La mare aux nénuphars

Oxymore a écrit : ↑

mar. mars 30, 2021 7:19 pm

C'est amplement mérité (mais comment a-t-il pu ne pas s'attacher aux personnages?!! )

Colibrille sur Babelio a écrit :Le hasard a parfois du bon, preuve en est qu'il m'a permis de découvrir le premier roman de Marine Sivan, "Les cendres du Serpent-Monde". Il faut croire que j'étais inspirée lorsque j'ai choisi ce titre parmi tant d'autres lors d'une masse critique Babelio, car j'ai eu un coup de coeur pour ce roman !

Aucun doute là-dessus, la lecture de ce roman m'a autant surprise et captivée que bouleversée. Sous ses allures d'aventure à la Indiana Jones, le roman cache en réalité une intrigue beaucoup plus subtile qu'il n'y paraît. L'histoire interroge bon nombre de thèmes forts comme la colonisation, mais aussi celui de la rédemption et du pardon. Cette réflexion se cristallise notamment autour d'Erik, personnage déchiré entre deux mondes (celui de colons et celui des Natii) mais aussi prisonnier du passé et de ses souvenirs. J'ai particulièrement aimé l'évolution de ce personnage complexe, hors-norme. Si j'étais au départ franchement repoussée par lui, les choix qu'il fait au fil de l'histoire m'ont amenée à complètement revoir mon jugement sur lui. Salaud, tueur, escroc... Indiscutablement, ces adjectifs décrivent fidèlement Erik. Mais il est pourtant tellement plus que cela ! Si bien qu'à la fin, quitter ce personnage, cet anti-héros malmené par la vie, a été très difficile...

Pour terminer, j'ai envie de saluer l'écriture de l'auteure, aussi habile à décrire la jungle que les tourments du coeur. J'ai tour à tour été effrayée, bouleversée, amusée. Je dois dire que je suis passée par bien des émotions en lisant ce roman, et c'est justement ce que je recherche dans la lecture !

Un grand merci à Babelio ainsi qu'aux éditions Scrineo pour l'envoi de ce formidable roman ! J'espère de tout coeur avoir l'occasion de lire un jour un nouveau roman de cette auteure prometteuse

lullabystories a écrit :[...]
La première chose qui m’a frappée, c’est que l’autrice parvient à nous immerger dans l’atmosphère moite et dangereuse de la jungle. Climat étouffant, faune prédatrice quelle que soit sa taille (entre le harcèlement des insectes et le danger posé par les grands félins), flore (les lianes qui entravent la progression), dangers divers et variés, on sue et on souffre avec les personnages. Les descriptions ne sont pourtant pas longues, le langage d’Erik est plutôt coloré, mais la plume de Marine Sivan se révèle efficace et, quelques fois, même Erik, avec ses mots gouailleurs, offre un superbe éclat de poésie.

Outre cette plume aussi belle qu’enlevé, l’autre qualité du roman, ce sont les personnages, tous en nuances ou presque. Erik est une crapule, certes, mais une crapule qui a, bien caché derrière ses airs de gros durs, un coeur. Un coeur bien amoché, car il a commis des actes qui le hantent. Le personnage principal offre ainsi un portrait tout en nuances de gris. Il croise d’autres crapules (sans coeur, celles-là), mais aussi des gens comme lui, ou d’autres, comme Silas, porté par la soif de connaissance et par le besoin de renouer avec son fils, Joachim, mais qui n’est pas innocent non plus. Il y a aussi les Natii, peuple qui voit d’un mauvais oeil ces colons, venir les chasser de leurs terres ancestrales.

Si l’action est en effet de mise, en filigrane du texte, on trouve également une réflexion sur la colonisation et ses effets délétères, ainsi que sur l’attitude hautaine des colons – qui se voient en détenteurs de la civilisation et croient mieux savoir que les Natii ce qui est bon pour eux. L’exploitation des terres, les massacres des indigènes, l’incompréhension, le racisme… Tout est là, dans ces relations houleuses entre colons et Natii. Ces réflexions sont présentées de manière subtile, et là encore, en nuances. Il y a aussi des inégalités parmi les colons, certaines étant exploités par d’autres. Et les Natii sont eux aussi partagés dans leurs réactions. Ces thèmes, quoique apparaissant en filigrane, apportent une profondeur supplémentaire au roman.

Mais le thème principal des Cendres du Serpent-Monde, c’est avant tout la rédemption. La renaissance. Erik fuit son passé car il ne parvient pas à admettre ce qu’il a fait. Il vit en crapule, persuadé d’en être une. Il lui faudra un long chemin pour faire la paix avec lui-même. Un chemin qui court tout au long du roman.

Tous ces éléments font que j’ai tourné les pages avec avidité, emportée par le récit, plongée dans la jungle aux côtés d’Erik, de Silas, de Joachim et d’Ashka. J’ai souffert avec eux, pleuré avec eux, frémis avec eux et oui, j’avais diablement les yeux qui piquaient, à la fin. Ces poussières, franchement…

Chronique à retrouver en entier par ici

Valerianne a écrit : ↑

mer. avr. 21, 2021 5:00 pm

Quelques nouvelles après presque 3 mois de parution :

Je me suis créée une page instagram ! N'hésitez pas à la suivre ! J'essaie de me pencher un peu plus sur les réseaux sociaux, je tâtonne un peu en communication, j'essaie de trouver des idées pour communiquer plus autour du roman et relancer un peu l'attrait autour. Je suis preneuse de toutes les idées

Sinon, j'ai trouvé quelques nouvelles chroniques sur la toile, très enthousiastes dans leur majorité ! En voici 3 !

lullabystories a écrit :[...]

Lullaby a écrit : ↑

mer. avr. 21, 2021 9:52 pm

C'est super toutes ces bonnes critiques, et très mérité !

Ermina a écrit : ↑

mer. mai 19, 2021 10:04 am

pour ta page Facebook

Sytra a écrit : ↑

mer. mai 19, 2021 10:10 am

Abonnée !

Elikya a écrit : ↑

mer. mai 19, 2021 10:17 am

Je me suis abonnée aussi !

Les réseaux sociaux, ce n'est pas évident, je trouve. D'un côté, il faut se montrer régulier, mais de l'autre, ce n'est facile de trouver des contenus.

Lullaby a écrit : ↑

mer. mai 19, 2021 2:28 pm

Abonnée !

(je plussoie Elikya, trouver du contenu, ça n'est pas toujours facile !)