Tsyl a écrit :
Je sais bien, mais c'est plus fort que moi, il faut que tout ce que j'écris soit parfaitement juste. (Ca rend ma famille complètement dingue, d'ailleurs .) Enfin, je vais relâcher un peu la pression, le lecteur lambda ne fera normalement pas de recherches approfondies . Sur ce, à moins que quelqu'un n'ait autre chose à ajouter, repartons sur les planètes de Tristeplume .
Pas obligé, j'ai déjà de la matière. Mais merci pour cette courtoisie.
Et je rajoute que le souci de réalisme est un piège. Une fois qu'on a mis le pied dedans, on ne peut plus en sortir. C'est ça qui est compliqué : à partir de quel moment on laisse le réalisme de côté au profit de l'imaginaire ?
— Malach, avez-vous entendu ça ? Je suis, je cite, "drôle, tourmenté, incompris".
— Je ne vois pas en quoi c'est flatteur.
— Mon cher, cela veut dire que je plais aux femmes !
— Décidemment, je ne les comprendrai jamais.
J'avoue que je sais pas ! A l'entrée de l'abri (si c'est une grotte), pour que la fumée puisse s'évacuer mais qu'il soit protégé des intempéries (comme à la préhistoire) ?
Pour la question du réalisme et de la fiction, c'est passionnant, ça mériterait presque un autre fil !
Je pense qu'il y a deux choses :
- d'une, il ne faut pas que le passage sonne faux. ça rejoint ce que disaient Béorn et Célia sur la police. Si tout fait "carton pâte", ça va pas marcher. Mais ça c'est autant une question de réalisme au sens de détails vrais, que de façon dont c'est présenté (ça peut être matériellement réaliste mais sonner faux).
- de deux, il faut que le passage soit justifié par le texte. Justifié au sens où le texte apporte implicitement une justification. Je pense qu'un bon auteur peut faire passer beaucoup de choses a priori peu crédibles dans son texte. Le tout c'est d'arriver à ce que le lecteur se dise : "wow, c'est incroyable !" et non pas "argh, c'est pas crédible !". Mais là je parle moins des détails réalistes que des passages réalistes ou pas. Comme dit Béorn, non, c'est pas réaliste qu'une voiture explose dès qu'elle percute un poteau. Mais si on est dans le cadre d'une fiction qui d'emblée s'est placée dans un cadre non réaliste de ce point de vue là, ça ne va pas choquer. De la même façon, c'est pas réaliste que Jack Sparrow et Davy Jones se battent en duel, en équilibre sur le mât d'un navire pris dans un maelström. Mais, d'emblée, Pirates des Caraïbes a annoncé la couleur : ceci n'est pas réaliste. Par contre, si Jack Sparrow se faisait, je sais pas, moi, arrêter à la douane, mettre en prison et n'arrivait pas à s'échapper parce que les barreaux sont trop solides, c'est quasiment ça qui ne serait pas crédible, lol. Parce que trop terre à terre, pas dans le ton. Le spectateur se dire : "geeeenre ! Il arrive à sortir des cales du Hollandais Volant et là il reste bloqué par une toute petite cellule ? C'est n'importe quoi !".
Pour en revenir à un vocabulaire plus littéraire, ça dépend de l'horizon d'attente du lecteur ; et cet horizon d'attente est créé par l'auteur...
Au risque d'être vraiment très, très agaçant, quelqu'un pourrait m'apporter un semblant de réponse ^_^' ? Après j'vous laisse discuter, promis, mais là je suis un peu bloqué sur ce truc tout bête. Pour rappel, la question était la suivante :
Tiens, une dernière question, ma foi un peu stupide, à propos de l'emplacement du feu d'un campement : si allumer le feu à l'intérieur de l'abri, surtout si ça manque de place, me paraît suicidaire, l'allumer à l'extérieur me semble parfaitement inutile. C'est tout bête, mais impossible de me souvenir de ce que font Gemmell et Feist... Z'en pensez quoi ?
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Ben pour le feu, moi je le ferai à l'extérieur, avec un veilleur.
Si tu campes dans la forêt, dans une prairie ou n'importe où, il y existe sans doute des animaux nocturnes et carnivores, ainsi que des ennemis tout aussi nocturnes et tout aussi létaux.
C'est un peu ce que je me disais, mais est-ce qu'un feu à l'extérieur de l'abri pourrait réchauffer mes personnages ? Il faut quand même être relativement près pour sentir la chaleur des flammes, sauf bûcher funéraire :/.
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tigrette a écrit :
Ce sont deux choses différentes : tu parles de la caractérisation là.
Le niveau de langue utilisé (sauf les cas extrêmes évoqués par Beorn) n'empêche pas le travail du dialogue par l'auteur.
Le dialogue va imiter la réalité (comme le dit Celia, il faut être très fort pour que ça sonne vrai) mais sera plus signifiant, plus chargé de sens pour faire avancer le récit ou peaufiner la psychologie du personnage (il n'y aura pas de passe moi le sel, de "il répondit : Ouais" etc, sauf si ce passe-moi le sel est utile à l'intrigue)
Je pense que les deux choses sont intimement liées. Pour revenir à un des exemples initiaux, "je ne sais pas" dans un dialogue me fait tout de suite penser à soit un personnage au niveau de langue très élevé, soit à une situation très formelle. Si je vois des "je ne sais pas" à toutes les sauces dans un dialogue, je vais trouver ça étrange, en tant que lecteur. C'est comme pour les jurons, un bon "merde" de temps en temps ne fait pas de mal aux dialogues
Tsyl a écrit :C'est un peu ce que je me disais, mais est-ce qu'un feu à l'extérieur de l'abri pourrait réchauffer mes personnages ? Il faut quand même être relativement près pour sentir la chaleur des flammes, sauf bûcher funéraire :/.
Ca dépend, si tes personnages n'ont que de fines couvertures, ils dorment à l'extérieur en rond autour du feu, collés les uns aux autres. S'ils ont des grosses pelisses en peau d'ours (dont les descendants rôdent autour du camp), qu'ils soient à l'abri dans une tente ou près du feu en extérieur ne changent pas grand chose.
Il existe des hôtels non chauffés, dans des immenses igloo, où les clients dorment dans de la peau de phoque. Et qui ne se paient pas de bronchite la nuit
Tsyl a écrit :C'est un peu ce que je me disais, mais est-ce qu'un feu à l'extérieur de l'abri pourrait réchauffer mes personnages ? Il faut quand même être relativement près pour sentir la chaleur des flammes, sauf bûcher funéraire :/.
Si tes personnages campent sous des tentes trop petites pour abriter un feu, alors la chaleur humaine + couverture suffisent. De plus, le feu à l’extérieur sert avant tout à préparer à manger + éloigner les bêtes, pas vraiment pour réchauffer (à moins de rester dehors.
«Mais la Voix me console et dit : " Garde tes songes :
Les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous ! "»
Tsss, j'avais même pas eu l'idée d'aller voir sur Wiki... J'vous jure... Bref, merci pour vos réponses, je pense donc le garder à l'extérieur, ça n'a pas l'air d'être incohérent . (Et ça leur servira à éloigner les bestioles du coin, ce qui ne peut pas leur faire de mal...)
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Pour ce qui est du feu, tout dépend de l'abri en question :
-- si c'est une grotte, comme dit Milora, il sera à l'entrée pour que la fumée puisse sortir, mais s'il existe des fissures dans le plafond suffisamment aérées, on pourra faire le feu à l'intérieur.
-- si c'est une tente genre tepee, le feu est au milieu de la tente, il me semble.
-- si c'est une cabane en bois, il ne peut pas y avoir de feu à l'intérieur, sauf si elle est assez évoluée pour qu'il y ait un âtre en pierre avec un conduit de cheminée, même sommaire.
Site officiel Bragelonne : Le 7ème Guerrier-Mage / Calame T1 Castelmore : Le jour où... / 14-14 / Un ogre en cavale / Lune rousse Rageot : Le club des chasseurs de fantômes 1 et 2
tigrette a écrit :Et je maintiens que 90% des dialogues de la vie réelle n'ont pas leur place dans un roman, et je parle du fond.
Je pense que Tristeplume ne le conteste pas.
tigrette a écrit :s'ils étaient fidèles à la réalité, ce serait l'ennui le plus total à 90%
Tristeplume a écrit :et m'insurgeais contre le fait que dans la réalité, nos dialogues sont principalement des conversations sans intérêt.
Voilà, ce qui nous ennuie dans un roman ne nous ennuie pas dans la vie réelle et heureusement !
(du genre : 1) quand donc cette angine sera-t-elle enfin terminée ? 2) Zut, il pleut dehors. 3) J'suis crevé moi // Tout cela m'intéresse parce que que 1) j'ai vraiment mal à la gorge 2) je vais vraiment me mouiller 3) j'ai vraiment envie de dormir)
Mais ça n'intéresse probablement pas grand monde à part moi.
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Si ça nous intéresse Beorn, prend une petite pastille de la vosgienne pin miel ça ira mieux... Ah non c'est pas le sujet.
Je ne sais pas si on a répondu à Tsyl et si on peut se servir de son topic pour d'autres questions généralistes ? Mais je suis en plein dans la recherche sur les arrachages d'ongles? Si tout l'ongle est arraché il ne va pas repousser ou si ? Mes recherches sur le net ont l'air d'aller dans ce sens puisqu'ils parlent de garder l'ongle pour la "matrice" (a part dans un certain film je n'utilise jamais ce mot >.>).
"Je ne cherche à être sur de rien mais je veux trouver la forme juste de mon doute"
J.Benameur Blog auteure
Nyaoh a écrit :Je ne sais pas si on a répondu à Tsyl et si on peut se servir de son topic pour d'autres questions généralistes ? Mais je suis en plein dans la recherche sur les arrachages d'ongles? Si tout l'ongle est arraché il ne va pas repousser ou si ? Mes recherches sur le net ont l'air d'aller dans ce sens puisqu'ils parlent de garder l'ongle pour la "matrice" (a part dans un certain film je n'utilise jamais ce mot >.>).
Ca doit être comme les cheveux, non? Si la racine est arrachée, cela ne repousse plus... il me semble me souvenir de quelque chose de ce type, mais c'est loin.
Ceci dit d'après ce qu'on peut lire sur internet, les cas de non-repousse seraient plutôt très rares (ou plutôt, la matrice ne doit pas être aussi simple à arracher: si c'est juste l'ongle qui est parti et qu'il n'y a pas de mutilation plus avancée, il y a de grandes chances qu'il repousse). Par contre, l'aspect de l'ongle après repousse est apparemment souvent très moche (due à des lésions de la matrice).
Nyaoh a écrit :
Je ne sais pas si on a répondu à Tsyl et si on peut se servir de son topic pour d'autres questions généralistes ? Mais je suis en plein dans la recherche sur les arrachages d'ongles? Si tout l'ongle est arraché il ne va pas repousser ou si ? Mes recherches sur le net ont l'air d'aller dans ce sens puisqu'ils parlent de garder l'ongle pour la "matrice" (a part dans un certain film je n'utilise jamais ce mot >.>).
Après avoir posé la question à ma soeur en 5ème année de médecine, les ongles, même arrachés à la racine, repoussent (enfin, c'est ce qu'elle dit).
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