La mare aux nénuphars

Coucou chères grenouilles

Je vous mets ici le lien vers la video YouTube du premier live des éditions Rroyzz. J'y participe avec trois autres autrices de la maison, dont deux grenouilles
Invocation

Siana a écrit :

claireg a écrit :

Pendant une heure, nous avons discuté sur les raisons de malmener les personnages, l'intérêt pour l'intrigue (et le lecteur ), cité des exemples dans la littérature générale, lu un extrait de nos oeuvres et répondu à quelques questions.
Qu'en pensez-vous ? Maltraitez-vous aussi vos personnages ? Cela vous semble-t-il indispensable ? Vous sentez-vous une grenouille sadique ?

Bonsoir. Il m'arrive de maltraiter mon protagoniste oui. Je n'en fait pas non plus un défouloir sinon c'est trop facile. Il faut que la douleur ai un sens. Sinon il devient insensible et il ne reste plus aucun sentiment a détruire. Je préfère rendre le héros insensible à la toute fin lorsqu'il franchit le point de non retour lorsqu'il tue un être qui lui est cher par exemple mais qui fait egalement obstacle a sa vengeance. Je lisais autrefois un comics du nom de Spawn. Son créateur lors d'une interview expliquait que pour lui Spawn etait un défouloir qu'il s'amusait volontiers a bruler a l'acide, à écorcher vif et j'en passe mais cette douleur était sterile et ne menait a rien a mes yeux. Mais depuis j'ai murit et je pense que la douleur peut faire grandir même si je prefere que cela reste de l'ordre de l'imaginaire quand même

Flocon de neige a écrit : ↑

sam. oct. 31, 2020 10:33 pm

Mais depuis j'ai murit et je pense que la douleur peut faire grandir même si je prefere que cela reste de l'ordre de l'imaginaire quand même

Nous sommes bien d'accord !
L'idée de cette vidéo était surtout de démontrer que pour faire évoluer un personnage durant l'histoire, il faut d'une manière ou d'une autre le sortir de sa zone de confort et que cela engendre forcément de la douleur, morale et/ou physique. (Et aussi de l'empathie de la part du lecteur )

Intéressant, je regarderais à l'occasion. Merci du partage !

Je maltraite autant le héros que l'antagoniste Et parfois, mes méchants en bavent plus, surtout dans une série que j'écris en ce moment : ils ont tous des enfance horribles, sauf mon héros (il en bave ensuite). Ils sont de grands cassés de la vie, mais je trouve qu'ainsi ils sont plus attachants. Et de toute façon, il faut bien des blessures pour pousser le héros et/ou l'antagonistes à avancer et agir. Si tout va bien dans sa vie, il reste chez lui A l'écriture, un personnage qui en bave pour atteindre ces objectifs, c'est plus intéressant à écrire pour moi et je me débrouille en général mieux dans les scènes difficiles. Par contre, il faut pour moi que ce soit utile à l'intrigue, dans l'évolution du personnage, sinon ça devient gratuit et inutile pour la construction de l'histoire.

Ermina a écrit : ↑

dim. nov. 01, 2020 10:51 pm

Intéressant, je regarderais à l'occasion. Merci du partage !

De rien

Ermina a écrit :Je maltraite autant le héros que l'antagoniste Et parfois, mes méchants en bavent plus, surtout dans une série que j'écris en ce moment : ils ont tous des enfance horribles, sauf mon héros (il en bave ensuite). Ils sont de grands cassés de la vie, mais je trouve qu'ainsi ils sont plus attachants. Et de toute façon, il faut bien des blessures pour pousser le héros et/ou l'antagonistes à avancer et agir. Si tout va bien dans sa vie, il reste chez lui

Cela a été notre conclusion