Re: La Gazette aux Nymphéas : communication de l'inter-modération
Posté : mer. juin 23, 2021 7:19 pm
Volandos a écrit :Qui sont les grenouilles de la mare ?
Volandos a répondu au questionnaire de la Gazette aux Nymphéas !
Parle-nous de ton profil sur CoCyclics :
• Pourquoi ce pseudo ? Que représente-t-il pour toi ?
Il est une déformation du gérondif « ad volandum » (en train de voler) du verbe latin « volare ». Le volandos est un appareil de vol individuel utilisé dans le monde que j’ai inventé. L’organisation des ados s’appelle « Les Compagnons ». Or ce nom est trop employé par divers organismes en France, le titre de la série est devenu « Les Volandos ». Il m’a donc semblé tout naturel d’en faire mon pseudo.
• Est-ce que tu l'utilises sur d'autres plateformes en ligne ?
Non, car l’avatar et le pseudo sont intimement liés l’un à l’autre.
• Pourquoi cet avatar ? Que représente-t-il pour toi ?
Il représente un volandos. Il provient d’une BD culte d’Edgar Pierre Jacobs : L’Énigme de l’Atlantide parue entre 1955 et 1957. L’auteur l’appelait un planos et il n’en expliquait pas le fonctionnement. Beaucoup plus tard, vers les années 70, j’avais commencé à le modifier tout en lui cherchant une base scientifique : l’antigravitation. On parlait à l’époque de masse négative et de gravitons.
Comment fonctionne-t-il ? Un ceinturon s’oppose à la pesanteur terrestre. Des minis turbines contenues dans une sorte de sac porté sur le dos permettent de se déplacer. Planche et fiche technique dans ce lien.
• Est-ce que tu l’utilises sur d’autres plateformes en ligne ?
Non. Je ne vais pas sur d’autres plateformes en ligne.
J’avais un moment essayé quelques forums de la Presse. Mais, j’ai vite renoncé. Les partis-pris sont trop prononcés, la liberté d’expression pas forcement respectée et les étiquettes vite collées et indécollables.
• Est-ce que c’est important pour toi d’avoir une identité en ligne unique ou bien multiple ?
Je possède une boite mail par usage. Je suis donc plutôt partisan d’un outil pour chaque chose.
Néanmoins, je ne me vois pas réemployer mon volandos. Raterais-je ainsi une bonne occasion de le faire connaître ?
• Que penses-tu que les gens se disent en le voyant ?
Ils tombent à genoux, béats d’admiration et ils cherchent partout sur internet où en acheter un. Ok, j’arrête de rêver. En réalité, je n’en sais rien. Et vous ?
• Qu’est-ce que ça reflète de toi ?
Par contre, j’aimerais bien en avoir un. Je volerais. Des gens diraient qu’il plane ; des critiques prétendraient qu’il cause, mais ne s’écrase jamais ; sinon, des milieux bien informés prédiraient qu’il en profiterait pour creuser son trou.
• Quelque chose à dire à propos de ta localisation ou de ta signature ?
Que je fais mentir les slogans ! Parce que, chez moi, « c’est Versailles, ici ». En fait, j’y habite, mais pas dans le château, pas très loin non plus, d’ailleurs.
Ma signature est un hommage à un humoriste que je n’aimais pas trop de son vivant tout en appréciant malgré tout son ironie mordante. Mais tout a basculé en moi quand il a créé les Restos du Cœur. Il a disparu beaucoup trop vite. Quant à la citation, elle se moque de moi. -8)
Parle-nous de ton rapport à l'écriture et à la lecture :
• Quel est ton rapport à l'écriture ? Quelle serait ta philosophie d'écriture ? Ta plus grande force en écriture ?
Écrire, ne serait-ce pas enfermer la pensée comme l’oiseau dans une cage ou le poisson dans un aquarium ? Selon des spécialistes, il n’y a pas d’écriture sans idée inspiratrice et sans l’élan d’une œuvre. Moi, je préfère me raconter une histoire avec des personnages en compagnie desquels j’aimerais vivre. Peut-être, est-ce la cause du faible engouement envers mes écrits ?
J’admire les personnes qui construisent une architecture solide dans laquelle il ne reste plus qu’à couler les phrases et les mots comme un ciment.
Pour ma part, je fixe le point de départ de mon intrigue et celui où je veux en arriver. Je définis le thème central et ensuite, je batifole.
• La faiblesse à laquelle tu dois faire attention ?
La faiblesse du jardinier : m’égarer en cours de route. Heureusement, j’ai d’excellents parrains qui me remettaient alors sur le bon chemin.
Je ne suis jamais sûr de moi, de ce que j’écris. Je dois sans cesse me relire et me relire et me relire.
• As-tu des rituels ou des méthodes d'écriture ?
Je me raconte la séquence plusieurs fois jusqu’à trouver la version qui me plait le plus et ensuite je la tape dans mon iPad. Parfois, il s’écoule trop de temps entre l’imagination et la saisie, alors que je n’ai pris aucune note de mes pensées. Et j’ai oublié. Et je dois tout recommencer.
J’ai aussi parfois tendance à trop utiliser les oppositions dans les phrases et à abuser des figures de style.
• Quand et où écris-tu ? Présente-nous ta Muse !
J’écris l’après-midi ou le soir ou la nuit quand l’envie m’en prend.
Parfois, tout se bloque, rien de ne sort. Je n’arrive plus à taper le moindre mot et ce que je parviens à extraire de moi, me semble vide, bateau, lourd et rempli de redites. Souvent, des relances de Grenouilles suffisent à remettre la machine en route.
Ma Muse ? Elle et son don de transformation ! Tantôt vieillie, rabougrie et sans éclat, tantôt toute jeune, éclatante, source intarissable de mots, de phrases et d’innovations.
• As-tu des thèmes favoris qui reviennent ?
Quand mes personnages collent des baffes à des méchants. (Je sais, ce n’est pas convenable.)
Quand mes personnages doivent s’adapter en urgence à un mode de vie du passé. Par exemple, ça n’a l’air de rien, mais vivre au Ier siècle sans connaître l’heure, sans horloge et sans sa montre quand on vient du XXIe...
Les chocs de civilisations entre passé et présent ou entre Humains et Extraterrestres.
Imaginer des civilisations extraterrestres avec leur cadre de vie, même lorsqu’elles ne sont pas composées d’humanoïdes.
Imaginer qu’elles puissent être pacifiques.
J’aime aussi décrire l’amour, l’amitié, les coups de pouce.
Je crois que l’adolescence a toujours la capacité à s’engager, à servir pour peu qu’on lui fasse confiance. C’est mon côté fleur bleue et idéaliste.
• Quel est ton rapport à la publication ?
C’est quoi, ce truc ? Je n’ai jamais réussi à gagner à la moindre loterie. Certes, les éditeurs sont des professionnels et en tant que tels ils gèrent une entreprise. Mais le monde a ses modes.
Quelques années plus tôt, l’on disait : « comment ça, une école de sorciers, mais vous n’y pensez pas. Ça ne marchera jamais. »
À présent, ce serait : « ajoutez donc un peu de magie, ça relèvera votre texte. »
Actuellement, le Space-Opéra, c’est ringard ; le voyage dans le temps, c’est du passé ; les extraterrestres, ça n’intéresse personne ; la romance, c’est du sentimentalisme.
Avant, il y avait la « jeunesse ». Maintenant, il faut viser juste sur les « enfants » ou les « ados » ou les « jeunes-adultes ».
« Cibler, vous dis-je. Il faut cibler votre public » entendrez-vous.
Pessimiste, moi ? Meuuuh nooon ! Ou alors, juste une p’tite goutte.
Dans un premier tome depuis abandonné, j’avais voulu décrire comment des ados apprenaient à se servir d’un volandos, à se battre, à s’entraider. Rempli d’illusions, je l’avais publié en auto-édition en 2015. Or, sans y prendre garde, au cours du récit, je transformais mon personnage principal en une sorte de Mary Sue. Sorane me l’avait très bien démontré. Malgré ce gros défaut, le livre, toujours disponible gratuitement sous forme d’e-book, a été « acheté » 346 fois. Je n’y comprends rien.
• Quel est ton rapport à la lecture ? Que lis-tu en général ?
J’avoue que je ne lis presque plus de livres papier bien que ma bibliothèque regorge des œuvres de César, Corneille, Racine, Molière, Victor Hugo et d’autres. J’ai aussi conservé une soixantaine de Petits Classiques Larousse dont certains appartenaient à ma mère. Parfois, j’en parcours l’un ou l’autre. Pour mon challenge, je me suis replongé dans des œuvres d’Homère, d’Aristophane, de César, de Cicéron et d’Ovide.
Mes cinq dernières lectures sont des e-books de Grenouilles que j’avais bêta-lues dans la Mare. (Sorane, Gejooquien, Agathe Flore, Lilie, MaryWood.) Ils sont autant de coups de cœur.
• Y a-t-il des thèmes qui t'intéressent tout particulièrement ?
Parlons des thèmes qui ne me plaisent pas. Comme les Vampires par exemple. Pourtant, je reste passionnément fidèle à un challenge qui en contient des tas avec des Loups-Garous en plus. Je n’aime pas les flots d’hémoglobine pourtant je ne décroche pas des révoltes sanglantes d’une ville blanche, sur un rocher, livrée au pillage.
Alors, les thèmes ? Des classements qui rassurent. Seul compte pour moi la force d’un récit et les sentiments que véhiculent les personnages. C’est mon petit penchant rebelle aux étiquettes.
• Est-ce que ça nourrit ton écriture ?
Je dois reconnaître qu’elle vit sur ses réserves. Biberonné aux grands écrivains des siècles passés, je ne les lis plus sauf quand je veux alimenter ce que j’écris. Je me replonge alors dans telle ou telle partie d’une œuvre.
Pour certains chapitres de Vengeance en Boucles, j’avais relu des Simenon pour m’inspirer de son art à décrire une atmosphère. Audiard m’avait aussi aidé à donner du punch aux réflexions de Nathalie.
• Quel est ton dernier coup de coeur ?
Mon lauréat serait Le Projet Mars d’Andreas Eschbach. Quatre ados vivent avec leurs parents en 2086 dans une colonie sur Mars. Ils découvrent une étrange lueur, de curieux artefacts à leurs noms et d’inattendues galeries.
Et il y a aussi les BD, mais la liste est trop longue.
Quel est ton rapport à la mare ?
• Comment es-tu arrivée sur CoCyclics ?
Le monde des Compagnons que j’ai inventé date de la fin de mon adolescence et a nourri mes évasions. Malheureusement, je n’avais jamais pris le temps d’écrire. Des élèves m’avaient conseillé de lire Cherub. Ce que je fis une fois à la retraite. J’enchaînais avec la série Alex de l’auteur anglais Anthony Horowitz. J’y trouvais des points communs avec mes Compagnons. Cela me poussa à écrire. Naïvement, je confiais le premier tome à une boite de corrections. Ce fut la pire des BL que je reçus. Le seul avantage fut que l’on me conseilla Cocyclics.
• Quelles sont les sections dans lesquelles on est le plus susceptible de te croiser ?
Les challenges où je sous-marine beaucoup trop sans commenter assez, le mien, mais il se meurt. Récemment, les OLT et aussi les Anniversaires parce que je crois faire plaisir aux Grenouilles qui ajoutent une année à leurs compteurs, mais certaines oublient de relever leur cadeau.
• As-tu un petit coin de mare préféré, un fil fétiche ?
La FGT. Car l’informatique, les réseaux (pas les sociaux, les autres) et leurs technologies, la programmation sont mes deuxièmes marottes.
• Qu'est-ce que la mare t'a apporté par le passé, et t'apporte aujourd'hui ?
Lire des textes, aider d’autres grenouilles à améliorer les leurs, devenir fan de Challenges, profiter d’échanges avec des Challengers qui ont été des moments de pur bonheur, sans oublier de faire lire mes propres textes. Enfin nombreuses furent les Grenouilles qui m’ont appris des tas de choses : gérer les points de vue et en changer, ajouter du visuel dans les dialogues, porter une focalisation sur les personnages secondaires et plein d’autres techniques d’écriture. Gros sur elles.
• Qu'attends-tu d'un forum comme celui-ci ?
Aujourd’hui, la Mare continue de m’apporter ces enseignements. J’atteins un âge où l’on commence à décompter : l’épaisseur du carnet d’adresses, les vieux amis, les anciens collègues de travail, les années de vie. La Mare est un des rares lieux qui me restent où se manifestent l’amitié, la bienveillance, les échanges, les conversations, les découvertes et toutes ces autres sortes de choses.
À une époque où fleurissent sur le Net les « Ok, boomers » et autres gracieusetés, la Mare occupe pour moi une place irremplaçable, un monde à protéger.
Petit portrait chinois :
• Si tu étais le monstre ou l’animal imaginaire de tes cauchemars, tu serais... Le Krizor ! J’aimerais bien en voir un en chair et en os. Animal carnassier de la planète Glor : quatre pattes plus deux bras munis de griffes rétractables à la base du cou. 2 à 3 mètres au garrot près de 4m de long. On le reconnait de loin à son rugissement semblable à une moto sans pot d’échappement.
• Quel livre de SFFF aurais-tu voulu écrire ? La Patrouille du Temps de Poul Stevenson.
• Deux auteurs dont tu admires la plume ? Victor Hugo et Michel Audiard.
• Deux autrices ou auteurs dont tu admires les intrigues ? JK Rowling et Andreas Eschbach.
• Si tu devais vivre dans un monde SFFF, ce serait... Le mien, le Consortium des Planètes. Vivre à la Tanière. D’ailleurs, j’y vais de temps en temps. Notamment, j’y étais dans Vengeance en Boucles en la personne de Roger. C’était la séquence clin d’œil pour mes fidèles de Challenges.
• Ta série préférée ? Star Trek et notamment la sous-série Deep Space Nine. La seule série américaine dans laquelle les extraterrestres sont des gens normaux, certains bienveillants, d’autres très méchants. Son seul défaut : la Terre dirige Starfleet qui est basée à Los Angeles.
• Ton jeu vidéo favori ? Rails. Un jeu où il faut construire en vitesse un circuit ferroviaire alors que les trains s’impatientent dans les gares terminus en faisant perdre des points. On n’y tue personne, car les trains sont vides.
• Une chanson ou un morceau de musique que tu ne te lasses pas d’écouter ? Bien que j’aie presque une centaine de titres dans mon iTunes, je ne pourrais en extraire un unique. Cependant, quatre morceaux me remuent quand je les entends.• Un moyen de transport imaginaire que tu adores ? Le cylobulle. Pas assez de mots pour le décrire. Il faut le voir ici
- You’ll never Walk alone.
- Sweat Chariot.
- Ma part bretonne me fait aimer Flower of Scotland dans l’interprétation des Royal Scots Dragoon Guards. En plus, la vidéo est magnifique.
- Le chant de la Promesse Scout.
Une autre réflexion à partager ici ?
Ô Grenouilles aimées ! Quand vous téléphonez à quelqu’un, vous commencez par un bonjour et finissez par un au revoir. Alors pourquoi pas dans la Mare ?
Commenter, cela prend du temps. Un petit merci individualisé, ça paye énormément.
C’était la minute du Volandos grognon.
Tout plein de sur vous, chères Grenouilles.
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