Je pense aux répétitions en particulier. Pour moi, à moins qu'elles soient vraiment gênantes (genre deux fois le même mot dans la même phrase ou des phrases très proches), je fais peu attention aux répétitions. De même (et avec la même restriction), je ne traque ni les adverbes en -ment, ni les participes présent. C'est plus l'impression générale sur le texte qui m'importe, la sensation qu'il coule bien par exemple, que les "petits défauts" (qui peut-être n'en sont pas, d'ailleurs).
Je me souviens d'une BL d'un de mes textes où on m'avait souligné tous les "elle" en parlant de répétition. En fait, c'était plus un défaut de construction (tendance à faire des phrases un peu toutes sur le même modèle) qu'il y avait là. Du coup, juste le fait de me signaler les répétitions de "elle" ne m'avait pas servi, parce que ça ne pointait pas le vrai défaut (par contre, ça a été fait par quelqu'un d'autre, d'où l'utilité de plusieurs BL).
Quelqu'un a parlé de l'anglais aussi et des différences de perception des défauts d'écriture, notamment au niveau de ces fameux verbes "faibles". C'est vrai que la langue anglaise est hyper riche en verbes, ce que je lui envie. Parfois ça m'ennuie même de devoir utiliser une expression en français, alors que je sais que l'anglais peut dire ça avec un seul mot. Mais bon, c'est ainsi. Il faudrait créer des néologismes à la française en reprenant des verbes anglais.

Par contre, souvent, les auteurs anglais ne se soucient guère de répéter le même mot. Je me souviens avoir relevé un paragraphe de quelques phrases dans un livre où le nom du personnage qui agissait se retrouvait 4 fois, alors qu'au moins deux aurait pu être remplacé par "il", vu que c'était toujours la même personne et qu'il n'y avait pas de confusion possible.