Re: Écrire sur le handicap
Posté : lun. juin 10, 2019 12:45 pm
Merci beaucoup pour ton témoignage, Platypus et je vous souhaite bon courage.
Edit : merci pour les autres témoignage aussi (je suis tellement longue à écrire que je me fais griller )
Je me retrouve un peu dans vos témoignages. J'ai une malformation de naissance au niveau des pieds qui me décale les genoux, le dos etc + hyperlaxe, ce qui me donne pleins de douleurs. Ca joue sur ma vue qui est très mauvaise. Je suis hyper maladroite (je pose le verre à côté de la table, par exemple : chez moi, y'a un verre cassé par semaine, minimum !) sans aucun équilibre (je peux me gameler en mettant une chaussette ) mais je ne me considère pas comme ayant un handicap. Je ne peux pas marcher trop longtemps car sinon, j'ai super mal aux pieds et aux genoux, je ne peux pas porter de trucs lourds, et je ne peux donc pas faire certains métiers. Je ne peux pas non plus conduire de nuit car je suis un danger public, je ne vois pas les bas côtés, alors si en plus il pleut, je vous raconte pas (j'ai failli me tuer comme ça en bagnole).
Je me heurte souvent aux réflexions des autres qui ne comprennent pas que je ne peux tout simplement pas faire ce qu'ils font. On me prend parfois pour une feignasse, ce qui a le don de m'énerver au plus haut point car je suis loin d'en être une : j'ai la bougeotte, toujours en train de bosser, et ça me gonfle quand je suis obligé de lever le pied à cause des douleurs car je supporte pas l'inactivité. J'ai même eu le droit à des remarques sur mon physique, parce que mon hyperlaxie se voie au niveau des genoux, et que les personnes en question pensaient que je faisais exprès de me tenir mal. J'ai aussi eu droit à des commentaires négatifs lors de ma recherche d'emploi, parce que les conseillers Pôle emploi ne comprennent pas que je refuse certains boulots : trop de poids à porter, ou bien impossibilité d'accepter un boulot de nuit. Bref, du coup, je suis toujours obligé d'en parler même si je n'ai pas envie, pour couper court aux réflexions.
A une époque ou mes douleurs m'empêchaient de faire une nuit complète, j'ai aussi eu droit au "c'est psychosomatique" Ca va mieux depuis que j'ai rencontré une super généraliste, qui m'a envoyé vers les bons spécialistes.
Edit : merci pour les autres témoignage aussi (je suis tellement longue à écrire que je me fais griller )
Je me retrouve un peu dans vos témoignages. J'ai une malformation de naissance au niveau des pieds qui me décale les genoux, le dos etc + hyperlaxe, ce qui me donne pleins de douleurs. Ca joue sur ma vue qui est très mauvaise. Je suis hyper maladroite (je pose le verre à côté de la table, par exemple : chez moi, y'a un verre cassé par semaine, minimum !) sans aucun équilibre (je peux me gameler en mettant une chaussette ) mais je ne me considère pas comme ayant un handicap. Je ne peux pas marcher trop longtemps car sinon, j'ai super mal aux pieds et aux genoux, je ne peux pas porter de trucs lourds, et je ne peux donc pas faire certains métiers. Je ne peux pas non plus conduire de nuit car je suis un danger public, je ne vois pas les bas côtés, alors si en plus il pleut, je vous raconte pas (j'ai failli me tuer comme ça en bagnole).
Je me heurte souvent aux réflexions des autres qui ne comprennent pas que je ne peux tout simplement pas faire ce qu'ils font. On me prend parfois pour une feignasse, ce qui a le don de m'énerver au plus haut point car je suis loin d'en être une : j'ai la bougeotte, toujours en train de bosser, et ça me gonfle quand je suis obligé de lever le pied à cause des douleurs car je supporte pas l'inactivité. J'ai même eu le droit à des remarques sur mon physique, parce que mon hyperlaxie se voie au niveau des genoux, et que les personnes en question pensaient que je faisais exprès de me tenir mal. J'ai aussi eu droit à des commentaires négatifs lors de ma recherche d'emploi, parce que les conseillers Pôle emploi ne comprennent pas que je refuse certains boulots : trop de poids à porter, ou bien impossibilité d'accepter un boulot de nuit. Bref, du coup, je suis toujours obligé d'en parler même si je n'ai pas envie, pour couper court aux réflexions.
A une époque ou mes douleurs m'empêchaient de faire une nuit complète, j'ai aussi eu droit au "c'est psychosomatique" Ca va mieux depuis que j'ai rencontré une super généraliste, qui m'a envoyé vers les bons spécialistes.