[PA] Informations médicales pour torture de personnages

[visible par les non-inscrits] Ici, on peut poser des questions (techniques ou non) sur l'écriture, les outils qui y sont dédiés et plus largement, sur le monde du livre !
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Lilie
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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par Lilie »

Dea a écrit :
jeu. déc. 28, 2017 3:08 pm
Les anti histaminiques empêchent juste le relargage de l'histamine lors de la degranulation des mastocytes (d'après mes souvenirs)
Si tu leur donnes d'autres fonctions, autant leur donner un autre nom ou d'inventer une molécule qui servira à tes besoins.

La cortisone joue de nombreuses façons sur l'organisme, parfois avec des effets d'allure opposée. Elle augmente par exemple les globules blancs circulants dans le sang, mais elle diminue aussi l'inflammation où ils interviennent, etc... Grosso modo, leur seul souci, c'est quand tu t'en sers pour combattre une réaction trop forte de l'organisme contre un corps étranger et qu'au final le corps étranger est un agent infectieux qui profite que tu as baissé l'immunité pour s'en donner à coeur joie. Mais là, on n'est plus dans le cas d'une simple piqûre d'insecte.
Super, merci Dea, tu m'aides à trancher :love: corticoïdes ce sera donc !
Dea a écrit :
jeu. déc. 28, 2017 3:43 pm
"Les gentils médicaments, ils vont faire que les policiers dans ton corps, ils arrêtent de faire du sifflet et de s'appeler les uns et les autres avec leur talkie-walkie en croyant que le venin de la pauvre abeille c'est un gros méchant microbe dangereux. Donc, tout va se calmer ma chérie. Comprimé sous la langue, bisous sous le front, et lexomil à ta chère maman qui en a beaucoup besoin."
:lol: :lol: :lol: Vive la vulgarisation :love:
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La_louve

Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par La_louve »

Hello les docs !

Question hospitalière. Un patient doit être maintenu en coma artificiel pour gérer la douleur. A priori, pas de risque vital. Les médecins estiment le coma nécessaire à 12-48h. Est-ce qu'il est intubé au cas où ou pas forcément ? Alimentation parentérale ou sonde naso-gastrique ? Mis en place immédiatement ou ils attendent de voir s'ils peuvent le réveiller à 12h ?
Je précise qu'il a une blessure par balle, perdu pas mal de sang mais pas d'atteinte des organes internes.

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Lilie
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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par Lilie »

Luxia a écrit :
mer. janv. 24, 2018 10:47 pm
Je sais plus si j'avais déjà demandé dans le coin... Mais si il y a des psys / médecins spécialisés en maltraitance/emprise sur adolescent, j'aurais des questions !
Je trouve pas mal de documents sur la maltraitance infantile, mais je ne sais pas à quel point ça s'applique pour quelqu'un de plus âgé (le paternel de mon perso a commencé à le frapper vers ses 15 ans, avant il était autoritaire et dirigiste, mais ça allait). So... Help ?
Hello Luxia !
Je suis pas médecin, mais j'ai accès à beaucoup de documents sur la question et... après une petite recherche ce matin, c'est clair qu'il n'y a pas non plus pléthore documents spécifiquement là dessus ! :?
La plupart étudient l'impact de la violence sur le (jeune) enfant.
J'ai ce document dans mon centre de doc : https://www.cairn.info/revue-francaise- ... nchor_plan et je cite (p. 40) "Ajoutons enfin que la littérature internationale épidémiologique et médicale est curieusement muette sur l'existence éventuelle de relations entre, d'une part, l'âge de début de maltraitance et, d'autre part, la nature et la gravité des conséquences à long terme". (si l'article t'intéresse tout de même, je peux scanner)

Il est cependant avéré que l'environnement de l'enfant va avoir un impact sur l'adolescent et donc sur l'adulte (il n'y a pas besoin d'aller "jusqu'à" la violence physique pour constater un impact).
J'ai trouvé une mention que le harcèlement (scolaire ou familial) qui touche l'adolescent (à partir de 12 ans) va potentiellement avoir un impact sur l'adulte. J'ai trouvé ça : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3419075/ (je pense que par rebond, peut-être que tu trouveras d'autres documents spécifiques adolescents ?)

En espérant que ça puisse t'aider à avancer !
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Kushiel
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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par Kushiel »

La_louve a écrit :
mer. févr. 14, 2018 8:14 pm
Hello les docs !

Question hospitalière. Un patient doit être maintenu en coma artificiel pour gérer la douleur. A priori, pas de risque vital. Les médecins estiment le coma nécessaire à 12-48h. Est-ce qu'il est intubé au cas où ou pas forcément ? Alimentation parentérale ou sonde naso-gastrique ? Mis en place immédiatement ou ils attendent de voir s'ils peuvent le réveiller à 12h ?
Je précise qu'il a une blessure par balle, perdu pas mal de sang mais pas d'atteinte des organes internes.
Coucou Louve :love:

A mon avis, l'intubation oral-trachéale est nécessaire en cas de sédation/ antalgie profonde pour éviter les fausses routes lors du décubitus. Je ne mettrais pas de sonde gastrique, sauf en cas d'iléus paralytique (hémopéritoine important et/ plaie intestinale suturée). De la même façon, je ne mettrais pas en place d'alimentation parentérale, sauf s'il est estimé que même éveillé, l'alimentation orale sera impossible pendant plusieurs jours. A mon avis, une simple perf " de base" pour couvrir les besoins est nécessaire.
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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par La_louve »

Merci Kushiel ! C'est parfait ! :love:

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Hikari
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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par Hikari »

Bonjour! J'aurai besoin d'aide pour décrire les blessures de mon personnage svp! Donc, mon protagoniste s'est fracturé la tête de l'humérus en tentant de défoncer une porte... sans savoir qu'il y avait un mur de brique de l'autre côté (adrénaline, il tentait d'échapper à un tueur, c'est pour ça qu'il s'est acharné sur la porte malgré la douleur). Ses collègues finissent par venir le sauver et le conduisent chez le médecin. Je suis rendue là: le verdict du médecin et la médication qu'il doit prendre. La "patronne" de mon protagoniste insisté pour qu'il soit capable de continuer d'enquêter. Il est éventuellement soigné par la magie (mais le médecin ne le sait pas) sauf qu'il continue de prendre des antidouleurs et peut-être quelque chose pour son PTSD (post-traumatic) de façon régulière, plus par addiction (à l'antidouleur) que par besoin réel. Il doit cependant être capable de fonctionner normalement (se faire à manger, conduire, interroger des suspects, tenir une arme à feu...)

Que proposez-vous? Vicondin? Tramadol? :perplexe:

La_louve

Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par La_louve »

Alors... s'il s'est cassé l'humérus et qu'il est prit en charge par des médecins, il sera probablement opéré pour poser des broches afin de fixer l'os. A moins que la fracture ne soit pas déplacée, auquel cas c'est attelle pour immobiliser complètement le bras pendant 6 semaines.

Dans tous les cas, il ne pourra ni conduite, ni tenir une arme de cette main là. Après, si la magie intervient pour réparer la fracture... il n'a plus de raison d'avoir mal, donc je ne vois pas trop pourquoi il prendrait des anti-douleurs. Et même s'il en prends dans un premier temps, je ne vois pas pourquoi il y aurait addiction. En général, les addictions se développent lors de prises de très longues durées, pas suite à une simple fracture. A moins qu'il soit déjà accro avant ? :perplexe:

Par contre, tu peux le rendre dépendant à des médocs pour traiter le PTSD, style des anxiolytiques. Mais ce sera beaucoup moins "visible" qu'une addiction aux morphiniques.

Que les médecins me corrigent si je dis une connerie, bien sûr ^^.

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Kushiel
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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par Kushiel »

Louve a écrit :Que les médecins me corrigent si je dis une connerie, bien sûr ^^.
:heart: Je suis tout à fait d'accord avec toi : si la fracture de l'humérus est immobilisée, que ce soit par un traitement orthopédique (coude au corps) ou chirurgicalement (par broche plus coude au corps), il n'y a plus de raison de lui donner des antalgiques passé 24 ou 48 heures. Dans ce cas, le Tramadol et la Codéine sont des antalgiques puissants avec des risques élevés d'addiction si poursuivis alors qu'il n'y a plus de syndrome douloureux.

Et si la magie lui ressoude l'os (pratique :yata: ) : idem => il n'y aura plus de douleur.
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shalnya
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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par shalnya »

Pour le PTSD, les seuls médicaments un peu efficaces sont des antidépresseurs, donc il ne s'agit pas vraiment de médicaments à potentiel d'abus.
Pour ce qui est des antidouleurs, dépendant de ses facteurs de risque, c'est possible qu'il développe une dépendance assez rapidement. À l'hôpital où je travaille, on essaie de limiter les prescriptions d'opiacés au départ à < 7 jours, parce qu'on considère que sous ce seuil on est en général OK pour éviter la dépendance.
Son risque de dépendance est accru s'il reçoit des opiacés à courte durée d'action, parce qu'il y a un "pic" plus important où il ressentira l'euphorie, suivi d'une période de "creux" où la sensation de crash peut être brutale. Quelques exemples d'opiacés à courte durée d'action qu'il pourrait se faire prescrire: morphine, hydromorphone, codéine (parfois combinée avec tylenol, donc danger pour le foie si abus). Ce qu'il recevra dépend de ses antécédents médicamenteux (a-t-il déjà reçu des antidouleurs avants et lesquels?), de l'intensité de la douleur, du type de médecin...

Certains facteurs de risque de dépendance aux opiacés qui ont été recensés dans les études: histoire de dépendance à d'autres substances (incluant la cigarette), historique familial de dépendance (il y a une composante génétique), troubles de santé mentale (incluant PTSD), race blanche, avoir déjà été en prison...

Pour ce qui est de fonctionner normalement, sa dépendance ne devrait pas nécessairement l'empêcher d'accomplir les activités que tu décris, mais si tu veux vraiment qu'il soit officiellement "dépendant", sa consommation devrait quand même interférer de manière significative avec sa vie.
DSM V a écrit :Trouble d'usage de substance ("dépendance"): Mode d’utilisation inadapté d’une substance conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance, clinquement significative, caractérisé par la présence d’au moins deux des manifestations suivantes au cours d’une période continue de 12 mois.
1. Quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévue
2. Désir persistant ou efforts infructueux pour diminuer ou contrôler l’utilisation
3. Beaucoup de temps passé à des activités nécessaires pour obtenir la substance, utiliser le produit ou récupérer de ses effets
4. Craving, ou désir intense de consommer la substance
5. Utilisation répétée d’une substance conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures au travail, à l’école ou à la maison
Donc c'est quelque chose à considérer selon ce que tu veux faire pour le reste du récit.

/Fin de l'interlude pharmaceutique :mrgreen: :arrow:
:stylo: Lentement, mais sûrement...

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Hikari
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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par Hikari »

shalnya a écrit :
lun. févr. 19, 2018 8:25 pm
Pour le PTSD, les seuls médicaments un peu efficaces sont des antidépresseurs, donc il ne s'agit pas vraiment de médicaments à potentiel d'abus.
Pour ce qui est des antidouleurs, dépendant de ses facteurs de risque, c'est possible qu'il développe une dépendance assez rapidement. À l'hôpital où je travaille, on essaie de limiter les prescriptions d'opiacés au départ à < 7 jours, parce qu'on considère que sous ce seuil on est en général OK pour éviter la dépendance.
Son risque de dépendance est accru s'il reçoit des opiacés à courte durée d'action, parce qu'il y a un "pic" plus important où il ressentira l'euphorie, suivi d'une période de "creux" où la sensation de crash peut être brutale. Quelques exemples d'opiacés à courte durée d'action qu'il pourrait se faire prescrire: morphine, hydromorphone, codéine (parfois combinée avec tylenol, donc danger pour le foie si abus). Ce qu'il recevra dépend de ses antécédents médicamenteux (a-t-il déjà reçu des antidouleurs avants et lesquels?), de l'intensité de la douleur, du type de médecin...

Certains facteurs de risque de dépendance aux opiacés qui ont été recensés dans les études: histoire de dépendance à d'autres substances (incluant la cigarette), historique familial de dépendance (il y a une composante génétique), troubles de santé mentale (incluant PTSD), race blanche, avoir déjà été en prison...

Pour ce qui est de fonctionner normalement, sa dépendance ne devrait pas nécessairement l'empêcher d'accomplir les activités que tu décris, mais si tu veux vraiment qu'il soit officiellement "dépendant", sa consommation devrait quand même interférer de manière significative avec sa vie.
DSM V a écrit :Trouble d'usage de substance ("dépendance"): Mode d’utilisation inadapté d’une substance conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance, clinquement significative, caractérisé par la présence d’au moins deux des manifestations suivantes au cours d’une période continue de 12 mois.
1. Quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévue
2. Désir persistant ou efforts infructueux pour diminuer ou contrôler l’utilisation
3. Beaucoup de temps passé à des activités nécessaires pour obtenir la substance, utiliser le produit ou récupérer de ses effets
4. Craving, ou désir intense de consommer la substance
5. Utilisation répétée d’une substance conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures au travail, à l’école ou à la maison
Donc c'est quelque chose à considérer selon ce que tu veux faire pour le reste du récit.

/Fin de l'interlude pharmaceutique :mrgreen: :arrow:

Ce que j'aimerai, idéalement, c'est que même s'il ne ressent pas de douleur physique, il continue de prendre des antidouleurs quand il ressent du stress qui provoque une "douleur" fantôme (comme lorsque l'on perd un membre). Il va utiliser les médicaments pour se calmer, se forcer à se concentrer sur son travail. Des anxiolytiques pourraient aussi faire l'affaire, mais les seuls que je connaîs sont les clonazepam et c'est trop incapacitant. Il ne fume pas, mais il a déjà fumer et va recommencer aussitôt sorti de l'hôpital.... ah oui, il est immortel aussi (mais ça le médecin ne le sait pas)

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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par shalnya »

Hikari a écrit :
lun. févr. 19, 2018 10:25 pm
Ce que j'aimerai, idéalement, c'est que même s'il ne ressent pas de douleur physique, il continue de prendre des antidouleurs quand il ressent du stress qui provoque une "douleur" fantôme (comme lorsque l'on perd un membre). Il va utiliser les médicaments pour se calmer, se forcer à se concentrer sur son travail. Des anxiolytiques pourraient aussi faire l'affaire, mais les seuls que je connaîs sont les clonazepam et c'est trop incapacitant. Il ne fume pas, mais il a déjà fumer et va recommencer aussitôt sorti de l'hôpital.... ah oui, il est immortel aussi (mais ça le médecin ne le sait pas)
Hum, je ne suis pas certaine que des antidouleurs pourraient vraiment l'aider à se concentrer, au contraire. Si on parle d'antidouleurs à potentiel addictif, c'est principalement les opiacées, et leur effet est plutôt une euphorie relaxante, donc pas nécessairement un état propice au travail. Enfin, c'est ce qu'on m'a dit, je ne peux pas confirmer avec certitude ;)

Pour ce qui est des anxiolytiques, ce serait surprenant que quelqu'un en prescrive à ton personnage, considérant que ces médicaments n'ont pas été prouvés efficaces en PTSD et ont un gros potentiel addictif. Mais bon, si ton médecin est un peu chelou, ou si ton personnage a des traits de troubles anxieux, ça peut s'arranger... Par contre, il s'agirait de clonazépam et cie et, comme tu l'as dit, c'est plutôt incapacitant et n'augmentera pas sa concentration, au contraire. Leur effet est plutôt dépresseur/relaxant, un peu comme l'alcool.

Dans les deux cas, une fois le personnage accro, il va "craver" sa prochaine dose et aura des symptômes de sevrage s'il tarde trop à la prendre, donc on pourrait dire que prendre le médicament va "l'aider à se concentrer", non pas à cause de son effet direct, mais parce que le prendre calme les symptômes physiques de sevrage qui, eux, sont un obstacle à la concentration. Pour atteindre un stade où ton personnage a des symptômes de sevrage physiques, par contre, il devrait en consommer régulièrement et pas juste quand il ressent des douleurs fantômes une fois de temps en temps.

J'espère que mes explications sont assez claires :perplexe: N'hésite pas si tu as des questions !
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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par Dirga »

Pour faire plus souffrir ton personnage tu pourrais lui coller une petite algodystrophie suite à sa blessure :psycho:
Mais si c'est juste pour qu'il prenne des cachetons, il pourrait avoir des insomnies :hihihi: il y a pas mal d'accros aux somnifères et/ou anxiolytiques.
Tu peux aussi remplacer sa fracture par une grosse luxation de l'épaule... qui menace de récidiver et le fait même un peu des fois :mouahaha: ça lui taperait sur les nerfs et il redouterait d'être inefficace ou de souffrir ^^
C'est très méchant tout ça, mais les personnages sont là pour encaisser, alors... :sifflote:

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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par Hikari »

Dirga a écrit :
mar. févr. 20, 2018 12:19 am
Pour faire plus souffrir ton personnage tu pourrais lui coller une petite algodystrophie suite à sa blessure :psycho:
Mais si c'est juste pour qu'il prenne des cachetons, il pourrait avoir des insomnies :hihihi: il y a pas mal d'accros aux somnifères et/ou anxiolytiques.
Tu peux aussi remplacer sa fracture par une grosse luxation de l'épaule... qui menace de récidiver et le fait même un peu des fois :mouahaha: ça lui taperait sur les nerfs et il redouterait d'être inefficace ou de souffrir ^^
C'est très méchant tout ça, mais les personnages sont là pour encaisser, alors... :sifflote:
Ce n'est pas tant la douleur physique qui m'intéresse, plutôt la douleur psychologique (il a quand même passer quelques jours enfermé avec le cadavre de l'adolescente a qui il avait promis de la ramener chez elle). Je comprends que je ne peux pas le rendre physiquement accro aux anti-douleurs ni aux anxiolytiques parce que ce n'est pas compatible avec son travail, mais je pourrais lui donner quelque chose pour le forcer à dormir le soir? Ou prendre des anti-douleurs léger, juste pour le calmer quand il ressent cette douleur fantôme à son épaule?

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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par shalnya »

Il pourrait être psychologiquement accro aux anxiolytiques (clonazépam et cie) sans nécessairement les prendre en continu, ça c'est très possible. Dans ce cas, leur effet sur son fonctionnement ne serait pas aussi important. Beaucoup de gens prennent des benzodiazépines et continuent à travailler etc, on est loin de l'héroïnomane inconscient dans sa ruelle. Ces médicaments peuvent aussi être prescrits pour dormir le soir. Je l'imaginerais plus les prendre quand il sent une crise de PTSD venir que pour calmer une douleur fantôme: à moins que la douleur lui cause de l'anxiété, ils ne le soulageront pas. (Des antidouleurs non plus, d'ailleurs.)
S'il fait de l'insomnie (par exemple, suite à son traumatisme), il aurait des chances de s'en faire prescrire, et paf, l'engrenage de la dépendance s'enclenche :psychocoah:
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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par Hikari »

shalnya a écrit :
mar. févr. 20, 2018 12:55 am
Il pourrait être psychologiquement accro aux anxiolytiques (clonazépam et cie) sans nécessairement les prendre en continu, ça c'est très possible. Dans ce cas, leur effet sur son fonctionnement ne serait pas aussi important. Beaucoup de gens prennent des benzodiazépines et continuent à travailler etc, on est loin de l'héroïnomane inconscient dans sa ruelle. Ces médicaments peuvent aussi être prescrits pour dormir le soir. Je l'imaginerais plus les prendre quand il sent une crise de PTSD venir que pour calmer une douleur fantôme: à moins que la douleur lui cause de l'anxiété, ils ne le soulageront pas. (Des antidouleurs non plus, d'ailleurs.)
S'il fait de l'insomnie (par exemple, suite à son traumatisme), il aurait des chances de s'en faire prescrire, et paf, l'engrenage de la dépendance s'enclenche :psychocoah:
Merci! Il fait de l'insomnie en temps normal: il ne ressent pas la fatigue, il est "immortel" (mort en fait, et transféré dans une autre dimension). Donc, si je comprends bien, je pourrais lui prescrire des opioïdes pour une semaine ou deux, parce que le médecin ne sait pas que mon protagoniste va se faire soigner par la magie, ainsi que des anxiolytiques benzodiazépines pour calmer ses crises de PTSD ou l'aider à dormir?

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