Gérer sa bêta du point de vue de l'auteur

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blackwatch
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Gérer sa bêta du point de vue de l'auteur

Message par blackwatch »

Bon, c'est un exposé un peu longuet et qui n'empêche en rien les autres avis, que vous soyez d'accord ou non. Moi, il me paraît intéressant, à vous de juger !


***************************************

Je me décide à lancer le sujet, de un, parce que cette étape n'est pas évidente à gérer, de deux, parce ça concerne les grenouilles au premier chef.
J'ai rassemblé mes petites expériences de bêta et je pense également à ce qui m'attend bientôt, à savoir soumettre mon propre roman.


Note préliminaire à l'attention de l'auteur : Quand vous pouvez soumettre votre oeuvre à vos bêtas, retenez les points suivants. Même si vous appréciez ceux-ci d'un point de vue personnel, que vous partagez les mêmes goûts littéraires, que vous êtes amis, dites-vous que le bêta n'est pas là pour vous faciliter la tâche ou pour vous rendre un avis de complaisance.


Ne sonnez donc pas trop vite le glas si votre bêta vous dit : " J'ai aimé mais…/Je n'ai pas aimé parce que…" Si son avis est constructif (je le mets en gras parce que cette condition est sine qua non pour une bonne bêta), si ses arguments relèvent du bon sens, qu'il est logique dans son argumentation, attendez avant de lancer des assassins à sa poursuite. Ou à vous muer en un nouveau Cyrano de Bergerac.

Perso, je distingue trois étapes dans la gestion d'une bêta :

Imaginez que vous avez pondu un roman contant avec entrain et sensibilité les aventures de la jeune paysanne Marie-Rose, persécutée et enlevée par le seigneur Veracrasse, qui la presse de se rendre à son ardent désir. Cette pauvre Marie-Rose en voit de toutes les couleurs, mais finira par trouver le grand amour dans les bras du beau et jeune seigneur Saint-Amour, le bien-nommé, qui triomphera du courroux de l'infâme Veracrasse.


Vous avez bien relu votre premier jet, vous êtes passé par l'épreuve des corrections post-rédactionnelles. Vient un moment où votre oeil d'aigle s'émousse, où vous perdez votre objectivité. Bref, vient le moment où vous devez vous résigner à soumettre votre projet à un oeil extérieur, qui, après analyse de votre oeuvre, pointera du doigt les points négatifs/positifs/mitigés/à retravailler, etc.
Vous envoyez et vous attendez tranquillement (en vous rongeant les ongles quand même !) le verdict de votre ou de vos bêtas.
Enfin, vous avez votre premier retour ! Et là?



1) L'affrontement ou le rejet

Patatras. Certes, votre bêta vous cite des points positifs. Il vous dit même que votre projet a du potentiel. Qu'il y croit.

Et pourtant il vous a porté une pointe au coeur. Cela peut tenir à de nombreuses choses : votre bêta n'a pas aimé la caractérisation de Marie-Rose, il juge que votre rythme, sur de nombreux chapitres, est plat, qu'il manque de dynamisme. Ou que votre style souffre de tics d'écriture : syntaxe incorrecte, répétitions à l'envi, vocabulaire inadéquat ou pauvre. Bref, le succès brillant que vous aviez imaginé remporter (parce que, soyez honnête avec vous-même, vous y avez pensé !) se transforme en réussite mitigée.


Et là, vous n'êtes pas loin de prendre les armes contre le(s) sagouin(s) qui ose(nt) critiquer votre roman. C'est vrai ça, qu'est-ce qu'il y connaît votre bêta, à la fine psychologie de Marie-Rose ? Ou au goût prononcé de Veracrasse pour les brunes ? Et si votre rythme est un peu moins emporté que dans les chapitres précédents, c'est normal, il faut bien que Marie-Rose et Saint-Amour prennent le temps de se connaître avant de convoler en justes noces ! Et puis ce n'est pas parce que vous décrivez vingt fois durant un chapitre les "blanches mains potelées" ou "les superbes boucles sauvages" de Marie-Rose que vous vous répétez ! Non mais !


Avouez-le : vous êtes de mauvaise foi. Et vous savez quoi ? C'est normal. Tout écrivain, aussi aguerri qu'il soit, aussi dur à cuire qu'il puisse paraître, supporte mal l'ingérence d'un oeil extérieur sur son travail. L'écriture est en grande partie un travail solitaire. Vous avez chéri vos personnages, vous avez vu grandir votre intrigue, vous avez sué sang et eau pour développer votre histoire, pour lui donner une chance. Vous vous êtes relu vingt, trente, cent fois. Et vous avez l'impression de n'avoir rien accompli en voyant votre texte barbouillé de rouge ou inondé de commentaires.


Attendez néanmoins avant de rayer votre bêta de votre cercle de connaissances ou de lui envoyer un mail sanglant. Ne rejoignez pas tout de suite l'énorme cercle des auteurs incompris ou désespérés. Soyez constructifs et remerciez votre bêta. Si, si, remerciez-le. Ne serait-ce que pour le temps et l'énergie qu'il a consacrés sur votre texte.

2) Le temps de la réflexion

Eteignez votre ordinateur. Evadez-vous. Prenez votre temps. Allez boire un verre avec des amis, ceux-là même que vous avez tenu à l'écart quand vos rédigiez les aventures de Marie-Rose. Sortez, amusez-vous encore davantage que d'habitude. Aérez-vous l'esprit. Et ne pensez surtout plus aux commentaires de votre bêta !
En somme, prenez de la distance.


Et quand votre roman viendra vous titiller l'imagination, quand vous penserez de plus en plus à vos persos (ils ne vous lâchent jamais, quoi que vous fassiez !) revenez donc vous poser sur votre siège et relisez le compte-rendu de votre bêta. Que ce soit en survolant ou en détaillant, vous vous rendrez compte que ses commentaires ne manquent pas de pertinence. Qu'il est vrai qu'à force de décrire la chevelure luxuriante de votre Marie-Rose, vous ne voyez plus grand-chose d'autre de sa personne. Que vous pouvez franchement vous passer de ces quelque trente passages où Marie-Rose et Saint-Amour se jurent un amour éternel dans un cadre invariablement romanesque. Qu'une scène de torture, ça va, mais que de narrer le supplice de la chèvre que l'ignoble Veracrasse fait subir à ses prisonniers toutes les dix pages peut lasser.


Votre bêta n'a pas la sagesse infaillible pas plus qu'il n'est omniscient. Et vous pouvez fort bien ne pas être d'accord avec son avis. Dans ce cas, n'hésitez pas à discuter avec lui, à argumenter. Avancez des éléments constructifs, ne vous fiez pas à vos seules impressions. Bâtissez un échange. Le principal, c'est que votre collaboration s'effectue sur une base constructive, que vous soyez tous deux de bonne volonté et prêts à l'écoute.

3) Le début de la fin ou reculer pour mieux sauter

Vous avez fait le tour des commentaires avec votre bêta. Vous êtes d'accord sur certains points, moins sur d'autres. Mais vous vous promettez quand même d'y réfléchir. Et vous entamez le plan des corrections. Mettez-vous en tête que quelle que soit votre décision, celle-ci vous appartient justement. Vous restez seul maître à bord et en aucun cas, le bêta ne peut organiser une mutinerie et prendre votre place.

Que vous vous engagiez ou non à suivre son avis, votre bêta a fait son boulot : il vous a confié ses impressions, il a répondu à vos demandes d'explication par des arguments logiques, il vous a encouragé à reprendre le fil des péripéties de Marie-Rose et de Saint-Amour. En aucun cas, il ne peut décider à votre place des corrections à apporter. Vous devez vous débrouiller tout seul, comme un grand. Vous êtes le capitaine, à vous de mener votre navire à bon port. Et que vous décidiez de continuer vos efforts ou de laisser Marie-Rose et ses amis s'échouer sur l'île déserte de votre imagination, vous êtes seul responsable.

Bien entendu, vous pouvez toujours faire appel à un autre bêta, c'est même conseillé. Mais ne prenez pas trop déavis à la fois, car l'excès est ennemi du bien. Et cette multitude d'avis ne peut que vous embrouiller. Surtout si les bêtas ne sont pas d'accord entre eux. Réservez-les plutôt quand vous aurez fini votre première salve de corrections post-bêta. Si vous n'êtes pas sûr de vous ou que vous doutez d'un point précis, n'hésitez pas à solliciter une deuxième, troisième ou quatrième opinion.
Quoi qu'il en soit, personne d'autre que vous-même ne peut effectuer le boulot à votre place.


Ce que je viens de décrire est bien entendu une relation auteur/bêta modèle. Elles ne s'avèrent pas toutes finir ou se dérouler de la même manière. Néanmoins, à mon humble avis, ces étapes peuvent se révéler précieuses dans la gestion d'une bêta par un auteur. Idem pour le bêta-lecteur qui se demanderait jusqu'où aller dans ses commentaires sur un texte.

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Arnaldus
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Message par Arnaldus »

Je suis assez largement d'accord avec cette analyse. Le point qui me parait le plus important est celui de prendre le temps de digérer les remarques.

J'ajouterais 2 petites remarques (qui ne seront peut-être pas utiles pour une version Tintamaresque) :


a) Un cas particulièrement délicat est celui où l'auteur voit son lecteur comme un égal (en terme de compétence littéraire) c'est à dire qu'il n'est pas loin de s'estimer (plus ou moins secrètement) supérieur. Cette perception est AMHA fréquente lorsque l'auteur débute et cherche à être 'original', ce qui risque évidemment de se produire ici à CocCyclics, de part la nature même de notre projet.

La tendance est alors forte de se dire que l'autre n'a rien compris - cf ce qu'a très bien dit Blacky avec la mauvaise fois - tandis qu'une critique venant d'un auteur reconnu (ou bien qu'on admire) est beaucoup plus facile à admettre.


b) Auteurs comme lecteurs apprennent et progressent. Se rendre compte de cette progression est le meilleur baume pour digérer les critiques.

Au début, on a la peau tendre, l'ego fragile, et on écrit avec son coeur. Si on a un peu de talent, on se dit naturellement qu'on en a beaucoup et c'est facile d'oublier qu'on en est qu'au début. Chaque remarque fait donc mal, mais si l'auteur réalise que son texte progresse (et donc aussi son écriture) cela ira beaucoup mieux.
* lecteur *
"... a dream that became a reality and spread throughout the stars" -- James T. Kirk (Whom Gods Destroy) http://arnauddus.free.fr

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pingu
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Message par pingu »

A tous les auteurs trop influençables...


T'as voulu des dragons
Et j'ai fait des dragons
T'as voulu voir des goules
J'ai fait des histoires goules
T'as voulu plein de pleurs
J'ai des héros qui meurent
T'as voulu des grandes tours
Et on a deux grandes tours
J'ai voulu un revers
Il a pris les détours
J'ai pas voulu qu'il meure
Il est mort à la guerre
Comme toujours

T'as plus voulu d'dragons
J'ai stoppé les dragons
T'as plus aimé les goules
J'ai remisé les goules
T'as plus voulu qu'on meure
J'ai rajouté des fleurs
T'as plus aimé les tours
On a quitté les tours
T'as voulu un revers
Il s'est perdu dans l'bourg
T'as plus aimé les guerres
Plus question qu'il y meure
Comme toujours


Mais je te le dis
J'écrirai pas plus loin
Mais je te préviens
J'ferai plus d'fantasy
D'ailleurs, j'ai horreur
De tous les dragons
De la magie des elfes
Et des affreux donjons


T'as r'voulu d'la magie
J'ai créé des magies
T'as voulu plus de bons
J'ai ajouté des bons
J'ai voulu plus de coeur
J'ai décrit des martiens
T'as voulu lire d'la science
On a pris nos anales
J'voulais des expériences
On a refait un HAL
A l'orée du bizarre
J'ai réinventé l'mal
Par hasard.

T'as plus voulu d'magie
J'ai stoppé la magie
T'as plus aimé les bons
J'ai retiré les bons
Maintenant j'confonds le coeur
Et le foie des martiens
Tout c'que je sais des sciences
C'est qu'c'est vraiment bancal
Tant pis pour l'expérience
Puisqu'il existe un HAL
Et l'orée du bizarre
C'est nul et ça passe mal
Au placard.


Mais je te l'redis
J'écrirai pas plus loin
Mais je te r'préviens
J'ferai plus d'fantasy
D'ailleurs, j'ai horreur
De tous les dragons
De la magie des elfes
Et des affreux donjons


T'as voulu des dragons
Et j'ai fait des dragons
T'as voulu voir des goules
J'ai fait des histoires goules
T'as voulu plein de pleurs
J'ai des héros qui meurent
T'as voulu des grandes tours
Et on a deux grandes tours
J'ai voulu un revers
Il a pris les détours
J'ai pas voulu qu'il meure
Il est mort à la guerre
Comme toujours

T'as plus voulu d'dragons
J'ai stoppé les dragons
T'as plus aimé les goules
J'ai remisé les goules
T'as plus voulu qu'on meure
J'ai rajouté des fleurs
T'as plus aimé les tours
On a quitté les tours
T'as voulu un revers
Il s'est perdu dans l'bourg
T'as plus aimé les guerres
Plus question qu'il y meure
Comme toujours


Et je te l'redis
J'écrirai pas plus loin
Et je te r'préviens
J'ferai plus d'fantasy
D'ailleurs, j'ai horreur
De tous les dragons
De la magie des elfes
Et des affreux donjons

NB

Message par NB »

:heart:
The great Pingu is back !

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Conteuse
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Message par Conteuse »

@ Pingu : :heart:

@ Blackwatch : Bel exposé qui décrit bien les affres et le travail d'un auteur débutant face à une bêta.
Je dirais juste que dans mon cas, après la nécessaire prise de distance, il a été indispensable de m'obstiner à reprendre les chapitres litigieux. Je ne crois pas que je serais parvenue à apercevoir mon texte "de l'extérieur" sans cette obstination, tellement il peut être difficile de "sortir" de son récit pour se mettre à la place d'un lecteur.
Et seul l'avenir pourra me dire si cette première expérience de "vue externe" facilite les suivantes... On dit bien que la compréhension d'un problème est souvent le début de sa résolution !
bêta-lectrice, auteur
Le Mal de Manis

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Tristeplume
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Message par Tristeplume »

Bien entendu, vous pouvez toujours faire appel à un autre bêta, c'est même conseillé. Mais ne prenez pas trop déavis à la fois, car l'excès est ennemi du bien. Et cette multitude d'avis ne peut que vous embrouiller. Surtout si les bêtas ne sont pas d'accord entre eux. Réservez-les plutôt quand vous aurez fini votre première salve de corrections post-bêta. Si vous n'êtes pas sûr de vous ou que vous doutez d'un point précis, n'hésitez pas à solliciter une deuxième, troisième ou quatrième opinion.
Quoi qu'il en soit, personne d'autre que vous-même ne peut effectuer le boulot à votre place.
A priori, j'me dis si on a le luxe de pouvoir avoir deux bêtas détaillées (voire plus), autant les faire de manière simultanées afin justement de bénéficier du discours contradictoire qui peut mettre en évidence les points sensibles du texte. C'est aussi un moyen d'accepter plus facilement sa propre remise en cause quand nos "darlings" sont pointés par deux ou plus lecteurs. C'est plus difficile d'être de mauvaise foi quand on a plusieurs avis qui se confirment face à soi.

Très sympa.

PS : Pingu, si elle n'existait pas, faudrait l'inventer. ^^
— Malach, avez-vous entendu ça ? Je suis, je cite, "drôle, tourmenté, incompris".
— Je ne vois pas en quoi c'est flatteur.
— Mon cher, cela veut dire que je plais aux femmes !
— Décidemment, je ne les comprendrai jamais.

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desienne
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Message par desienne »

A la limite, il faudrait pouvoir faire comme en médecine, on met le roman sur une table d'autopsie, et autour, un deux ou trois bêta-lecteurs annotent, triturent, décortiquent et dissèquent le texte.
Ensuite, le texte avec toutes les annotations et remarques conjuguées et renvoyé à l'auteur pour correction.

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blackwatch
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Message par blackwatch »

A priori, j'me dis si on a le luxe de pouvoir avoir deux bêtas détaillées (voire plus), autant les faire de manière simultanées afin justement de bénéficier du discours contradictoire qui peut mettre en évidence les points sensibles du texte. C'est aussi un moyen d'accepter plus facilement sa propre remise en cause quand nos "darlings" sont pointés par deux ou plus lecteurs. C'est plus difficile d'être de mauvaise foi quand on a plusieurs avis qui se confirment face à soi.
Of course! Quand je parle de faire appel à d'autres bêtas, c'est quand l'auteur a entamé les premières corrections post-bêta, qu'il les a achevées et qu'il hésite encore sur un point. C'est sûr que deux avis valent mieux qu'un ^^

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Earane
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Message par Earane »

Merci Black pour ce post, je suis d'accord avec ce que tu abordes.

Arnaldus... tu vises fort juste quand tu dis ceci :
Auteurs comme lecteurs apprennent et progressent. Se rendre compte de cette progression est le meilleur baume pour digérer les critiques.

Au début, on a la peau tendre, l'ego fragile, et on écrit avec son coeur. Si on a un peu de talent, on se dit naturellement qu'on en a beaucoup et c'est facile d'oublier qu'on en est qu'au début. Chaque remarque fait donc mal, mais si l'auteur réalise que son texte progresse (et donc aussi son écriture) cela ira beaucoup mieux.
Quand j'ai lu hier les critiques de mon extrait, j'ai eu mal, mais finalement, certaines remarques sont plus que fondées et ça remet le travail en perspective. Faut juste digérer et rebondir ensuite.

La critique est toujours difficile à accepter, qui que nous soyons. Mais elle fortifie, elle fait progresser. Du moins, c'est comme ça que j'ai envie de la prendre, même si elle est douloureuse.

:heart:
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Macada
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Message par Macada »

Et tu as bien raison de la prendre ainsi, Earane.
Allez, un petit nénuphou pour te remettre de tes émotions :
:tournee:
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Message par Earane »

Mici :heart:

:cava:
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Flammy

Message par Flammy »

Je comprends maintenant l'utilité de ce smiley : :cava: j'aurais peut-être préféré ne pas savoir finalement :aie:

Sinon, c'est bien, ce petit guide de l'auteur face à sa bêta, parce que la première fois que je me suis retrouvé devant une bêta d'un texte (Vous savez, le gros bébé qu'on ose à eine sortir de peur qu'il attrape froid.), me suis retrouvée assez bête. Bon, même maintenant, c'est difficile à dire que mon bêta a été plein de tact (C'était même plutôt le contraire. C'est pour ça que je suis devenu ami avec, non je ne suis pas masochiste.) mais j'ai été un long moment à me demander si c'était "normal" comme réaction. Comme quoi, je découvre aujourd'hui que je suis à peu près normale, c'est déjà ça ^^

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Macada
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Message par Macada »

Eh oui Fee, une grenouille normale a un faible pour le fouet :fairemal:
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mouche

Message par mouche »

Pingu j'adore tes chansons. A quand la compil ? tu fais des MP3 ?

Blackwatch, je trouve super ta description du travail de bêta. Je suis pile à l'étape 2).
NB m'avait fait une bêta de mon roman que je n'avais pas eu le temps de lire, à cause du tournage. Hier j'ouvre enfin le doc. Arrrggghhh du rouge de partout !
bon, voilè, je digère, et je reprendrais mon texte...euh, bientôt, si si.
A moins que je n'envoie tout bouler à jamais ? euh...non, comme tu dis, ça finit toujours par revenir, c'est bien ça le problème.

Mais j'ai dit merci déjà et sans état d'âme, parce que bien sûr, même si je rêvais qu'on crie au génie (comme tout le monde hein), quel boulot... et quelle aide bien plus grande que celui qui dit juste "j'aime bien" ou "mouais, mais j'ai pas trop accroché sur la première partie, par contre la deuxième, je l'ai lu d'une traite". Ah ?... là, au moins, pour cerner le problème, c'est plus précis.

Merci NB !

NB

Message par NB »

mouche a écrit :NB m'avait fait une bêta de mon roman que je n'avais pas eu le temps de lire, à cause du tournage. Hier j'ouvre enfin le doc. Arrrggghhh du rouge de partout !
:wamp:
De rien ! (bêta un jour, bêta toujours)

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