La mare aux nénuphars

Plouf !

Je suis Amicia. J'ai vingt-et-un ans. En temps normal, j'étudie la littérature et l'histoire de l'art. Même en ne recevant plus de cours particuliers, j'entretiens mon petit talent de pianiste ; j'avais commencé l'instrument à l'âge de neuf ans. Quasiment tous les matins sauf le dimanche, je fais du jogging dans le parc contigu à l'université. Je suis une inconditionnelle des sorties : au cinéma, au musée, en ville, à la campagne et à la mer, dont je ne suis pas si loin, je m'échappe le plus souvent possible ! Enfin jusqu'à la mi-mars. Aujourd'hui je suis confinée, comme trois milliards d'humains.

J'ai relu beaucoup de livres. J'ai eu une période, étant petite, où je lisais d'une façon industrielle. Je ne me limitais pas à un genre en particulier : j'ai dévoré la bibliothèque des classiques, j'ai lu les poètes, les manuels d'échecs, les dramaturges, les listes d'ingrédients sur les paquets de céréales, les livres d'art, les notices de magnétoscope et les livres d'histoire. Comme je m'y consacrais de longues heures sans interruption, ma maman montait l'escalier, de temps à autre, et jetait un coup d'œil dans ma chambre en entrebâillant la porte : elle voulait savoir si j'étais morte.

À la faveur du confinement, j'ai donc contracté à nouveau le virus de la lecture. Afin de survivre, je m'inocule tous les jours ma dose de livres ; sans quoi je suis sûre de devenir folle et de me jeter, la bave aux lèvres, sur mes animaux domestiques. Pour réussir à lire du nouveau, je viens sur Cocyclics. Je vais sans doute écrire un peu moi-même. Mes doigts n'iront pas bien loin : même si j'ai l'envie et les idées, je trouve nul tout ce que je fais, si bien qu'au bout d'une ou deux pages, le papier redevient blanc comme il l'était à l'origine. Enfin j'ai deux projets sur lesquels j'aimerais me remettre en selle. Ils s'intitulent Mélodie du massacre et L'horizon des événements.

Hello Amicia !
Malgré tout ta démarche est bonne. La période étant particulière, c'est peut-être bien le moment de se lancer dans l'écriture, et tu verras bien ce qui en sort
Dans tous les cas, même s'il ne sort pas grand chose de ta plume, tu trouveras dans la mare de quoi étancher ta soif de lecture. Avec les dizaines de challenges en cours par exemple
A bientôt !

Que vois-je ? Une nouvelle grenouille arpente nos eaux !

Je suis très heureuse de t'accueillir dans notre belle mare !

Ah, tu verras, barboter ici est un plaisir… mais il peut être facile de s’égarer au milieu de ces nénuphars chatoyants, surtout au début !

Alors, si tu as du mal à t’y retrouver, que tu as des questions ou besoin d’un coup de palme, voici ce que tu peux faire :

• Consulter la FAQ du forum qui t’aidera à mieux comprendre son fonctionnement.
• Tu verras que la plupart des sections ont épinglé en entête un sujet « à quoi sert cette section ? À lire avant de poster. » Ces fils te donneront toutes les clés pour participer et créer tes propres sujets.
• Et bien sûr, au moindre souci, tu peux contacter par message privé mes fidèles serviteurs, les modérateurs de la mare, dont les pseudos sont de couleur fuchsia. Ils te répondront et t’aideront avec plaisir !

Je te souhaite une belle découverte de nos eaux, Amicia ! Que tes palmes te propulsent vers de charmants nénuphars !

dans nos eaux !

à toi !

N'hésite pas à nous rejoindre dans les challenges si tu souhaites finir d'écrire ton 1er jet, ou à zyeuter du côté des papyrus pour de la lecture/bêta-lecture.

J'ai l'impression que ton avatar et ton pseudo proviennent d'A Plague Tale : Innocence, me trompé-je ? Il a dû te marquer, ce jeu-là ^.^

Bonjour Amicia ! Ils parlent de quoi ces deux projets ? Mélodie du massacre c'est super intrigant comme titre

Narc a écrit : ↑

lun. mars 30, 2020 4:50 pm

Dans tous les cas, même s'il ne sort pas grand chose de ta plume, tu trouveras dans la mare de quoi étancher ta soif de lecture. Avec les dizaines de challenges en cours par exemple

J'ai bien navigué sur le forum mais n'ai pas rencontré le nénuphar des challenges. J'y accosterai lors d'une autre balade en mare !

Super_Rainette a écrit : ↑

lun. mars 30, 2020 7:48 pm

Je suis très heureuse de t'accueillir dans notre belle mare

Merci de tous tes liens !

Vanilumi a écrit : ↑

lun. mars 30, 2020 10:14 pm

J'ai l'impression que ton avatar et ton pseudo proviennent d'A Plague Tale : Innocence, me trompé-je ?

C'est vrai. Je n'ai pas pu y jouer : mon ordinateur rhumatisant n'a plus l'âge de lancer les jeux vidéos ; mais j'ai suivi l'aventure d'un autre et j'ai aimé l'ambiance de cathédrale et de maladie.

Grenouille Cerise a écrit : ↑

mar. mars 31, 2020 7:41 am

Ils parlent de quoi ces deux projets ? Mélodie du massacre c'est super intrigant comme titre

Mélodie du massacre est lié à ma passion pour le piano. Un jeune homme est le narrateur. Les jours s'écoulent tranquillement dans son village isolé du monde. Il travaille aux champs, s'occupe de sa mère et se prend d'amitié pour le Maître, un vieil artiste venu un jour peindre les jacarandas du village et demeuré depuis sur place, avec l'intention d'y mourir. Le Maître explique au jeune homme qu'il voulait au début figurer les arbres, s'est aperçu qu'il peignait les troncs sans peindre leur âme (comme s'il ratait le portrait d'un homme en représentant son corps sans son principe) et tente en vain, depuis lors, de la débusquer. Le jeune homme est peu instruit. Comme il ne comprend pas, le Maître lui dit qu'il y a une nymphe à l'intérieur de chaque arbre : elle en serait l'esprit ; le Maître lui dit qu'il est tombé lui-même amoureux de la nymphe d'un jacaranda. Surveillant le Maître, le narrateur réalise enfin qu'il ne peint plus : son vœu unique est de revoir la nymphe ; il ne veut plus la représenter sur la toile et la dévoiler au monde. En suivant le Maître à distance, à la nuit tombée, le jeune homme est conduit dans la montagne et, hors des sentiers, il dévale un cratère et découvre un lac inconnu, au milieu duquel flamboie la frondaison mauve d'un jacaranda majestueux. Il comprend tout à coup que l'arbre est là depuis l'origine du monde et qu'il relie la terre et le ciel. Quand le vieux Maître est décédé, le jeune homme a repris sa passion pour la nymphe ; il n'a aucun talent d'artiste, mais cela n'a aucune importance.

À partir de là les intrigues se nouent. La forêt dans laquelle est niché le village fait l'objet d'une campagne de déboisement. Les citadins s'installent dans le village : ils y apportent la maladie du sommeil ; les villageois s'endorment mais sans plus se réveiller. Comme la mère du jeune homme est touchée, il se rend à la ville, en espérant trouver le remède et arrêter le massacre de la forêt. Il y rencontre le Capitaine d'industrie, qui lui dit qu'un remède universel, tiré de l'écorce du jacaranda, aura la faculté de réveiller les siens ; mais sans l'ordre de son commanditaire, il refuse l'interruption du déboisement. Ce commanditaire est un ancien élève du Maître. Il accueille fort bien le jeune homme à son domicile : il vit dans un manoir remarquable, situé sur la grand-place de la ville, et dont la tourelle est très semblable à un clocher. C'est là qu'il a mis son piano, où il joue les œuvres sorties de son imagination. Son talent l'a rendu maître du temps qu'il fait, de l'humeur de la ville et du cycle des saisons. S'il a réclamé le déboisement de la forêt, dit-il au narrateur, c'est qu'il cherche le bois spécial d'un jacaranda majestueux, planté de la main de Dieu lui-même, où s'écoulerait l'essence de la vie ; avec ce bois, le Disciple ferait fabriquer l'instrument de la Création, seul piano où les cathédrales de la musique enfanteraient la réalité.

Je n'en dis pas plus !

Bienvenue