Page 1 sur 1

Comment traquer un espion/saboteur ?

Posté : mer. oct. 17, 2018 2:27 pm
par JMB
Salut !

Dans ma nouvelle de space opera, un personnage doit identifier un saboteur. Mais je ne suis pas expert en contre-espionnage. Comment le personnage pourrait-il procéder ?

Merci !

Re: Comment traquer un espion/saboteur ?

Posté : mer. oct. 17, 2018 3:27 pm
par Crazy
Tu peux nous en dire plus sur les sabotages en question ?
Parce que ça va dépendre du "où, quoi, comment" : qui a accès à l'endroit du sabotage, éventuellement qui profite du sabotage, qui a les connaissances pour l'avoir commis, et de quelle façon.

C'est moins du contre-espionnage que de l'enquête, àmha ;)

Re: Comment traquer un espion/saboteur ?

Posté : mer. oct. 17, 2018 5:21 pm
par LunarEx
Je suis du même avis que Crazy.

Je pense plus qu'il s'agit du travail de policiers conventionnels comme d'agents du contre espionnage type DGSI, DGSE.

Re: Comment traquer un espion/saboteur ?

Posté : mer. oct. 17, 2018 5:30 pm
par NaNa
Pareil pour moi, c'est un travail d'enquête.
Dans mon challenge, j'ai des personnages qui seront amener à chercher un traître dans leurs rangs. Ils procéderont en se demandant d'abord à qui profite le crime, qui en avait la possibilité matérielle (dans ton cas ton perso peut aussi se demander qui a les connaissances nécessaires pour un sabotage). Ensuite il y aura une partie filature pour prouver leur théorie, peut être une fouille dans sa chambre je sais pas...
Bon après mes persos sont des amateurs en matière de "contre-espionnage" alors je ne sais pas si ça t'aide.

Re: Comment traquer un espion/saboteur ?

Posté : sam. oct. 27, 2018 11:38 pm
par Marcus-dendrobate
Identifier un saboteur peut en effet s’apparenter à une enquête de police puisqu’il s’agit d’un délit ou d’un crime en fonction de la gravité des faits.

Néanmoins en fonction du contexte, cela peut aussi se trouver au carrefour du contre-espionnage, dont les méthodes de travail sont selon les cas, proches des méthodes d’enquêtes administratives ou judiciaires.

Ainsi, si le sabotage a lieu dans des installations et sur des matériels en lien avec les intérêts vitaux d’un gouvernement, il est très probable que les investigations seront menées par un service de contre-espionnage type DGSI, MI5 ou BFV.
Si le sabotage concerne des installations militaires l’enquête sera menée par un service dépendant des armés, par exemple, en France se sera la tâche de la DRSD (pour Direction du renseignement et de la Sécurité de la défense) autrefois appelée DPSD et encore avant Sécurité Militaire.

Ces services sont d’autant plus impliqués dans ces affaires que la sécurisation d’installations stratégiques / sensibles leur incombe en amont. Afin de prévenir les actes de sabotages ou d’espionnages. Ils s’occupent en particulier du « criblage », c'est-à-dire de l’enquête de sécurité sur les personnes sensées obtenir un droit d’accès ou une habilitation dans des zones protégées ou pour consulter des documents classifiés (genre confidentiel défense, secret défense, etc.)

En France l’action de ces services se fait sur une base administrative. Cela signifie, qu’ils vont travailler à partir de codes et de textes juridiques spécifiques. Par exemple, le Code de la Sécurité Intérieure ou le Code de la Défense. Une bonne partie de leur action ne se fait pas sous le contrôle d’un magistrat, il ne s’agit pas d’une enquête judiciaire. Même si à l’issue d’investigations administratives, la personne mis-en-cause sera poursuivie devant une juridiction pénale.

Ce qui peut devenir compliqué, c’est dans le cas où le sabotage aboutit au décès ou à l’atteinte à l’intégrité physique d’une ou plusieurs victimes. Dans ce cas, l’enquête devient une enquête criminelle sous la direction d’un magistrat instructeur qui emploiera les compétences d’un service doté de prérogatives de police judiciaire.

Ainsi, en France, sur une installation de l’armée, cela donnerait probablement une enquête conjointe DRSD – Gendarmerie (ou Prévôté si cela se passe hors du territoire national). Dans un environnement civil, cela donnerait une collaboration DGSI-Police judiciaire (spécialisée dans la résolution d’homicide par exemple), sachant que la DGSI possède aussi des pouvoirs d’enquêtes judiciaires strictement séparés de ses pouvoirs administratifs (séparation des pouvoirs exécutifs et judiciaires oblige).

Enfin pour en revenir à la recherche d’un où plusieurs saboteurs dans une zone à priori sécurisée par des services d’état ou assimilés, le contexte en lui-même rajoute du piment, dans la mesure où plus c’est protégé / contrôlé en amont plus le sabotage est théoriquement compliqué voir impossible, à moins qu’il n’y est pas qu’un seul traître…Á moins qu’il y est une brebis galleuse chez les « gardiens »…Ami de la paranoïa bonsoir !

Donc en fonction du contexte, les champs de recherches offerts aux enquêteurs et leur marge de manœuvre seront plus ou moins importants. Les guéguerres interservices et les problèmes d’accréditations pour accéder à telles ou telles informations peuvent constituer de réelles difficultés dans ce genre de situation.

J’espère que ces informations auront été utiles. :D

Re: Comment traquer un espion/saboteur ?

Posté : sam. déc. 29, 2018 9:10 am
par JMB
Crazy a écrit :
mer. oct. 17, 2018 3:27 pm
Tu peux nous en dire plus sur les sabotages en question ?
Parce que ça va dépendre du "où, quoi, comment" : qui a accès à l'endroit du sabotage, éventuellement qui profite du sabotage, qui a les connaissances pour l'avoir commis, et de quelle façon.

C'est moins du contre-espionnage que de l'enquête, àmha ;)
C'est à bord d'un vaisseau spatial, pour bousiller des commandes, des équipements.

Re: Comment traquer un espion/saboteur ?

Posté : sam. déc. 29, 2018 10:59 am
par Crazy
JMB a écrit :
sam. déc. 29, 2018 9:10 am
C'est à bord d'un vaisseau spatial, pour bousiller des commandes, des équipements.
Il faudra donc chercher parmi les personnes ayant des compétences techniques, ayant accès aux zones à accès restreint...