Re: [Promo] Les Cendres du Serpent-Monde - Scrineo - 28/01
Posté : mer. déc. 23, 2020 6:13 pm
Bravo Val ton résumé me dit quelque chose, j'ai dû sous-mariner sur ton challenge Il fait envie en tout cas, et la couv est sublime
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julie_jelis a écrit : Les descriptions sont tellement réalistes qu’on se retrouve instantanément en pleine jungle, en milieu hostile, où on a l’impression de suffoquer. La chaleur étouffante et le danger constant nous donne une sensation de malaise (idem pour les scènes assez gores ponctuant le récit).
J’ai aimé cet aspect immersif prévu avec soin par l’autrice. Il en est de même de sa plume et des dialogues qui collent bien au genre de l’aventure. Ce n’est pas un type de roman que je lis habituellement donc cela a été une bonne surprise. Les relations humaines entre les différents personnages et leurs introspections m’ont beaucoup plu.
mel_andbooks a écrit :
Nous partons dans une expédition à travers la jungle pour soit disant faire la connaissance d’un peuple de natifs, les Natiis et Ohlala quelle expédition ! Cet environnement ne fait de cadeau à absolument personne. Il faut tellement garder les yeux ouverts à chaque instant et ne jamais baisser sa garde que ça en devient presque obsessionnel.
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Si au début, on pense partir à la recherche de savoir-faire plus traditionnels, on déchante très vite. L’appât du gain peut finalement prendre rapidement le dessus et c’est sur cette trame que plusieurs thèmes importants vont être abordés : la tolérance, la redemption, le pardon.
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J’ai également trouvé les personnages très attachants malgré le contexte. Erik a une évolution absolument folle entre le début du récit et la fin. […]
marine_bookshadows a écrit :
Ce huis clos aborde des thèmes forts comme la rédemption et la confrontation de soi. L'histoire est immersive et haletante. Le rapport de pouvoir entre les colons et les tribus des Natii est central. Ce livre m'a fait réfléchir sur la colonisation des blancs et m'a fait sortir de mes habitudes de lecture. L'ambiance au cœur de la jungle est oppressante, prenante, addictive et bouleversante par moment. L'univers est sombre rempli d'aventure, de secrets et d'actions. La plume est fluide et dynamique. Beaucoup de mystère plane autour de Silas l'historien et Erik. […]
Aelithsu a écrit : Première chose qui m’a immédiatement sauté aux yeux : ce livre est merveilleusement bien écrit ! Le langage est soutenu et c’était un régal pour les yeux !
Ensuite, l’histoire est prenante. On découvre qui est Erik au fur et à mesure de l’avancée de l’expédition, autant il m’a paru antipathique et frondeur au début, autant il apparaît au fur et à mesure tellement profond et cache tellement de blessures.
L’histoire ne nous épargne que peu de détails et il faut parfois s’accrocher lors de scènes cruelles.
La découverte d’une autre civilisation bien construite est particulièrement agréable, il y a de nombreux messages sous-jacents d’acceptation d’autrui dans ce roman.
Khimaira a écrit : Si différentes péripéties qui attendent les voyageurs (en tout ils ont quatre, le jeune fils de l’historien, Joachim, et un grand costaud à sale gueule nommé Aleit venant compléter le groupe) seront autant d’occasions de remuer des souvenirs pénibles de l’existence des personnages. Chacun ou presque vit en supportant ou en « oubliant » volontairement des traumatismes que l’aventure dans l’île va permettre, peut-être, de soigner. Même si Marine Sivan exécute des figures imposées par le genre [(j’enlève les exemples pour ne pas spoiler :p)], Les Cendres du serpent-monde est donc avant tout un récit psychologique, doublé d’un discours généreux sur la compréhension entre les peuples. La question philosophique de la possibilité du rachat et de la rédemption (envisagée hors de tout contexte religieux, en tout cas judéo-chrétien) ponctue de même plus d’un chapitre, conférant un supplément d’épaisseur à ce « premier roman »
Chronique entière
de pouvoir amener les gens à changer de regard sur des sujets qui nous touchent au quotidien, c'est juste exceptionnel et c'est aussi un aspect que j'avais adoré dans ton romanValerianne a écrit : ↑sam. janv. 23, 2021 9:56 amCe huis clos aborde des thèmes forts comme la rédemption et la confrontation de soi. L'histoire est immersive et haletante. Le rapport de pouvoir entre les colons et les tribus des Natii est central. Ce livre m'a fait réfléchir sur la colonisation des blancs et m'a fait sortir de mes habitudes de lecture. L'ambiance au cœur de la jungle est oppressante, prenante, addictive et bouleversante par moment. L'univers est sombre rempli d'aventure, de secrets et d'actions. La plume est fluide et dynamique. Beaucoup de mystère plane autour de Silas l'historien et Erik. […]
Voilà voilà, je referai un point chronique dans quelques semaines, en espérant que les retours continuent dans ce sens !lesfantasydamanda a écrit : Un vrai roman de fantasy ?
L’histoire se déroule en effet dans un autre monde que le nôtre. Néanmoins, celui-ci est dénué de toute magie, malgré un folklore intéressant. Cela n’est pas un défaut en soi, mais je tenais à le préciser.
En vérité, comme de nombreux ouvrages Scrineo, la raison d’être de ce roman se situe ailleurs. Marine Sivan aborde par le prisme de l’imaginaire des thématiques fortes telles que la rédemption et l’acceptation de la différence. Et sa manière de les traiter m’a tout particulièrement plu ; le récit est porté par une plume incisive et une ironie mordante qui lui confèrent les mots justes.
Ainsi, les dessous de l’intrigue se révèlent plus complexes qu’il n’y paraît au premier abord. Sans nous apporter des réponses, l’auteure pose les bonnes questions et nous pousse à la réflexion. Une belle réussite sur ce point ! Je remercie donc la maison d’édition pour l’envoi de ce service de presse.
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Un conflit séculaire entre colons et indigènes
Bien que l’histoire prenne vie dans un monde imaginaire, l’auteure s’est largement inspirée des conquêtes de notre passé. Tandis que les envahisseurs s’approprient une terre nouvelle sans considération pour les indigènes déjà présents, ceux-ci voient leurs richesses pillées et leur culture bafouée. Pourtant, en dépit des mésententes et des massacres, une cohabitation forcée s’installe. De celle-ci naissent des rapprochements entre peuples et même de l’attachement ! Cela suffira-t-il pour mettre un terme au conflit ? Rien n’est moins sûr !
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Aucun de ces personnages n’est parfait. Ils s’emportent, commettent des erreurs alors qu’ils se trouvent dans un environnement hostile, puis regrettent sans pouvoir échapper aux conséquences. Si j’ai parfois trouvé leur volonté de se racheter un peu trop marquée, j’ai suivi leurs pérégrinations avec plaisir, d’autant plus que Marine Sivan ne les épargne pas. Ainsi, nul n’est à l’abri d’un mauvais choix ou d’un faux pas…
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