Ifuldrita a écrit :moi aussi ça m'attriste et surtout, je n'arrive pas à comprendre (enfin, que le grand format se vende moins que le poche, ok, mais pourquoi cette accélération depuis 2 ans ?)

Je ne sais pas du tout. Mouvement de fond ? Trou d'air passager ? Manque de romans-locomotives ou au contraire, passage à vide après "l'aspirateur à ventes" Games of trones ?
Personnellement, depuis le temps que j'entends plein de gens, y compris des fans, dire continûment du mal de ce genre, je me dis que ça n'a pas dû aider à améliorer son image et son attractivité.
Bien sûr, les romans qui ne sont pas "étiquetés" comme tels mais qui sont bel et bien de la fantasy, comme La passe miroir, font de gros succès. Un peu comme ces romans de SF qui ne mettent surtout pas "SF" sur la couverture.
Coblynau a écrit :Je rejoins l'avis de Kushiel. Je crois que la fantasy française en général souffre d'un gros manque de mise en avant dans les librairies, sans parler de la publicité qui est faite autour des sorties. Concernant Calame, ou encore Le Dieu-Oiseau d'Aurélie Wellenstein, j'ai dû vraiment fouiner dans les rayons avant de tomber dessus. Pourtant, je viens me fournir dans une grosse librairie de centre-ville, censée offrir pas mal de choix.
Il faudrait prendre des pseudos américains...
Et pour finir, bêtement, il y a la question de la place qu'on donne à un rayon pour s'étendre : à ma dernière visite au fameux Decitre de centre-ville, j'ai constaté avec horreur qu'ils avaient amputé le rayon SFFF de moitié, pour étendre le rayon comics déjà très important.
Ah ben voilà concrètement ces baisses de vente bien visibles...
Betty a écrit :Je pense que malheureusement, le prix des grands formats de fantasy doit rebuter plus d'un lecteur,
C'est sûr... D'un autre côté, force est de constater qu'il y a deux ou trois ans, on en vendait encore (un peu).
Sytra a écrit :Mais j'ai aussi l'impression que c'est un serpent qui se mort la queue : parce que ça se vend moins bien, Bragelonne met moins de moyens de promo dessus. Et du coup, forcément ça se vend encore moins bien...

C'est absolument vrai. Bragelonne s'est lancé dans le polar, puis la littérature générale, et a axé une grande partie de sa com' et de son énergie là-dessus. Bien sûr, ils l'ont fait parce que les ventes d'imaginaire diminuaient, mais bon, ça n'a pas dû arranger les choses.
En tout cas, merci à vous toutes et tous.
