Nariel Limbaear a écrit :quand un auteur qui fait souffrir ses personnages pour avoir de l'audimat uniquement (Hunger Games me semble en être un exemple concret), ne peut-on pas se poser des questions sur les valeurs de cet auteur (ou ses travers, sa maladie mentale, même !). Pour Hunger Games, je vois une dame qui a des penchants sadiques
Je le prends un peu pour moi, puisque mes personnages souffrent, se font violer et torturer moult fois, tuent des gens et autres joyeusetés. Pourtant, je n'ai jamais tué de petit animal pour le faire souffrir ni écarteler les ailes d'un papillon :p J'ai écris ce genre de scènes car c'était dans la logique d'un univers ou d'un personnage. C'est rarement gratuit ce genre de choses. Quand ça l'est, ça devient par contre comique, comme dans les films d'horreur.
Euh... oui et non, quand une scène de viol est gratuite je me dis juste qu'on a pensé au public masculin et pas qu'on a fait dans le gratuit pas que c'est drôle. Ou c'est sous une certaine culture et les références sont implicites, exemple : l'hémoglobine à outrance à la SCREAM est drôle, mais sinon non. Le specateur sait ce qu'il va voir c'est codifié. Zombies, même combat. Une scene de torture pour rien, c'est pas drôle. Un viol ou l'héroïne ça ne change RIEN de RIEN dans le scénario... c'est un débordement pour le spectateur ou pour l'auteur, peut-être. Il voulait voir s'il savait l'écrire peut-être?
Et dans Twilight ce qu'on peut trouver d'immoral c'est la relation... comment ça s'apelle? Imprégnation ou je me trompe? Car elle a mis tous les gants qu'elle veut, tous les tours et détours, il semble évident que la personne qui a était imprégné si jamais elle est pas d'accord... euuuuh... si, elle est d'accord. Point. Et elle a le temps d'être endoctriné qu'elle est d'accord dès l'enfance dans le cas Jacob/Renesmée, youpi que c'est glauque
Je trouve Hunger Games très moralisateur. C'est pas parce que le perso en bouffe et que la société fait des choses horribles que ce n'est pas moralisateur, ça l'est d'autant plus, je dirais même. Tout le message de l'auteur est dans cette question, jusqu'où on peut aller si on en fait un spectacle? Et elle a rien inventé on dirait une vision revu et corrigé des gladiateurs romains. Donc pour moi elle est très morale voir moralisatrice dans Hunger Games.
Après je me rappelle d'autres livres où j'ai eu beaucoup plus de mal à sentir où l'auteur allait, et je trouve que ça se ressent, tout simplement parce que le lecteur finit (je suppose, j'extrapole mon expérience) mal en lisant. Donc quelque part l'auteur, là aussi, fait passer son message.
Pour rejoindre ce que dis Kira, normalement on ne devrait pas pouvoir écrire n'importe quoi car il y a bien des lois, fiction ou pas on peut pas contourner comme on le sent. Pourtant là où perso, je vois de la dérive (c'est peut-être mon côté féministe) c'est dans la vague grandissante du "momy porn" où ça part d'un banal et au fond bien inoffensif FIFTY SHADES... ah des bouquins ou quand actuellement je vois passé les résumés j'ai des blancs perso... (je vous laisse chercher car j'ai refusé de lire autre chose que le résumé ou le titre "Prise par l'équipe" ou "Engrossée par...." ............. Engrossée??? En vrai ?
Non mais sérieux
"Amoureuse de mon oncle" ou je sais plus le titre exacte...). A vouloir aller plus loin, certains auteurs se disent joyeusement : "Allons-y ! Flirtons avec ce qui est autorisé ou pas selon la loi". Fifty shades parle vaguement de sado-maso, qu'est ce qui serait "plus", plus osé, plus tabou ?? Qui me ferait connaitre vite fait bien fait??? Demi-frère et oncle c'est peut-être autorisé, l'auteur ne va pas jusqu'à "flirt avec mon père" mais quelque part pourquoi pas? Bref. Perso, oui, là je me dis "mais ils vont où les gens ?"
(lecteur/auteur confondus, on force personne à lire ça et la personne qui l'écris selon moi est pas torturé ou sociopathe, elle est pragmatique : banquable, buzz éditorial and co).