappe pas, peu importe ce que tu fais.
Au final, tu finis par t'en balancer de ce que les autres disent de toi. Je me suis pointé à l'examen d'un cours pour lequel je n'avais pas eu de classe et j'ai réussi mieux que ceux qui avait eu le cours. Mon frère a carrément sauter une classe: il a fait ses examens de fin d'année en décembre, puis il a été en camps de jour de janvier à juin au lieu d'aller à l'école. Il avait 10 ans.
J'ai réussi a passer au travers d'épreuves assez intenses sans perdre la raison, comme une personne normale. La différence majeure, c'est que j'essayais de trouver une logique à tout, faire des plans (A, B, C...), anticiper ce qui va se produire, me mettre dans la peau d'une personne pour savoir comment elle va réagir si je fais X, j'ai appris à faire certaines tournures de phrases selon la réaction souhaitée... C'est terriblement stressant, surtout qu'on prévoit toujours le pire scénario (parce qu'il faut bien y penser pour prévoir un plan). J'ai souffert de crises d'anxiétés, mais pas de dépression ni d'abus de substances (sauf le chocolat).
Je parle de mon expérience personnelle, il ne faut pas oublier que chaque personne à sa propre personnalité et n'est pas uniquement définie par son QI.
Avec un QI de 136 (mon frère est à 142), c'est vrai que j'ai eu une enfance difficile, mais ce n'est pas à cause de ma douance ou de mon "émotivité". Nah. Le "problème" avec les surdoués, surtout les enfants, c'est que les autres les ennuient. Je me rapelle que je détestait les autres enfants, et même certains profs, parce que certaines choses qu'ils faisaient ou disaient n'avaient, pour moi, aucune logique. Du coup, je préférais me tenir loin des autres enfants pour éviter de leur crier que "non, les carottes ne vont pas te donner une vision nocturne comme dans les jeux vidéos" et que "non, c'est pas parce que t'as des souliers à 100$ qui brille dans le noir que ton rang social est plus élevé". Il y a aussi le fait que quand t'as des notes trop élevées, les autres te détestent parce que tu augmentes la moyenne de la classe. Du coup, il faut que tu "te force" pour avoir une note "normale", et tes parents se fâchent. Tu n'y échappe pas, peu importe ce que tu fais.
Au final, tu finis par t'en balancer de ce que les autres disent de toi. Je me suis pointé à l'examen d'un cours pour lequel je n'avais pas eu de classe et j'ai réussi mieux que ceux qui avait eu le cours. Mon frère a carrément sauter une classe: il a fait ses examens de fin d'année en décembre, puis il a été en camps de jour de janvier à juin au lieu d'aller à l'école. Il avait 10 ans.
J'ai réussi a passer au travers d'épreuves assez intenses sans perdre la raison, comme une personne normale. La différence majeure, c'est que j'essayais de trouver une logique à tout, faire des plans (A, B, C...), anticiper ce qui va se produire, me mettre dans la peau d'une personne pour savoir comment elle va réagir si je fais X, j'ai appris à faire certaines tournures de phrases selon la réaction souhaitée... C'est terriblement stressant, surtout qu'on prévoit toujours le pire scénario (parce qu'il faut bien y penser pour prévoir un plan). J'ai souffert de crises d'anxiétés, mais pas de dépression ni d'abus de substances (sauf le chocolat).
Je parle de mon expérience personnelle, il ne faut pas oublier que chaque personne à sa propre personnalité et n'est pas uniquement définie par son QI.