Vivre de sa plume
- Sycophante
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Re: Vivre de sa plume
De ma petite expérience, si, ça change un peu les choses. Et oui, parfois, ça stresse. Mais après, on se remet à faire ce qu'on aime (écrire) et donc ça va.
C'est intéressant ce que tu dis NB, à propos du stress ! Ça doit être quand même rassurant quand on écrit dans le cadre d'une saga, car au niveau des mois à venir tu peux te reposer sur l'idée que tu ne seras pas obligée de recréer X univers pour tes prochains livres ?
C'est intéressant ce que tu dis NB, à propos du stress ! Ça doit être quand même rassurant quand on écrit dans le cadre d'une saga, car au niveau des mois à venir tu peux te reposer sur l'idée que tu ne seras pas obligée de recréer X univers pour tes prochains livres ?
- Bergamote
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Re: Vivre de sa plume
Exactement la même chose. Et bien que je sois loin, très loin de commencer à démarcher des éditeurs avec mes écrits, écrire est pour moi un travail. Ce qui implique, que j'ai fait des choix de vie. Comme ne pas travailler à temps complet, pour pouvoir écrire. Cela implique peut-être moins de sorties, etc.NB a écrit :Perso, je considère l'écriture comme mon "vrai" travail, même s'il ne me fait pas (encore) manger.
Mais mes heures d'écriture, sont pour moi à la fois un plaisir total (mais il en existe plein des personnes qui s'éclatent dans leur travail) et un travail. Tout mon entourage le sait. Peut-être que certains trouvent cela utopique comme façon de fonctionner.
Mais le fait est que ce n'est pas une utopie. Je vis agréablement, je suis heureuse dans mon quotidien, mais je n'ai pas pour but dans la vie d'avoir une maison, 4 chiens et un téléviseur grand écran. Mon but, c'est d'être heureuse, et mon bonheur passe par quelques petites "privations" d'ordre matériel (pas de voiture (donc habiter dans un endroit où je peux m'en passer), pas de voyages dans les îles (de toute façon cela ne me tente pas), au profit d'heures libres passées à écrire (travailler donc).
Par contre, c'est très clair dans ma tête, je ne pense pas que je pourrais un jour (même si je suis éditée) vivre de ma plume en ayant un train de vie plus élevé qu'aujourd'hui. Ce serait super, je vous l'accorde mais je n'y crois pas. Je ne crois pas qu'il y ait d'ailleurs beaucoup de personne qui écrivent pour être riches... Les gens, même les moins aguerris, ne sont pas bêtes. Et d'ailleurs, je pense que même en étant édité, je devrais garder à côté une activité salariée fixe.
Re: Vivre de sa plume
Oui, et puis j'espère qu'au mieux, l'écriture sera pour moi une sorte de "deuxième travail". J'étudie pour finir sur un doctorat dans le domaine de la littérature américaine et devenir maitre de conférence, c'est un métier qui me passionnera si j'y parviens. Du coup, garder l'écriture comme loisirs ne me dérange pas. Tant que j'ai un revenu, une profession qui me plait et du temps pour écrire, je suis satisfaite.Par contre, c'est très clair dans ma tête, je ne pense pas que je pourrais un jour (même si je suis éditée) vivre de ma plume en ayant un train de vie plus élevé qu'aujourd'hui.
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Re: Vivre de sa plume
Perso, je ne demande même pas un boulot qui me plaise (cela voudrait dire mettre de côté l'écriture pour reprendre une formation adulte, et ça, non), juste un salaire et des horaires corrects pour pouvoir écrire. Et finalement, tant pis si je ne pars en vacances qu'une fois tous les deux ans.
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Re: Vivre de sa plume
C'est un peu particulier dans mon cas vu que, quand j'ai signé pour la première fois, mes 4 tomes étaient écrits et on a signé pour les 4 (sécurité de 2 ans de publications sans stress d'avoir un nouveau roman à écrire... même s'il y a un énorme boulot de réécriture sur un des tomes ).Sycophante a écrit :C'est intéressant ce que tu dis NB, à propos du stress ! Ça doit être quand même rassurant quand on écrit dans le cadre d'une saga, car au niveau des mois à venir tu peux te reposer sur l'idée que tu ne seras pas obligée de recréer X univers pour tes prochains livres ?
Par contre, quand il s'est agit de créer un nouvel univers, d'écrire un nouveau roman, là il y a eu un moment de doute, la question de savoir si on (je) sera capable de le refaire (écrire quelque chose qui a le niveau pour publication...).
L'avantage d'avoir eu deux ans devant moi sans stress c'est que j'ai pu quand même prendre mon temps pour faire ça bien.
Mon éditeur a refusé le manuscrit suivant (qui ne lui correspondait pas), mais il a accepté la nouvelle trilogie sur laquelle je travaille. Même si on n'a signé pour l'instant que pour le tome 1, on parle des dates de sorties des 2 et 3, donc je repousse d'autant l'année sans publi...
C'est un travail différent d'avancer sur des projets en sachant qu'ils vont être lus. Ce n'est pas plus stressant, mais c'est différent, forcément (on n'a plus les doutes qu'on peut avoir tant qu'on n'a pas signé avec un éditeur).
Mon conseil pour ne pas se retrouver devant le stress de devoir "produire" : avoir toujours deux bouquins d'avance
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Re: Vivre de sa plume
NB : "Mon conseil pour ne pas se retrouver devant le stress de devoir "produire" : avoir toujours deux bouquins d'avance"
Je suis bien d'accord, même s'il y a toujours cette satanée réécriture
Bergamote, Celia : j'aime bien votre vision des choses !
Maden : maître de conférence, c'est un peu le rêve, moins pour le salaire que pour les horaires, très peu contraignants
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Re: Vivre de sa plume
Mince, je n'en ai qu'un pour l'instant. Il faut que je me dépêche d'écrire l'autre !Mon conseil pour ne pas se retrouver devant le stress de devoir "produire" : avoir toujours deux bouquins d'avance
Plus sérieusement, j'ai toujours rêvé de vivre de ma plume tout en sachant qu'il s'agit d'un objectif quasiment impossible à atteindre. C'est la raison pour laquelle j'ai choisi un boulot alimentaire.
Comme j'écris des one shot, c'est une chose qui m'a souvent effrayée. Et après ce monde-là, serai-je capable d'en créer un autre aussi bien ? De retrouver cet élan de départ, qui me jette dans une nouvelle histoire ?Par contre, quand il s'est agit de créer un nouvel univers, d'écrire un nouveau roman, là il y a eu un moment de doute, la question de savoir si on (je) sera capable de le refaire (écrire quelque chose qui a le niveau pour publication...).
Mais j'ai réalisé qu'il ne m'était jamais arrivé de "sécher". Au contraire, j'ai une sérieuse avance en ce moment => un roman en cycle + un premier jet à corriger + un roman à écrire.
Du coup, je me garde bien de chercher. Muse risquerait de me donner du boulot supplémentaire !
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Re: Vivre de sa plume
Discussion très intéressante! Je vous rejoins sur pas mal de points, par exemple, que, même si je suis encore étudiante, l'écriture compte pour moi comme un vrai métier. Et qu'on soit édité ou non, à partir du moment où on prend ça sérieusement, pour moi c'est un vrai métier. Ca demande du temps, du travail, des remises en question, des sacrifices (vie sociale notamment, et autres...)
Mais d'un autre côté, je n'envisage pas une seconde d'en faire mon boulot "à plein temps". Pour plein de raisons, à commencer par le fait qu'il faut être réaliste : quel que soit l'éditeur, très peu d'auteurs peuvent espérer vivre de leur plume (je crois qu'il y en a une petite 100e en France). Et puis il y a le stress, aussi : je ne veux pas faire dépendre mes finances de ma plume. Ca m'ôterait le plaisir d'écrire, et ça, c'est hors de question. Et puis même... l'idée de passer mes journées face à mes romans, ça ne me séduit pas. Je préfère de beaucoup combiner les deux casquettes d'auteur et de documentaliste (ou libraire, à voir), ça aurait plus de sens pour moi.
Après, mon grand rêve, ce serait de pouvoir bosser à mi-temps, mais ça...
Mais d'un autre côté, je n'envisage pas une seconde d'en faire mon boulot "à plein temps". Pour plein de raisons, à commencer par le fait qu'il faut être réaliste : quel que soit l'éditeur, très peu d'auteurs peuvent espérer vivre de leur plume (je crois qu'il y en a une petite 100e en France). Et puis il y a le stress, aussi : je ne veux pas faire dépendre mes finances de ma plume. Ca m'ôterait le plaisir d'écrire, et ça, c'est hors de question. Et puis même... l'idée de passer mes journées face à mes romans, ça ne me séduit pas. Je préfère de beaucoup combiner les deux casquettes d'auteur et de documentaliste (ou libraire, à voir), ça aurait plus de sens pour moi.
Après, mon grand rêve, ce serait de pouvoir bosser à mi-temps, mais ça...
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Re: Vivre de sa plume
c'est une discutions très intéressante et je vais me permettre d'y mettre mon petit grain de sel. Je rejoins totalement l'avis de NB,Sycophante, Bergamote et de Têtard potté (j'adore ce pseudo ) Vu le temps que je passe à écrire, je considère ça comme un vrai travail/passion. Car j'adore écrire mais que cela me prend autant de temps qu'une journée de travail.
Pour revenir au sujet centrale de cette discutions qui est : En vivre, je suis réaliste comme vous toutes. En France cela me semble vraiment utopique, hormis devenir un nouveau Marc Levy ou un Guillaume Musso nous n'avons aucune chance.
Ceci dit, je suis l’exemple même qu'on peu allier l'écriture au travail sans se priver. En effet je travaille chez moi, pour moi (j'ai un site internet commerçant) Je ne gagne pas des milles et des cents mais suffisamment pour partir en vacance, me faire plaisir, faire du shopping etc... Mon métier n'est pas passionnant, J'ai arrêté de vouloir jouer à la marchande à mes 11 ans mais heureusement l'écriture comble mes envies ! Et personnellement je ne me lasse pas de "m'enfermer" dans mon bureau pour y écrire frénétiquement. Cela fait maintenant plusieurs années que je ne sors plus en boite et l'écriture ne m'a jamais empêché de faire des resto, du shopping, voir des amis, partir en vacance ou en week-end. j'ai toujours était casanière alors je ne sens pas du tout la privation que vous mentionnez. En faite comme un vrai travail il faut savoir s'organiser et repartir les taches Explication juste en dessous :
En même temps je me donne deux journées en semaine que je consacre uniquement à l'écriture et le reste du temps je n'ouvre pas mon dossier "roman" je pense que c'est un bon compromis pour ne pas se priver ni se désocialiser.
Écrire est une passion qui ne coute rien, hormis un ordinateur... (et encore un crayon et un cahier peuvent suffire) Quand je vois combien coûte la passion de mon voisin collectionneur... j'estime qu'on est quand même bien privilégié d'avoir l'écriture en "hobby"
Bon passons maintenant de la grenouille à la princesse
Et j'ai constaté que j'étais dispersé, paresseuse et inconstante. La solution ? Considérer l'écriture comme je considère mon travail ! Me donner des impératif et s'y tenir. C'est pour ça que j'ai commençais un tout nouveau roman et que j'ai décidé de le mettre en ligne chaque semaine, le même jour. Comme ça je me "force" à m'y tenir et à écrire un chapitre chaque semaine ! Et c'est la que j'en viens au conseil de NB ! J'ai deux chapitre en avance à chaque fois et du coup je suis beaucoup plus sereine quand je me mets au chapitre suivant, la peur de la page blanche ne m'effraye pas, vu qu'au pire j'ai encore deux chapitres devant moi avant de voir venir.
Bon pffff Là comme d'hab je me suis étalé... Désolée et pour celles et ceux qui ont lu jusqu'au bout !
Pour revenir au sujet centrale de cette discutions qui est : En vivre, je suis réaliste comme vous toutes. En France cela me semble vraiment utopique, hormis devenir un nouveau Marc Levy ou un Guillaume Musso nous n'avons aucune chance.
Ceci dit, je suis l’exemple même qu'on peu allier l'écriture au travail sans se priver. En effet je travaille chez moi, pour moi (j'ai un site internet commerçant) Je ne gagne pas des milles et des cents mais suffisamment pour partir en vacance, me faire plaisir, faire du shopping etc... Mon métier n'est pas passionnant, J'ai arrêté de vouloir jouer à la marchande à mes 11 ans mais heureusement l'écriture comble mes envies ! Et personnellement je ne me lasse pas de "m'enfermer" dans mon bureau pour y écrire frénétiquement. Cela fait maintenant plusieurs années que je ne sors plus en boite et l'écriture ne m'a jamais empêché de faire des resto, du shopping, voir des amis, partir en vacance ou en week-end. j'ai toujours était casanière alors je ne sens pas du tout la privation que vous mentionnez. En faite comme un vrai travail il faut savoir s'organiser et repartir les taches Explication juste en dessous :
En même temps je me donne deux journées en semaine que je consacre uniquement à l'écriture et le reste du temps je n'ouvre pas mon dossier "roman" je pense que c'est un bon compromis pour ne pas se priver ni se désocialiser.
Écrire est une passion qui ne coute rien, hormis un ordinateur... (et encore un crayon et un cahier peuvent suffire) Quand je vois combien coûte la passion de mon voisin collectionneur... j'estime qu'on est quand même bien privilégié d'avoir l'écriture en "hobby"
Bon passons maintenant de la grenouille à la princesse
Je suis entièrement d'accord avec ce conseil ! Que j'ai testé dernièrement avec mon roman en ligne. j'écris depuis mon adolescence mais je n’achève jamais mes romans. Mon mari il y a quelque mois m'a titiller en me disant qu'avant que je fantasme sur l’édition il faudrait peut-être que j'en finisse au moins un... Et toc dans les dents... Après sa réflexion je me suis auto analysé en cherchant pourquoi je n'achevais aucun de mes écris ?NB a écrit :Sycophante a écrit : Mon conseil pour ne pas se retrouver devant le stress de devoir "produire" : avoir toujours deux bouquins d'avance
Et j'ai constaté que j'étais dispersé, paresseuse et inconstante. La solution ? Considérer l'écriture comme je considère mon travail ! Me donner des impératif et s'y tenir. C'est pour ça que j'ai commençais un tout nouveau roman et que j'ai décidé de le mettre en ligne chaque semaine, le même jour. Comme ça je me "force" à m'y tenir et à écrire un chapitre chaque semaine ! Et c'est la que j'en viens au conseil de NB ! J'ai deux chapitre en avance à chaque fois et du coup je suis beaucoup plus sereine quand je me mets au chapitre suivant, la peur de la page blanche ne m'effraye pas, vu qu'au pire j'ai encore deux chapitres devant moi avant de voir venir.
Bon pffff Là comme d'hab je me suis étalé... Désolée et pour celles et ceux qui ont lu jusqu'au bout !
La vérité c’est que le fils de l’homme a tué son unique frère par jalousie, c’est ça la seule conclusion à comprendre : On est incapable de s’aimer sans se détruire.
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Re: Vivre de sa plume
alcestehilton : c'est super de te "voir" si épanouie avec l'écriture, ça fait plaisir un tel retour !
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Re: Vivre de sa plume
J'aimerais bien avoir deux bouquins d'avance comme NB, donc il faut que je trouve un moyen de produire un peu plus
Pour ajouter ma petite pierre à la discussion, de mon côté, je pense qu'à partir du moment où on écrit sérieusement (en essayant de s'inscrire dans une démarche pro : bien préparer son travail, démarcher des éditeurs), on a le droit d'espérer au moins des gains, c'est-à-dire que ça nous rapporte quelque chose. Ce quelque chose est variable en fonction de la taille de l'éditeur et de l'accueil du public, mais il est sain de l'obtenir, car tout travail mérite salaire.
Comme dit Têtard Potté, c'est vrai qu'en vivre, on fantasme dessus sans trop y croire. Les gains de mon bouquin sont des "plus" et j'aimerais bien voir fructifier les ouvrages suivants pour en faire un complément de revenu, ce serait top. Je vais essayer d'avoir un bouquin d'avance !
En vivre, je ne l'imagine pas vraiment. Je tanne donc mon cher et tendre pour qu'il devienne riche et qu'il puisse m'entretenir afin de me consacrer à mon deuxième job (j'écris sérieusement, donc c'est un job), mais il n'est pas très optimiste sur cette possibilité. Je me console en me disant que je parviendrai peut-être un jour à avoir un 80% avec une journée à moi seule pour écrire chaque semaine.
Pour ajouter un petit complément d'info sur les auteurs qui vivent de leur plume, certains ne se basent pas exclusivement sur la production de romans. Ils multiplient les supports : scénario, BD, traductions, contributions jeux de rôle, etc. C'est un boulot de dingue mais ils ont l'air super heureux aussi.
Lors de l'entretien CoCyclics avec Pierre Pevel et Gérard Guéro, ces derniers ont dit qu'à un moment donné, ils se sont donnés les moyens, ils ont coupé les ponts avec l'ancienne vie. Ils acceptaient d'écrire tout et n'importe quoi. Donc c'est possible avec beaucoup d'effort, de volonté, d'énergie.
Je pense qu'on peut rêver, mais qu'il est surtout question de se fixer des limites et des objectifs, de sorte à trouver un genre d'équilibre. C'est ce que je recherche de mon côté : du temps pour écrire, du temps pour ma famille, un succès raisonnable (c'est-à-dire la publication de mes textes dans des supports de préférence pro et semi-pro), une vie professionnelle sereine.
Pour ajouter ma petite pierre à la discussion, de mon côté, je pense qu'à partir du moment où on écrit sérieusement (en essayant de s'inscrire dans une démarche pro : bien préparer son travail, démarcher des éditeurs), on a le droit d'espérer au moins des gains, c'est-à-dire que ça nous rapporte quelque chose. Ce quelque chose est variable en fonction de la taille de l'éditeur et de l'accueil du public, mais il est sain de l'obtenir, car tout travail mérite salaire.
Comme dit Têtard Potté, c'est vrai qu'en vivre, on fantasme dessus sans trop y croire. Les gains de mon bouquin sont des "plus" et j'aimerais bien voir fructifier les ouvrages suivants pour en faire un complément de revenu, ce serait top. Je vais essayer d'avoir un bouquin d'avance !
En vivre, je ne l'imagine pas vraiment. Je tanne donc mon cher et tendre pour qu'il devienne riche et qu'il puisse m'entretenir afin de me consacrer à mon deuxième job (j'écris sérieusement, donc c'est un job), mais il n'est pas très optimiste sur cette possibilité. Je me console en me disant que je parviendrai peut-être un jour à avoir un 80% avec une journée à moi seule pour écrire chaque semaine.
Pour ajouter un petit complément d'info sur les auteurs qui vivent de leur plume, certains ne se basent pas exclusivement sur la production de romans. Ils multiplient les supports : scénario, BD, traductions, contributions jeux de rôle, etc. C'est un boulot de dingue mais ils ont l'air super heureux aussi.
Lors de l'entretien CoCyclics avec Pierre Pevel et Gérard Guéro, ces derniers ont dit qu'à un moment donné, ils se sont donnés les moyens, ils ont coupé les ponts avec l'ancienne vie. Ils acceptaient d'écrire tout et n'importe quoi. Donc c'est possible avec beaucoup d'effort, de volonté, d'énergie.
Je pense qu'on peut rêver, mais qu'il est surtout question de se fixer des limites et des objectifs, de sorte à trouver un genre d'équilibre. C'est ce que je recherche de mon côté : du temps pour écrire, du temps pour ma famille, un succès raisonnable (c'est-à-dire la publication de mes textes dans des supports de préférence pro et semi-pro), une vie professionnelle sereine.
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Re: Vivre de sa plume
Et je me demande aussi si avoir un autre salaire (copain, mari, femme, etc) à la maison n'aide pas aussi.
Même en ayant une démarche pro, je me verrai mal me mettre à mi-temps (même si ce n'est pas l'envie qui m'en manque ) Si ton compagnon est au chômage ou si tu es célibataire, tout devient toujours un peu plus compliqué (niveau financement de sa propre vie j'entends, parce qu'il y a aussi des avantages )
Même en ayant une démarche pro, je me verrai mal me mettre à mi-temps (même si ce n'est pas l'envie qui m'en manque ) Si ton compagnon est au chômage ou si tu es célibataire, tout devient toujours un peu plus compliqué (niveau financement de sa propre vie j'entends, parce qu'il y a aussi des avantages )
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Re: Vivre de sa plume
C'est clair qu'un conjoint avec un bon boulot, ça aide.Celia a écrit :Et je me demande aussi si avoir un autre salaire (copain, mari, femme, etc) à la maison n'aide pas aussi.
Même en ayant une démarche pro, je me verrai mal me mettre à mi-temps (même si ce n'est pas l'envie qui m'en manque ) Si ton compagnon est au chômage ou si tu es célibataire, tout devient toujours un peu plus compliqué (niveau financement de sa propre vie j'entends, parce qu'il y a aussi des avantages )
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Re: Vivre de sa plume
C'est une belle leçon d'optimisme Syven, j'avoue que je me suis pris à rêver en lisant tes lignes !
Scénario, BD, traductions, contributions jeux de rôle... Waow ! Je n'avais jamais imaginé les choses ainsi !
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Re: Vivre de sa plume
Après, perso je peux laisser traîner mes scripts, mes bouquins, mes brouillons partout, écrire quand je veux, y compris (et surtout) à l'heure des repas, et ça, j'aurai du mal à m'en défaire ^o^Syven a écrit :C'est clair qu'un conjoint avec un bon boulot, ça aide.Celia a écrit :Et je me demande aussi si avoir un autre salaire (copain, mari, femme, etc) à la maison n'aide pas aussi.
Même en ayant une démarche pro, je me verrai mal me mettre à mi-temps (même si ce n'est pas l'envie qui m'en manque ) Si ton compagnon est au chômage ou si tu es célibataire, tout devient toujours un peu plus compliqué (niveau financement de sa propre vie j'entends, parce qu'il y a aussi des avantages )
Ceci dit, si j'arrive à publier un de ces jours, je ferai tout pour décrocher une bourse et prendre un 80% au moins une année *le rêve*
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