Brume a écrit :Dans les séries, niveau "demoiselle" en détresse, je cite sans hésité Elena Gilbert de Vampire Diaries (pas un épisode sans que quelqu'un l'enlève/tente de la tuer.
Ah, Vampire Diaries, quand on parle de sac à clichés! J'ai commis l'erreur de commander les 4 premiers tomes de la série (livres) il y a quelques années (et quand j'achète, je lis), et je crois que j'ai rarement lu un tel ramassis de... je crois que c'est encore un cas d'auteur qui assouvit ses fantasmes de manière un peu trop visible à travers son écriture. Ce qui n'est pas un problème en soi, mais un peu de subtilité, les amis!
Elena, entre le cliché de la jeune femme en détresse (chose qui m'énervait beaucoup dans Loïs et Clark aussi, soit dit en passant) et le cliché du triangle amoureux avec les deux hommes qui s'arrachent son attention alors qu'il y a plein d'autres filles bien plus intéressantes autour d'eux (je pense à ses deux amies Bonnie et Mérédith, qui avaient l'air un peu plus fines qu'Elena, entre autres). Puis il y avait le cliché de la pom pom girl princesse licorne aussi. Dans les livres, Elena est une blonde pimbêche populaire insupportable, et il y a quand même une scène où elles vont à un bal avec ses copines avec une descriptions sans fin de la magnificence de leurs robes. On rejoindrait presque le cliché des mecs qui préfèrent les garces
Bref.
Hotep a écrit :vue la persistance du mythe du "bon sauvage"
Je pense que le mythe du "bon sauvage" est à l'origine de beaucoup de clichés en effet. Je pense au cliché à la Avatar/Zack et Crysta etc. où, pour illustrer des idées écologistes (j'imagine) on retrouve la méchante civilisation contre les gentils sauvages qui vivent en communion avec la nature et vont se faire jeter dehors. Autant ce cliché n'est pas le plus horripilant pour moi, puisqu'en termes d'idéologie j'ai tendance à être d'accord avec le message de fond, autant à un moment il faut se réveiller, ces "gentils sauvages" comptent probablement des arrivistes cupides au même titres que les "méchants de la civilisation"...
sherkkhann a écrit :Un autre cliché qui commence aussi à me taper sur le système, c'est celui du héro amoureux coûte que coûte de la fille : elle peut être jalouse sans raisons/se faire des films tous les quatre matins/être désagréable et complètement niaise, c'est pas grave, il l'aime quand même et lui pardonne toujours j'ai l'impression de voir que ça en ce moment dans les séries.
Ca, c'est parce que l'amour vaincra toujours! Mais j'avoue que dans la vraie vie, la plupart auraient lâché l'affaire.
En parlant de lâcher l'affaire, un autre cliché énorme, c'est celui du patriote tellement à fond dans son travail qu'il en oublie sa vie de famille et fera tout pour sauver la mise sans aucune considération pour sa vie personnelle (c'est souvent des séries américaines, avec des militaires, des agents du FBI etc.) Dans la vraie vie, quand les gens se font enlever, blesser, ou je ne sais quoi, à un moment ils changent de taf.
Laurent-Olivier a écrit :Moi par exemple j'ai en horreur le cliché de la fille dont le héros masculin de livre young adult (autrement dit souvent dans les romances contemporaines avec des ados) est amoureux. Ce sera l’archétype de la fille mystérieuse, extravagante (mais pas trop), avec un caractère un peu chelou que le mec adore grave, le genre de fille populaire mais pas au point d'en être une bimbo, qui va s'extasier devant le moindre papillon (ça c'est le côté cute-impulsivité à deux balles-moment où le mec tombe amoureux d'elle, souvent) mais qui en même temps aura une fêlure profonde que le mec ne comprend et qui fait la fille reste toujours un peu inaccessible.
je vois exactement le cliché! C'est vrai que c'est très énervant, mais au moins elles ont un peu plus de profondeur qu'nu simple faire-valoir...