Personnellement, j'aime aussi beaucoup l'indirect libre et la focalisation interne (voire la narration à la première personne). Mais j'avoue que je n'aime pas du tout le procédé de mettre les pensées en italique. Quand je vois ça dans un livre (par exemple... L'Epée de vérité, si je ne me trompe pas... Désolée, ce livre est mon souffre-douleur, mon repoussoir absolu, lol), ça a tendance à m'agacer. Je trouve que ça fait surfait et inutile, comme procédé. Si on veut transcrire directement les pensées du personnage, on peut se débrouiller pou avoir de l'indirect libre, ou des guillemets (je ne sais pas, un " "Palsambleu, nom d'un lézard étripé, je vais le massacrer de ce pas !", songea-t-il" me gène moins que de mettre la même phrase en italique). Je ne sais pas comment dire... Les pensées en italique me semblent toujours un procédé de facilité, comme si l'auteur avait la flemme de développer la psychologie du personnage, de nous laisser comprendre son personnage, et qu'il préférait nous livrer tout de go ses pensées, genre "hop, ça, c'est dit...". En plus, ça ne me semble pas naturel du tout. Quand on pense, on formule certes une partie de ses pensées, mais on ne pense pas sous forme de phrases. Les exclamations, oui, nous viennent parfois sous forme de mots. Mais qui oserait me dire qu'il rédige mentalement un paragraphe lorsqu'il réfléchit à une question ?

Enfin bref, pas très utile comme intervention, je le concède, mais c'était mon humble avis...
