Je pensais pas que le sujet lancerait autant de débats mais, d'une certaine manière, ça me rassure ; mes difficultés me paraissent plus "légitimes".
Coblynau a écrit : ↑mer. janv. 08, 2020 1:31 pm
Il faut aussi noter que certains blogueurs et auteurs anglo-saxons distinguent quatre à six niveaux d'immersion à la troisième personne (Orson Scott Card ou Alicia Rasley, par exemple)
Ah oui je me souviens d'avoir lu quelque chose de Orscon Scott Card où il donnait l'exemple d'une caméra qui s'éloigne / se rapproche du perso (tout en restant toujours autour du même. C'est ça je suppose ? Merci pour le rappel !
Je connais pas du tout Alicia Rasley mais je vais me renseigner.
ilham a écrit : ↑mer. janv. 08, 2020 1:51 pm
Par exemple, les incises, c'est plus par un souci d'alléger le texte et d'éviter les redondances... étant donné qu'on sait dans quel point de vue on est, pas la peine de repréciser. Ca n'a, pour moi, aucun lien avec la proximité avec le personnage.
C'est vrai que, en séparant la "focalisation" et la "proximité" je comprends un peu mieux la nuance.
Je n'utilise d'ailleurs pas forcément la pensée intime pour la proximité au final.
D'autant plus que, dans beaucoup de cas, la proximité passe par une retranscription de sensations et sentiments qu'un individu ne va pas forcément verbaliser mentalement (enfin, il me semble, je suis pas sûr...).
Nana a écrit : ↑mer. janv. 08, 2020 3:01 pm
j'ai eu le cas en BL où on me reprochait justement de ne pas indiquer clairement que quelque chose est une pensée ou le point de vue du personnage
J'ai un peu peur de ça aussi, surtout que je suis dans un roman jeunesse.
Comme des commentaires précédents l'ont souligné, j'utilise trop souvent la structure "
blablabla, pensa XXXX" mais je crains, le cas contraire, qu'on s'y perde un peu.
Une fois de plus, ça va être question de dosage et de clarté de la situation je suppose...