Zygomatique a écrit :En gros selon vous tout dépend du niveau de l'auteur, de sa côte aussi
Ça se tient tout à fait.
Pour reprendre l'exemple, Martine Chevalier est à mon sens une virtuose, et elle est reconnue comme telle, ça passe toujours mieux qu'un petit nouveau qui débarque.
Ah non pas du tout d'accord
Moi cela ne passe pas dans tous les cas, que cette expression soit de toi, de Martine Chevalier, ou de Houellebecq !
Le lecteur se construit le récit dans son esprit avec ses perceptions et son ressenti, pas avec la réputation de l'auteur !
Pourtant si, la réputation de l'auteur joue un peu, même de façon inconsciente. Si je vois une expression un peu hors du commun dans un texte édité, je vais d'abord chercher à la comprendre en partant du principe que ça a été vérifié et que mon incompréhension devant l'image vient de moi et non d'un darling. Dans un texte que je bêta-lis, je serais plus sévère : si le sens ne me paraît pas fluide j'aurais tendance à pointer l'expression.
Mais dans l'absolu, Stef a raison : n'importe qui peut essayer avec succès des expressions originales. Et heureusement
Moi j'aurais plutôt l'impression que la réputation de l'auteur -si on se place dans le cas d'un darling, ou, disons, d'une expression perçue par une majorité comme inappropriée- jouerait auprès de son éditeur.
C'est sûr que Si Rowling avait voulu truffer son dernier Harry Potter d'expressions bizarres, et se serait montrée têtue pour les conserver, comment son éditeur aurait pu refuser ?
Après cela ne change pas la perception qu'en auraient les lecteurs. Et heureusement qu'on peut conserver le bénéfice de critiquer les choix d'un auteur "reconnu" (choix qui lui appartiennent pleinement on est d'accord)
